Des charlatans, maîtres de toute une nation, déguisés avec leurs turbans et chapelets, ces enfants du pays nés de grandes familles respectables dignes et honnêtes se voient aujourd'hui contestés par un autre collectif de marabouts issus des villes et sortis des écoles françaises, ceux-là se déguisent en gestionnaires de partis politiques, costume, cravate, et i-phone en main.
Les premiers, marabouts des mosquées possèdent des talibés. Les seconds sont souvent suivis par des gens appelés militants.
Ces deux clans ont toujours marché ensemble depuis le soi-disant départ du colon et se partagent bon an mal an sans bruit le gâteau.
Aujourd’hui les choses commencent à changer. Le marabout des champs évolue, modernité oblige, il a besoin d’une maison climatisée, d’un 4*4 avec verres noirs fumés et surtout il commence à s'intéresser à la politique. Sa place ne se limite plus à un chèque contre un Ndiguale, il lorgne le palais présidentiel, chose insupportable pour le marabout des villes. Clairement appelés hommes politiques, ces marabouts des villes formés dans les universités françaises, grands intellectuels, n’ont rien à envier aux cadres des partis politiques parisiens. Tous sortis des mêmes facultés et grandes écoles, ils ont pour mandat de relayer l'ancien colon à son poste de maître de troupeaux.
Entre ces deux clans, une coexistence pacifique existe depuis le soi-disant départ des maitres colons du pays. Souvenez-vous du temps du marabout Léopold Sedar Senghor, en son temps, il avait en face de lui Serigne Falou et Mame Abdou. Cette génération était moins vorace, plus humaine et surtout loin du monde matérialiste d'aujourd’hui. Mais le mode de fonctionnement est le même avec les mêmes causes. Senghor a laissé sa confrérie à Abdou Diouf qui avait devant lui Abdou Lakhate. Après, il y a eu Wade et le système continue en tenant compte des changements de mentalité et surtout de l'évolution ou plutôt de la régression des hommes.
L'électorat sénégalais lui se répartit en deux parties : la première appelée talibés, ils obéissent aux marabouts des champs en période électorale attendant les ordres du prince Ndiguale pour voter Abdou ou Abdoulaye.
L’autre partie, majoritairement intellectuelle appartient au marabout des villes et est connue sous l’appellation de militants. Ils ne pensent pas, cette bande n’a pas de tête ou plus exactement de cerveau, ils avancent guidés par leur ventre très vorace et sont prêts à tout pour être au plus près de la gamelle. C'est ici que nous retrouvons les nervis, ceux qui dégainent plus vite que Lucky Luke.
Voilà schématiquement comment notre peuple est possédé par deux clans complètement opposés mais qui font leur deal le jour j au détriment de tout un peuple.
L’homme est un loup pour l'homme. Dommage pour un si grand et gentil peuple. Un peuple fidèle et respectueux surtout des principes et des sens moraux, un peuple qui aime et respecte les grands hommes qui ont payé de leur vie pour lutter contre l'injustice. Le peuple sénégalais a eu des grands hommes comme Mawdo et Bamba, ces grands pères nous ont laissé un très grand héritage que nous, leurs rejetons, par lâcheté ou je ne sais quoi avons trahi.
Oui nous avons trahi ces deux gars là n'auraient jamais accepté de voir tomber ainsi leurs petits-fils. A bas les responsables de cette trahison et leurs complices de tous bords, appelés guides de la nation !
Est-ce que Mawdo et Bamba ont laissé des fortunes derrière eux ? Bien sûr que non !
Ces référents avaient du cœur et ne pillaient pas leur peuple pour leur plaisir personnel, non, Bamba et Mawdo n'étaient pas achetables, et ceux qui se réclament d'eux tout en abandonnant le peuple ou profitant de lui est indigne de parler en leur nom.
Les gars, Cheikh Amadou Bamba a dit non, il s’est battu. Muhamed que vous avez l'habitude de citer s'est battu pour défendre son peuple et vous aujourd'hui vous vous battez pour gardez vos privilèges. Vous neutralisez votre peuple et cautionnez l'injustice qui le décime sans brocher pour vivre comme des princes avec des sous plein les banques. Voilà ce qui vous différencie de Mawdo et de Bamba, eux, ils ont réussi leur vie et vous vous n’allez réussir que dans la vie. L’héritage qu'ils nous ont laissé est encore là, nos bibliothèques sont remplies de leurs travaux dont vous profitez encore mais vous, qu'allez vous nous laisser ? On n’a jamais lu une seule ligne de vous. Mais oui, vous ne savez ni lire, ni écrire, mais compter oui !
