Homme politique, favori actuel à l’élection de 2024 au Sénégal,
Cher Ousmane Sonko,
Un cousin t’écrit pour te manifester toute la compassion et la solidarité dans l’épreuve divine qui vient de s’abattre sur ta personne. En référence aux racines de nos valeurs socio-culturelles, la prison est une chose que l’individu ne doit pas souhaiter, même à son pire ennemi mortel.
Elle est considérée comme extrême parmi les sanctions sur terre que le jugement non dernier, que nous les mortels, rendons les uns contre les autres. Tu peux imaginer alors, toute la peine que ton cousin sérère, ressent devant son écran, pour t’adresser ces lignes. Heureusement, de par Son Pouvoir Unique, ALLAH a donné à l’être humain seul, un pouvoir pour rendre toute épreuve aussi légère que le zéphyr.
En effet, Gandhi disait qu’on ne pouvait pas l’emprisonner parce qu’au même moment dans la geôle où il était physiquement présent, personne ne pouvait l’empêcher de faire son activité préférée. Celle qui consistait à donner son cours en amphithéâtre à ses étudiants, grâce à la puissance de la force de ce pouvoir, qui est la « conscience de soi ».
Alors, cher cousin, je ne doute pas une seule seconde de ta capacité à survivre et à surmonter cette parenthèse de ta vie et de ta carrière politique. J’avais bien voulu, il y a quatre mois environ, échanger avec toi sur beaucoup de questions afférentes à la situation politique de notre cher pays, mais ton protocole n’avait pas hélas donné suite à ma première et unique demande d’audience pour te rencontrer. Mais, qu’à cela ne tienne, l’homme politique que tu es, m’intéresse. Je l’assume.
J’ai retenu une de tes déclarations qui a fini de me convaincre de te considérer comme un citoyen sénégalais, un patriote, un candidat à l’élection présidentielle, avec qui on peut compter pour l’avènement d’un vrai changement au Sénégal. Tes militants et toi, parlez souvent du « projet », je ne l’ai pas certes lu intégralement, même presque pas lu, j’en ai juste un aperçu mais je pense que sa pertinence, sa promesse de succès au bénéfice de la République du Sénégal, réside dans ton engagement à « servir et seulement servir ton pays, sans même attendre de salaire ni quoi que ce soit ».
Il s’agit là, d’un don de soi lorsque tu dis « Je suis prêt à donner ma vie pour le Sénégal », mais aussi d’une ambition politique juste pour servir son pays, une vision de l’action politique qui manque au Sénégal, où la grande majorité de ceux qui détiennent le pouvoir politique ou juste choisissent un camp politique, ne cherchent que le ‘’Ngour’’ pour bien se servir et servir leurs affidés. Il en est ainsi depuis plus de 60 ans. Il est temps que l’on change de paradigme, si nous voulons travailler pour le peuple qui est le seul dépositaire du pouvoir qu’il délègue à ses mandants. Aujourd’hui, la mal gouvernance est érigée en règle de gestion des affaires.
Ainsi, le principal problème prioritaire à prendre en charge dans l’offre programmatique pour la présidentielle du 25 février 2024, est la rectification de la gouvernance publique au Sénégal. Et c’est ça, à mon avis, la quintessence du « projet ». Mon Cher Ousmane, des Sénégalais sont de plus en nombreux pour ne pas dire largement majoritaires dans le pays, à militer pour l’avènement d’une gouvernance sobre et vertueuse tant chantée et vendue naguère et ils ne vont pas et ne doivent pas abdiquer.
L’engagement continue, dans toute sa fermeté. Et il faut qu’on y arrive, parce que nous le pouvons, le Sénégal peut y arriver d’autant que l’espoir suscité devient de plus en plus grand. Permets-moi, cher cousin, juste de rappeler un conseil d’un homme intègre que tu cites souvent et qui s’appelait Thomas Sankara : « Les héros morts ne servent plus à rien ». Mieux, la classification de la résistance en Afrique face aux colons, donne un échec à l’ensemble des résistances armées et un succès à toutes les résistances pacifiques, dont celle de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, qui est particulièrement éclatant et irréversible.
Mais, la résistance pacifique demande aussi beaucoup plus de courage, d’endurance, d’intelligence, de stratégie et de patience…, évidemment, je ne doute pas une seule seconde que ces qualités existent en toi. Tu en as en bandoulière et elles finiront par vaincre, nonobstant les accusations, persécutions, brimades, séquestrations et privations de libertés.
Monsieur le candidat,
je te considère comme un citoyen du même bord pour l’avènement du changement de gouvernement tant rêvé et attendu par les millions de Sénégalais en 2024, et fort de ce qui est dit plus haut, rien ne doit anéantir, où que tu sois, ton rôle dans ces échéances cruciales pour la suite de notre République. « Focus 2024 », et dès maintenant et à chaque instant, il faut bien identifier les options et actions qui font rester sur ce focus. Que cette lettre te trouve cher cousin, en très bonne santé avec la quiétude du cœur, ne m’oublie pas dans tes prières. Dieu est avec les endurants et les patients.
Fraternellement,
A bientôt M. Le Président.
