Les chances d’une paix définitive en Casamance restent hypothéquées aussi bien par les attaques récurrentes de bandes armées contre des villages ou des positions de l’armée nationale, que par les conditions divergentes des chefs de guerre du Mfdc que sont Salif Sadio, César Atoute Badiate et Ousmane Niantang Diatta.
A preuve, la violence perdure dans la région Sud où les attaques récurrentes de bandes armées supposées appartenir au Mfdc sèment la terreur au sein des populations. C’est ainsi que ce mercredi, vers 22 heures, des éléments armés ont fait une incursion à Baïla, sur l’axe Bignona-Diouloulou. Ils ont pillé des boutiques, emportant un butin constitué d’argent, de cartes de crédit téléphonique et des denrées alimentaires.
Mais également, si tous les trois chefs de guerre du Mfdc approuvent la médiation de San Edigio, il n’en demeure pas moins que les divergences sont manifestes entre eux s’agissant des conditions à remplir pour aller à la table des négociations avec le gouvernement.
Pour Salif Sadio qui dit être le seul interlocuteur côté Mfdc, il faut négocier hors d’Afrique avec comme seul point à l’ordre du jour l’indépendance de la Casamance. Par contre, César Atoute Badiate estime les assises inter-Mfdc incontournables pour choisir les représentants du mouvement à ces négociations.
Quant à Ousmane Niantang Diatta, revenu d’Espagne après quelques mois de convalescence, il exige la levée du mandat d’arrêt contre Mamadou Nkrumah Sané avant toute négociation avec le gouvernement du Sénégal.
Toutes ces voix discordantes n’augurent pas d’une sortie de crise aisée en Casamance, où un conflit qui dure depuis plus de 30 ans plombe le décollage d’une région aux immenses potentialités économiques.
Source:NETTALI.NET
A preuve, la violence perdure dans la région Sud où les attaques récurrentes de bandes armées supposées appartenir au Mfdc sèment la terreur au sein des populations. C’est ainsi que ce mercredi, vers 22 heures, des éléments armés ont fait une incursion à Baïla, sur l’axe Bignona-Diouloulou. Ils ont pillé des boutiques, emportant un butin constitué d’argent, de cartes de crédit téléphonique et des denrées alimentaires.
Mais également, si tous les trois chefs de guerre du Mfdc approuvent la médiation de San Edigio, il n’en demeure pas moins que les divergences sont manifestes entre eux s’agissant des conditions à remplir pour aller à la table des négociations avec le gouvernement.
Pour Salif Sadio qui dit être le seul interlocuteur côté Mfdc, il faut négocier hors d’Afrique avec comme seul point à l’ordre du jour l’indépendance de la Casamance. Par contre, César Atoute Badiate estime les assises inter-Mfdc incontournables pour choisir les représentants du mouvement à ces négociations.
Quant à Ousmane Niantang Diatta, revenu d’Espagne après quelques mois de convalescence, il exige la levée du mandat d’arrêt contre Mamadou Nkrumah Sané avant toute négociation avec le gouvernement du Sénégal.
Toutes ces voix discordantes n’augurent pas d’une sortie de crise aisée en Casamance, où un conflit qui dure depuis plus de 30 ans plombe le décollage d’une région aux immenses potentialités économiques.
Source:NETTALI.NET