Si vous ne le savez pas je vais vous dire ce qu'ils nous ont dit avant de partir, nos papis nous ont dit : hé! Mes gars sachez une chose, vous arrivez au monde nus, vous repartirez nus sans rien apporter avec vous, alors allez-y mollo et honnêtement.
Plus grave vous interdisez de manifester pour ne pas déranger vos amis marabouts des villes qui, en échange, vous graisse les pattes avec l'argent des pauvres.
Vous dites non à la violence et surtout non aux morts, déjà dix de perdus depuis le début de la campagne électorale. Mais de qui se moque t-on ? Vous trouvez aujourd'hui que dix morts c'est trop, mais que faites vous de nos enfants qui meurent tous les jours, par centaines, depuis des années, en essayant de fuir ce pays par la mer ou qui crèvent comme des rats dans le désert ? Ces morts ne comptent pas ? Que dites-vous de nos enfants qui croupissent dans les centres de rétention et prisons d’Europe tout simplement parce qu’ils sont venus chercher du travail ? Rien, tout cela vous est indifférent, loin des yeux, pas connu. Quelle honte ! Vous préférez qu'ils fuient le pays par milliers, tant pis pour ceux qui crèvent, et ceux qui réussissent à s'en sortir enverront des Western Union qui vous profiteront en partie.
Moi je préfère et aime les personnes quand elles se battent pour dire non. Je les aime quand elles refusent comme Cheikh Amadou Bamba.
Assez ! Le sous développement est mental.
Les gars, il faut que nous arrêtions de jouer avec notre avenir et nous laisser guider comme des moutons. Je vous invite à regarder de près ce qui s’est passé depuis 2000, nous n’avons pas besoin d’aller chercher très loin il y a tout juste 12 ans, le groupe qui a amené Wade au pouvoir en 2000 reste le même, le PDS remplace le PS, parti à qui nous disions dégage à l'époque. Plus intéressant encore, ce groupe divisé au premier tour le 26 février, avec des projets différents pour le pays, de familles politiques opposées, se retrouve aujourd’hui unie comme les cinq doigts de la main, d'accord sur tout, pour prendre le pouvoir, quelle farce!
Si vous étiez si proches et si d'accord pourquoi avoir fait tout ce cirque depuis deux ans autour de Benno et récemment autour du M23 ? Plus grave encore, vous voilà revenir autour des assises nationales et de ses conclusions, hé ! Les gars, trop c’est trop, arrêtez de prendre les sénégalais pour des cons cela risque de vous couter très cher.
Sur cette partie concernent les assises si vous voulez qu'on continue, je vous attends, bande de marchands de tapis.
Wade a pillé et mis à genoux notre pays avec votre aide, les trois quarts d’entre vous étiez tout le long de son règne avec lui, et là, vous voulez qu'on vous re-signe un chèque en blanc, les yeux fermés ? Vous nous avez bouffés jusqu'au trognon, là ça suffit ! Wade va dégager, c'est sûr et certain, de gré ou de force. Mais vous n'allez pas avoir une vie facile.
Excusez-moi des termes que je vais utiliser mais on ne trompe une pute qu’une fois. Si tu ne payes pas une fois, crois-moi, ce ne sera pas gratis une deuxième fois !
Je ne terminerai pas sans revenir vers mes enfants du Saloum les Y’en a marre. Les gars, soyez vigilants vous venez d'une de nos régions riche en histoire politique, cherchez dans les rues de Kaolack vous trouverez quelqu'un qui vous racontera l'histoire de cette ville, il vous parlera de Kaolack, d'Ibrahima Seydou Ndao, de Waldiodio Ndiaye, de Baye Niass, Kaolack d’All Ouzeynou Cisse mort en Casamance, de Moustapha Lo tué par Senghor et j’en passe.
Les gars ne vous laissez pas manipuler, ne commettez pas les mêmes erreurs que vos aines. Servez-vous de l'histoire pour bien avancer vers l'avenir. La pratique précède la théorie.
