Où se trouve aujourd’hui celui qui se plaisait à recevoir ses militants dans son salon vêtu de cet ensemble bleu si délavé que N’Damouté Fall et Seynabou Ka menaçaient de le cacher tellement vous l’aviez porté, mais vous vous sentiez si bien dedans ?
M. le Président, regardez autour de vous certains visages familiers, certains de vos inconditionnels, ceux qui osaient vous dire la vérité, ceux qui osaient vous dire que tout n’était pas rose, ceux-là sont aujourd’hui refoulés loin de vos yeux et de vos oreilles, ils ont été balayés pour frayer le passage large et clair à vos détracteurs d’hier, à ceux qui vous ont en ligne de mire, qui vous ont jeté des pierres, et qui vous ont poussé dans des guet-apens.
Me Wade, je me rappelle votre fameux retour au Sénégal, nous avions marché de l’aéroport à la Permanence du Part, déjà à l’aéroport, les gendarmes avaient reçu l’ordre de dévier votre voiture, il y eut beaucoup de protestations et remous, une militante jeta son mouchoir de tête sur l’asphalté, se coucha dessus et refusa de bouger ! Un gendarme zélé lui mit son fusil sur la tempe, on a frisé la catastrophe, l’atmosphère était électrique. Mme Wade a été témoin de cette scène…. Cette militante était formateur chercheur à l’Ecole Normale Supérieure (actuelle Fastef). Je revois encore votre voiture, il y avait Boubacar Sall, ousmane Ngom, Ablaye Faye, Abdoulaye Bathilly, vous-même…. J’ai eu peur.
A la réunion du Secrétariat national qui a suivi, tout le monde était content, sauf moi ! Et au sortir de cette fameuse réunion, votre chauffeur est venu me chercher chez moi, et j’ai répondu à certaines de vos questions, vous m’avez écouté sur notre manque de stratégie, notre manque de communication, le danger de voir tous les ténors du parti dans une même voiture, etc…, rien n’a été épargné, je vous ai dit la vérité sur tout ce que je pensais et vous m’avez dit que j’avais raison ! Ouf, pour une fois…
Maître Wade, où se trouve donc celui que nous accompagnions à travers le Sénégal, dans la poussière, sous la pluie, la nuit, celui que les villageois interceptaient sur la route, à la lumière des lampes tempêtes et qui improvisait un meeting ? Nous étions à Semmé. Les calots bleus nous servaient de remparts. Vous étiez tout étonné de voir que Talla Sylla et moi-même tenions encore sur nos jambes, nous avions même étalé nos talents de chanteurs en entonnant « Yimbeey » ! Il y avait un feu de bois que les calots bleus alimentaient de temps à autre, ces jeunes dévoués qui ont sué sang et eau, qui ont eu des accidents graves dont certains ont gardé des séquelles, méritent toute votre considération. Ils vous ont consacré leur force, leur jeunesse, leur enthousiasme, pour tout cela, vous leur êtes largement et personnellement redevable. Mais hélas ! Vous avez préféré rétribué d’autres, qui n’ont rien fait pour vous à leur place.
M. le Président, le front social est en pleine ébullition et la demande sociale est encore plus forte aujourd’hui plus qu’hier.
La Santé
L’éducation
L’agriculture
La pêche etc., etc.,
Chu u ut… Ne parlons surtout pas de
L’énergie !
Bref, tous les secteurs névralgiques, ceux qui sont sur le terrain le savent, mais recevez-vous les bonnes informations ? Si oui, vous n’en tenez pas compte alors ?
L’évènement regrettable de Sangalkam n’aurait pas jamais dû arriver, pourquoi voulez-vous morceler, découper les communautés rurales ? Ce n’est vraiment pas la peine, vous ne ferez qu’ajouter à la grogne des populations, c’est inutile et mal à propos qu’elles qu’en soient les raisons. Celui qui vous a conseillé vous a aiguillé sur la très mauvaise voie, ne l’a-t-il pas fait exprès ?
M. le Président, cela ne vous étonne-t-il pas de constater que tous ceux qui étaient proches de vous qui vous considéraient comme leur père, qui vous respectaient par-dessus tout, ont dû se retirer par dépit ou par frustration, même si certains sont revenus pour ne pas céder la place aux opportunistes, je pourrais citer Soplhie Ndiaye Cissokho, feu Fara Ndiaye, Souleymane Ndiaye, Jean Paul Dias, Ousmane Ngom, Seynabou ka Diallo, Aminata Tall, Idrissa Seck, Serigne Diop, et j’en passe…. Et qui reste autour de vous ? Je vous donne ma réponse : C’est ceux qui hier, quand nous collions nos affiches, nous envoyaient leurs nervis, ceux qui vous affublaient de prénoms tonitruants et désobligeants, irrespectueux et à la limite indécents, bref, ceux qui vous vouaient aux gémonies, c’est ceux-là aujourd’hui qui vous affirment que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » car c’est ce que vous voulez entendre.
