SAINT-QUENTIN - Le 1er tour de l’élection présidentielle a accouché, dimanche, de deux vainqueurs : François Hollande et Marine Le Pen.
A l'instar des résultats nationaux, la cité des Pastels a adoubé le candidat du Parti socialiste et, indirectement, celui du Front national. Les Saint-Quentinois ont clairement rejeté le président-candidat.
D'une élection à l'autre, Nicolas Sarkozy a perdu 2 200 voix (6 597 en 2012 contre 8 756 en 2007). Les électeurs amplifiant même sa défaite nationale sur le plan local avec 25,82 % des suffrages accordés par les administrés de Xavier Bertrand, soit presque 6 points de moins qu'en 2007.
Premier grand vainqueur de ce premier tour, François Hollande qui améliore de 600 voix et 5 % le score obtenu, il y a cinq ans, par son ancienne compagne Ségolène Royal (30,25 % contre 25,23 %).
Score historique pour le Front national
Mais ce qui impressionne presque tout autant, c'est la percée spectaculaire du Front national. Si Marine Le Pen termine comme son père, à la troisième place du scrutin, celle-ci améliore son score de 7 % et gagne 1 400 voix en cinq ans. Un résultat historique pour le parti d'extrême droite à Saint-Quentin. A l'arrivée, moins de 800 voix séparent Nicolas Sarkozy de Marine Le Pen.
Mélenchon et Bayrou sous la barre des 10 %
Les deux candidats qui escomptaient jouer le rôle de troisième homme n'ont pas convaincu les électeurs saint-quentinois. Ni Jean-Luc Mélenchon, ni François Bayrou ne parviennent à dépasser la barre des 10 %. Si, avec 9,68 % et 2 473 voix, le candidat du Front de gauche améliore sensiblement le score du Parti communiste en 2007 (534 voix, 1,90 % obtenu), la chute est sévère pour le représentant du Modem qui en l'espace de 5 ans, a perdu 2 200 voix, et n'a attiré sur son nom que 6,90 % des suffrages, contre 14,43 % en 2007.
Pas de place pour les petits candidats
Les Saint-Quentinois n'ont pas été plus indulgents envers les autres candidatures de témoignages comme ont pu l'être l'ensemble des Français.
A eux cinq, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade ne parviennent pas à atteindre les 5 % de suffrages exprimés.
Maigre consolation pour la candidate écologiste, Eva Joly a réussi à améliorer le score établi par Dominique Voynet en 2007 qui était de 1,05 %, en atteignant allégrement 1,29 %.
SOURCE:aisnenouvelle.fr
A l'instar des résultats nationaux, la cité des Pastels a adoubé le candidat du Parti socialiste et, indirectement, celui du Front national. Les Saint-Quentinois ont clairement rejeté le président-candidat.
D'une élection à l'autre, Nicolas Sarkozy a perdu 2 200 voix (6 597 en 2012 contre 8 756 en 2007). Les électeurs amplifiant même sa défaite nationale sur le plan local avec 25,82 % des suffrages accordés par les administrés de Xavier Bertrand, soit presque 6 points de moins qu'en 2007.
Premier grand vainqueur de ce premier tour, François Hollande qui améliore de 600 voix et 5 % le score obtenu, il y a cinq ans, par son ancienne compagne Ségolène Royal (30,25 % contre 25,23 %).
Score historique pour le Front national
Mais ce qui impressionne presque tout autant, c'est la percée spectaculaire du Front national. Si Marine Le Pen termine comme son père, à la troisième place du scrutin, celle-ci améliore son score de 7 % et gagne 1 400 voix en cinq ans. Un résultat historique pour le parti d'extrême droite à Saint-Quentin. A l'arrivée, moins de 800 voix séparent Nicolas Sarkozy de Marine Le Pen.
Mélenchon et Bayrou sous la barre des 10 %
Les deux candidats qui escomptaient jouer le rôle de troisième homme n'ont pas convaincu les électeurs saint-quentinois. Ni Jean-Luc Mélenchon, ni François Bayrou ne parviennent à dépasser la barre des 10 %. Si, avec 9,68 % et 2 473 voix, le candidat du Front de gauche améliore sensiblement le score du Parti communiste en 2007 (534 voix, 1,90 % obtenu), la chute est sévère pour le représentant du Modem qui en l'espace de 5 ans, a perdu 2 200 voix, et n'a attiré sur son nom que 6,90 % des suffrages, contre 14,43 % en 2007.
Pas de place pour les petits candidats
Les Saint-Quentinois n'ont pas été plus indulgents envers les autres candidatures de témoignages comme ont pu l'être l'ensemble des Français.
A eux cinq, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade ne parviennent pas à atteindre les 5 % de suffrages exprimés.
Maigre consolation pour la candidate écologiste, Eva Joly a réussi à améliorer le score établi par Dominique Voynet en 2007 qui était de 1,05 %, en atteignant allégrement 1,29 %.
SOURCE:aisnenouvelle.fr