Djidiack Faye,
Président du Mouvement pour la Révolution Citoyenne (MRC)
Cher Ousmane Sonko,
Un cousin t’écrit pour te manifester toute la compassion et la solidarité dans l’épreuve divine qui vient de s’abattre sur ta personne. En référence aux racines de nos valeurs socio-culturelles, la prison est une chose que l’individu ne doit pas souhaiter, même à son pire ennemi mortel.
Elle est considérée comme extrême parmi les sanctions sur terre que le jugement non dernier, que nous les mortels, rendons les uns contre les autres. Tu peux imaginer alors, toute la peine que ton cousin sérère, ressent devant son écran, pour t’adresser ces lignes. Heureusement, de par Son Pouvoir Unique, ALLAH a donné à l’être humain seul, un pouvoir pour rendre toute épreuve aussi légère que le zéphyr.
En effet, Gandhi disait qu’on ne pouvait pas l’emprisonner parce qu’au même moment dans la geôle où il était physiquement présent, personne ne pouvait l’empêcher de faire son activité préférée. Celle qui consistait à donner son cours en amphithéâtre à ses étudiants, grâce à la puissance de la force de ce pouvoir, qui est la « conscience de soi ».
Alors, cher cousin, je ne doute pas une seule seconde de ta capacité à survivre et à surmonter cette parenthèse de ta vie et de ta carrière politique. J’avais bien voulu, il y a quatre mois environ, échanger avec toi sur beaucoup de questions afférentes à la situation politique de notre cher pays, mais ton protocole n’avait pas hélas donné suite à ma première et unique demande d’audience pour te rencontrer. Mais, qu’à cela ne tienne, l’homme politique que tu es, m’intéresse. Je l’assume.
J’ai retenu une de tes déclarations qui a fini de me convaincre de te considérer comme un citoyen sénégalais, un patriote, un candidat à l’élection présidentielle, avec qui on peut compter pour l’avènement d’un vrai changement au Sénégal. Tes militants et toi, parlez souvent du « projet », je ne l’ai pas certes lu intégralement, même presque pas lu, j’en ai juste un aperçu mais je pense que sa pertinence, sa promesse de succès au bénéfice de la République du Sénégal, réside dans ton engagement à « servir et seulement servir ton pays, sans même attendre de salaire ni quoi que ce soit ».
Il s’agit là, d’un don de soi lorsque tu dis « Je suis prêt à donner ma vie pour le Sénégal », mais aussi d’une ambition politique juste pour servir son pays, une vision de l’action politique qui manque au Sénégal, où la grande majorité de ceux qui détiennent le pouvoir politique ou juste choisissent un camp politique, ne cherchent que le ‘’Ngour’’ pour bien se servir et servir leurs affidés. Il en est ainsi depuis plus de 60 ans. Il est temps que l’on change de paradigme, si nous voulons travailler pour le peuple qui est le seul dépositaire du pouvoir qu’il délègue à ses mandants. Aujourd’hui, la mal gouvernance est érigée en règle de gestion des affaires.
Ainsi, le principal problème prioritaire à prendre en charge dans l’offre programmatique pour la présidentielle du 25 février 2024, est la rectification de la gouvernance publique au Sénégal. Et c’est ça, à mon avis, la quintessence du « projet ». Mon Cher Ousmane, des Sénégalais sont de plus en nombreux pour ne pas dire largement majoritaires dans le pays, à militer pour l’avènement d’une gouvernance sobre et vertueuse tant chantée et vendue naguère et ils ne vont pas et ne doivent pas abdiquer.
L’engagement continue, dans toute sa fermeté. Et il faut qu’on y arrive, parce que nous le pouvons, le Sénégal peut y arriver d’autant que l’espoir suscité devient de plus en plus grand. Permets-moi, cher cousin, juste de rappeler un conseil d’un homme intègre que tu cites souvent et qui s’appelait Thomas Sankara : « Les héros morts ne servent plus à rien ». Mieux, la classification de la résistance en Afrique face aux colons, donne un échec à l’ensemble des résistances armées et un succès à toutes les résistances pacifiques, dont celle de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, qui est particulièrement éclatant et irréversible.
Mais, la résistance pacifique demande aussi beaucoup plus de courage, d’endurance, d’intelligence, de stratégie et de patience…, évidemment, je ne doute pas une seule seconde que ces qualités existent en toi. Tu en as en bandoulière et elles finiront par vaincre, nonobstant les accusations, persécutions, brimades, séquestrations et privations de libertés.
Monsieur le candidat,
je te considère comme un citoyen du même bord pour l’avènement du changement de gouvernement tant rêvé et attendu par les millions de Sénégalais en 2024, et fort de ce qui est dit plus haut, rien ne doit anéantir, où que tu sois, ton rôle dans ces échéances cruciales pour la suite de notre République. « Focus 2024 », et dès maintenant et à chaque instant, il faut bien identifier les options et actions qui font rester sur ce focus. Que cette lettre te trouve cher cousin, en très bonne santé avec la quiétude du cœur, ne m’oublie pas dans tes prières. Dieu est avec les endurants et les patients.
Fraternellement,
A bientôt M. Le Président.
Djidiack Faye,
Président du Mouvement pour la Révolution Citoyenne (MRC)