Le peuple a demandé aux assises nationales de ne plus vivre comme avant, comme ces cinquante-deux années passées dans la rétrogradation sur tous les plans. Le peuple a demandé à faire table rase du passé, à savoir : de ne plus dépendre de l'extérieur, de produire sénégalais et de consommer sénégalais progressivement pour combattre une importation de plus 85% qui maintient le pays dans le rang des pays dépendants, d’avoir une politique d'éducation digne de ce nom, d’ouvrir au peuple sénégalais des hôpitaux pour s'occuper de sa santé, de réduire les dépenses de l'état et les gaspillages tout azimut, d’avoir une politique de partage en mettant l'accent sur la création d'emplois pour permettre surtout aux jeunes de gagner dignement leur vie au lieu d'aller se vendre à l'extérieur, la première richesse d'un pays est sa population.
Pendant ce temps, les autres cherchent à multiplier pour avancer, regardez le cas des allemands, ils ont payé très cher pour se regrouper en nombre, quand notre continent continue à se dépeupler depuis des siècles : la traite négrière, les deux grandes guerres, les conflits internes, les morts prématurées par manque de tout et encore, jusqu’à aujourd’hui nous, nous faisons des enfants pour les laisser partir, servir les autres et se faire traiter comme des moins que rien. Et pourtant, ce n’est pas compliqué, à défaut d’y penser, recopions les autres qui s’en sortent mieux, ceux à qui nous voulons tant ressembler jusqu’à mendier leur nationalité, et remettre par là-même en cause la bataille de nos parents pour l’indépendance, autant demander la recolonisation, quel aveux de faiblesse. Nous pouvons très bien les copier ils ne cachent pas leurs méthodes, nous les subissons quotidiennement.
Le peuple demande dans les conclusions des assisses nationales une réelle indépendance et pourtant, ce que les assises préconisent ne figure dans aucun des programmes de ceux qui prétendent porter ces conclusions des assises aujourd'hui.
Si vous les jeunes vous laissez passer cette ligne, vous hypothèquerez votre avenir. Ne vous laissez pas berner entre Wade et Sall, un boulevard est devant vous, prenez-le, votre avenir en dépend.
Que Dieu vous garde en vous protégeant de ces loufiats. Vive le peuple sénégalais
Bamba Gueye Lindor
Les premiers, marabouts des mosquées possèdent des talibés. Les seconds sont souvent suivis par des gens appelés militants.
Ces deux clans ont toujours marché ensemble depuis le soi-disant départ du colon et se partagent bon an mal an sans bruit le gâteau.
Aujourd’hui les choses commencent à changer. Le marabout des champs évolue, modernité oblige, il a besoin d’une maison climatisée, d’un 4*4 avec verres noirs fumés et surtout il commence à s'intéresser à la politique. Sa place ne se limite plus à un chèque contre un Ndiguale, il lorgne le palais présidentiel, chose insupportable pour le marabout des villes. Clairement appelés hommes politiques, ces marabouts des villes formés dans les universités françaises, grands intellectuels, n’ont rien à envier aux cadres des partis politiques parisiens. Tous sortis des mêmes facultés et grandes écoles, ils ont pour mandat de relayer l'ancien colon à son poste de maître de troupeaux.
Entre ces deux clans, une coexistence pacifique existe depuis le soi-disant départ des maitres colons du pays. Souvenez-vous du temps du marabout Léopold Sedar Senghor, en son temps, il avait en face de lui Serigne Falou et Mame Abdou. Cette génération était moins vorace, plus humaine et surtout loin du monde matérialiste d'aujourd’hui. Mais le mode de fonctionnement est le même avec les mêmes causes. Senghor a laissé sa confrérie à Abdou Diouf qui avait devant lui Abdou Lakhate. Après, il y a eu Wade et le système continue en tenant compte des changements de mentalité et surtout de l'évolution ou plutôt de la régression des hommes.
L'électorat sénégalais lui se répartit en deux parties : la première appelée talibés, ils obéissent aux marabouts des champs en période électorale attendant les ordres du prince Ndiguale pour voter Abdou ou Abdoulaye.