M. le Président, M. le Secrétaire général du PDS regardez autour de vous, jetez un regard circulaire sur votre Secrétariat National, sur votre Comité Directeur, sur votre Conseil des Ministres, discernez ceux qui vous veulent du bien (détectez ceux qui, après avoir rempli leur compte bancaire, hésiterons à voter pour vous une fois dans l’isoloir), parlez à ceux qui oseront vous dire la vérité, cette vérité est sur les lèvres des Sans Voix « Le Sénégal s’effondre, et nous avec ! »
Mme Diallo Seynabou Ka
Formateur/Chercheur à la
FASTEF (UCAD)
Tél: 77 369 28 31
Email: seynabou.ka.diallo@gmail.com
M. le Président, regardez autour de vous certains visages familiers, certains de vos inconditionnels, ceux qui osaient vous dire la vérité, ceux qui osaient vous dire que tout n’était pas rose, ceux-là sont aujourd’hui refoulés loin de vos yeux et de vos oreilles, ils ont été balayés pour frayer le passage large et clair à vos détracteurs d’hier, à ceux qui vous ont en ligne de mire, qui vous ont jeté des pierres, et qui vous ont poussé dans des guet-apens.
Me Wade, je me rappelle votre fameux retour au Sénégal, nous avions marché de l’aéroport à la Permanence du Part, déjà à l’aéroport, les gendarmes avaient reçu l’ordre de dévier votre voiture, il y eut beaucoup de protestations et remous, une militante jeta son mouchoir de tête sur l’asphalté, se coucha dessus et refusa de bouger ! Un gendarme zélé lui mit son fusil sur la tempe, on a frisé la catastrophe, l’atmosphère était électrique. Mme Wade a été témoin de cette scène…. Cette militante était formateur chercheur à l’Ecole Normale Supérieure (actuelle Fastef). Je revois encore votre voiture, il y avait Boubacar Sall, ousmane Ngom, Ablaye Faye, Abdoulaye Bathilly, vous-même…. J’ai eu peur.
A la réunion du Secrétariat national qui a suivi, tout le monde était content, sauf moi ! Et au sortir de cette fameuse réunion, votre chauffeur est venu me chercher chez moi, et j’ai répondu à certaines de vos questions, vous m’avez écouté sur notre manque de stratégie, notre manque de communication, le danger de voir tous les ténors du parti dans une même voiture, etc…, rien n’a été épargné, je vous ai dit la vérité sur tout ce que je pensais et vous m’avez dit que j’avais raison ! Ouf, pour une fois…
Maître Wade, où se trouve donc celui que nous accompagnions à travers le Sénégal, dans la poussière, sous la pluie, la nuit, celui que les villageois interceptaient sur la route, à la lumière des lampes tempêtes et qui improvisait un meeting ? Nous étions à Semmé. Les calots bleus nous servaient de remparts. Vous étiez tout étonné de voir que Talla Sylla et moi-même tenions encore sur nos jambes, nous avions même étalé nos talents de chanteurs en entonnant « Yimbeey » ! Il y avait un feu de bois que les calots bleus alimentaient de temps à autre, ces jeunes dévoués qui ont sué sang et eau, qui ont eu des accidents graves dont certains ont gardé des séquelles, méritent toute votre considération. Ils vous ont consacré leur force, leur jeunesse, leur enthousiasme, pour tout cela, vous leur êtes largement et personnellement redevable. Mais hélas ! Vous avez préféré rétribué d’autres, qui n’ont rien fait pour vous à leur place.
M. le Président, le front social est en pleine ébullition et la demande sociale est encore plus forte aujourd’hui plus qu’hier.
La Santé
L’éducation
L’agriculture
La pêche etc., etc.,
Chu u ut… Ne parlons surtout pas de
L’énergie !
Bref, tous les secteurs névralgiques, ceux qui sont sur le terrain le savent, mais recevez-vous les bonnes informations ? Si oui, vous n’en tenez pas compte alors ?
L’évènement regrettable de Sangalkam n’aurait pas jamais dû arriver, pourquoi voulez-vous morceler, découper les communautés rurales ? Ce n’est vraiment pas la peine, vous ne ferez qu’ajouter à la grogne des populations, c’est inutile et mal à propos qu’elles qu’en soient les raisons. Celui qui vous a conseillé vous a aiguillé sur la très mauvaise voie, ne l’a-t-il pas fait exprès ?
M. le Président, cela ne vous étonne-t-il pas de constater que tous ceux qui étaient proches de vous qui vous considéraient comme leur père, qui vous respectaient par-dessus tout, ont dû se retirer par dépit ou par frustration, même si certains sont revenus pour ne pas céder la place aux opportunistes, je pourrais citer Soplhie Ndiaye Cissokho, feu Fara Ndiaye, Souleymane Ndiaye, Jean Paul Dias, Ousmane Ngom, Seynabou ka Diallo, Aminata Tall, Idrissa Seck, Serigne Diop, et j’en passe…. Et qui reste autour de vous ? Je vous donne ma réponse : C’est ceux qui hier, quand nous collions nos affiches, nous envoyaient leurs nervis, ceux qui vous affublaient de prénoms tonitruants et désobligeants, irrespectueux et à la limite indécents, bref, ceux qui vous vouaient aux gémonies, c’est ceux-là aujourd’hui qui vous affirment que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » car c’est ce que vous voulez entendre.
M. le Président, M. le Secrétaire général du PDS regardez autour de vous, jetez un regard circulaire sur votre Secrétariat National, sur votre Comité Directeur, sur votre Conseil des Ministres, discernez ceux qui vous veulent du bien (détectez ceux qui, après avoir rempli leur compte bancaire, hésiterons à voter pour vous une fois dans l’isoloir), parlez à ceux qui oseront vous dire la vérité, cette vérité est sur les lèvres des Sans Voix « Le Sénégal s’effondre, et nous avec ! »
Mme Diallo Seynabou Ka
Formateur/Chercheur à la
FASTEF (UCAD)
Tél: 77 369 28 31
Email: seynabou.ka.diallo@gmail.com