L’autre partie, majoritairement intellectuelle appartient au marabout des villes et est connue sous l’appellation de militants. Ils ne pensent pas, cette bande n’a pas de tête ou plus exactement de cerveau, ils avancent guidés par leur ventre très vorace et sont prêts à tout pour être au plus près de la gamelle. C'est ici que nous retrouvons les nervis, ceux qui dégainent plus vite que Lucky Luke.
Voilà schématiquement comment notre peuple est possédé par deux clans complètement opposés mais qui font leur deal le jour j au détriment de tout un peuple.
L’homme est un loup pour l'homme. Dommage pour un si grand et gentil peuple. Un peuple fidèle et respectueux surtout des principes et des sens moraux, un peuple qui aime et respecte les grands hommes qui ont payé de leur vie pour lutter contre l'injustice. Le peuple sénégalais a eu des grands hommes comme Mawdo et Bamba, ces grands pères nous ont laissé un très grand héritage que nous, leurs rejetons, par lâcheté ou je ne sais quoi avons trahi.
Oui nous avons trahi ces deux gars là n'auraient jamais accepté de voir tomber ainsi leurs petits-fils. A bas les responsables de cette trahison et leurs complices de tous bords, appelés guides de la nation !
Est-ce que Mawdo et Bamba ont laissé des fortunes derrière eux ? Bien sûr que non !
Ces référents avaient du cœur et ne pillaient pas leur peuple pour leur plaisir personnel, non, Bamba et Mawdo n'étaient pas achetables, et ceux qui se réclament d'eux tout en abandonnant le peuple ou profitant de lui est indigne de parler en leur nom.
Les gars, Cheikh Amadou Bamba a dit non, il s’est battu. Muhamed que vous avez l'habitude de citer s'est battu pour défendre son peuple et vous aujourd'hui vous vous battez pour gardez vos privilèges. Vous neutralisez votre peuple et cautionnez l'injustice qui le décime sans brocher pour vivre comme des princes avec des sous plein les banques. Voilà ce qui vous différencie de Mawdo et de Bamba, eux, ils ont réussi leur vie et vous vous n’allez réussir que dans la vie. L’héritage qu'ils nous ont laissé est encore là, nos bibliothèques sont remplies de leurs travaux dont vous profitez encore mais vous, qu'allez vous nous laisser ? On n’a jamais lu une seule ligne de vous. Mais oui, vous ne savez ni lire, ni écrire, mais compter oui !
Si vous ne le savez pas je vais vous dire ce qu'ils nous ont dit avant de partir, nos papis nous ont dit : hé! Mes gars sachez une chose, vous arrivez au monde nus, vous repartirez nus sans rien apporter avec vous, alors allez-y mollo et honnêtement.
Plus grave vous interdisez de manifester pour ne pas déranger vos amis marabouts des villes qui, en échange, vous graisse les pattes avec l'argent des pauvres.
Vous dites non à la violence et surtout non aux morts, déjà dix de perdus depuis le début de la campagne électorale. Mais de qui se moque t-on ? Vous trouvez aujourd'hui que dix morts c'est trop, mais que faites vous de nos enfants qui meurent tous les jours, par centaines, depuis des années, en essayant de fuir ce pays par la mer ou qui crèvent comme des rats dans le désert ? Ces morts ne comptent pas ? Que dites-vous de nos enfants qui croupissent dans les centres de rétention et prisons d’Europe tout simplement parce qu’ils sont venus chercher du travail ? Rien, tout cela vous est indifférent, loin des yeux, pas connu. Quelle honte ! Vous préférez qu'ils fuient le pays par milliers, tant pis pour ceux qui crèvent, et ceux qui réussissent à s'en sortir enverront des Western Union qui vous profiteront en partie.
Moi je préfère et aime les personnes quand elles se battent pour dire non. Je les aime quand elles refusent comme Cheikh Amadou Bamba.
Assez ! Le sous développement est mental.
Les gars, il faut que nous arrêtions de jouer avec notre avenir et nous laisser guider comme des moutons. Je vous invite à regarder de près ce qui s’est passé depuis 2000, nous n’avons pas besoin d’aller chercher très loin il y a tout juste 12 ans, le groupe qui a amené Wade au pouvoir en 2000 reste le même, le PDS remplace le PS, parti à qui nous disions dégage à l'époque. Plus intéressant encore, ce groupe divisé au premier tour le 26 février, avec des projets différents pour le pays, de familles politiques opposées, se retrouve aujourd’hui unie comme les cinq doigts de la main, d'accord sur tout, pour prendre le pouvoir, quelle farce!
Si vous étiez si proches et si d'accord pourquoi avoir fait tout ce cirque depuis deux ans autour de Benno et récemment autour du M23 ? Plus grave encore, vous voilà revenir autour des assises nationales et de ses conclusions, hé ! Les gars, trop c’est trop, arrêtez de prendre les sénégalais pour des cons cela risque de vous couter très cher.
Sur cette partie concernent les assises si vous voulez qu'on continue, je vous attends, bande de marchands de tapis.
Wade a pillé et mis à genoux notre pays avec votre aide, les trois quarts d’entre vous étiez tout le long de son règne avec lui, et là, vous voulez qu'on vous re-signe un chèque en blanc, les yeux fermés ? Vous nous avez bouffés jusqu'au trognon, là ça suffit ! Wade va dégager, c'est sûr et certain, de gré ou de force. Mais vous n'allez pas avoir une vie facile.
Excusez-moi des termes que je vais utiliser mais on ne trompe une pute qu’une fois. Si tu ne payes pas une fois, crois-moi, ce ne sera pas gratis une deuxième fois !
Je ne terminerai pas sans revenir vers mes enfants du Saloum les Y’en a marre. Les gars, soyez vigilants vous venez d'une de nos régions riche en histoire politique, cherchez dans les rues de Kaolack vous trouverez quelqu'un qui vous racontera l'histoire de cette ville, il vous parlera de Kaolack, d'Ibrahima Seydou Ndao, de Waldiodio Ndiaye, de Baye Niass, Kaolack d’All Ouzeynou Cisse mort en Casamance, de Moustapha Lo tué par Senghor et j’en passe.
Les gars ne vous laissez pas manipuler, ne commettez pas les mêmes erreurs que vos aines. Servez-vous de l'histoire pour bien avancer vers l'avenir. La pratique précède la théorie.
Le peuple a demandé aux assises nationales de ne plus vivre comme avant, comme ces cinquante-deux années passées dans la rétrogradation sur tous les plans. Le peuple a demandé à faire table rase du passé, à savoir : de ne plus dépendre de l'extérieur, de produire sénégalais et de consommer sénégalais progressivement pour combattre une importation de plus 85% qui maintient le pays dans le rang des pays dépendants, d’avoir une politique d'éducation digne de ce nom, d’ouvrir au peuple sénégalais des hôpitaux pour s'occuper de sa santé, de réduire les dépenses de l'état et les gaspillages tout azimut, d’avoir une politique de partage en mettant l'accent sur la création d'emplois pour permettre surtout aux jeunes de gagner dignement leur vie au lieu d'aller se vendre à l'extérieur, la première richesse d'un pays est sa population.
Pendant ce temps, les autres cherchent à multiplier pour avancer, regardez le cas des allemands, ils ont payé très cher pour se regrouper en nombre, quand notre continent continue à se dépeupler depuis des siècles : la traite négrière, les deux grandes guerres, les conflits internes, les morts prématurées par manque de tout et encore, jusqu’à aujourd’hui nous, nous faisons des enfants pour les laisser partir, servir les autres et se faire traiter comme des moins que rien. Et pourtant, ce n’est pas compliqué, à défaut d’y penser, recopions les autres qui s’en sortent mieux, ceux à qui nous voulons tant ressembler jusqu’à mendier leur nationalité, et remettre par là-même en cause la bataille de nos parents pour l’indépendance, autant demander la recolonisation, quel aveux de faiblesse. Nous pouvons très bien les copier ils ne cachent pas leurs méthodes, nous les subissons quotidiennement.
Le peuple demande dans les conclusions des assisses nationales une réelle indépendance et pourtant, ce que les assises préconisent ne figure dans aucun des programmes de ceux qui prétendent porter ces conclusions des assises aujourd'hui.
Si vous les jeunes vous laissez passer cette ligne, vous hypothèquerez votre avenir. Ne vous laissez pas berner entre Wade et Sall, un boulevard est devant vous, prenez-le, votre avenir en dépend.
Que Dieu vous garde en vous protégeant de ces loufiats. Vive le peuple sénégalais
Bamba Gueye Lindor
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