Maître,
Jadis le libéralisme que vous prôniez était basé sur la liberté d’expression des individus, le respect du droit, du pluralisme et la valorisation du mérite comme fondement de la hiérarchie. Vous avez fait 27 ans d’opposition où vous avez clamé haut et fort votre opposition à toute forme d’oppression et de dévolution non démocratique du pouvoir. Vous représentiez l’espoir de tout un peuple qui avait une confiance totale à votre idéologie.
Maître, le libéralisme que vous défendiez, que nous défendons est celui qui s’oppose à toutes doctrines holistes et qui place l’individu au centre de toute aspiration.
Maître, notre courant politique est actuellement impopulaire, notre aura s’est effritée.
Les Sénégalais sont déçus de votre politique!
A qui la faute ?
Vous êtes le seul responsable des dérives du PDS car vous avez trahi les fondements de notre obédience basée sur la démocratie et le respect de l’individu.
Ayant accédé au pouvoir vous avez commencé par vous séparer des leaders qui ont soutenu l’alternance. Ce projet d’alternance auquel les Sénégalais avaient porté un grand espoir de renaissance s’est vu jeté aux orties. Vous avez écarté aussi du pouvoir tous vos anciens compagnons de lutte avec qui vous aviez nourri les mêmes rêves pour un Sénégal meilleur où chaque citoyen pourrait regarder l’avenir comme une réelle perspective de progrès.
Actuellement votre entourage est composé exclusivement de vos anciens détracteurs, instigateurs de toutes sortes de grenouillage pour vous diviser avec vos camarades de lutte. Vous n’ignorez certainement pas que vos nouveaux amis seront les premiers à prendre la poudre d’escampette le jour de votre chute. Ils ne vous défendront pas. Ils vous abandonneront comme ils ont eu à le faire en 2000 avec leurs anciens leaders et s’en iront déposer leurs bagages dans des pâturages plus verdoyants.
En trahissant vos anciens compagnons de lutte vous vous êtes trahi et bien évidemment vous êtes devenu l’ombre de vous-même : un vieux dirigeant vomi, seul face à ses illusions perdues !
Vous avez échoué sur beaucoup de plans mais vous avez le mérite d’avoir réussi un exploit salutaire : « vous mettre les sénégalais à dos ». Quelle triste fin !
Maître, le Sénégal traverse actuellement une crise socio-économique incommensurable.
Les sénégalais sont fatigués de la cherté des denrées de première nécessité.
Les sénégalais sont fatigués des coupures intempestives du courant qui est vecteur de développement.
Les sénégalais sont fatigués des scandales financiers et du gaspillage des deniers publics orchestrés par vos acolytes.
Les sénégalais sont fatigués des pénuries de gaz, de riz, de sucre etc.
Les sénégalais sont fatigués des tripatouillages de la constitution et des remaniements incessants.
Bref les sénégalais sont fatigués de vous. Vous gérez le Sénégal de la même façon qu’un « vieux Diawara » gère sa marmaille et ses 4 épouses ! Hilarant ? Certainement pas pour le peuple qui mérite plus de considération.
Que faire ?
La seule solution louable est d’organiser des primaires au sein du PDS et de partir par la grande porte comme votre prédécesseur qui a eu le courage et la clairvoyance de rendre le tablier à temps. Mandela qui avait tous les honneurs pour rester Président à vie a eu la grandeur de céder sa place à un autre. Il en est sorti grandi et est entré à jamais dans le Panthéon des grands hommes africains. En voulant vous accrocher à votre siège vaille que vaille, vous risquez d’avoir un sort semblable à celui de Bonaparte à Waterloo.
Ceux qui cautionnent votre candidature pour les prochaines élections ne vous aiment pas et ne se soucient guère de ce que les générations futures retiendront de votre règne. Votre aura s’est amenuisée aussi bien au sein du PDS qu’au sein de la jeunesse. Cette jeunesse qui avait placé un espoir inouï en vous.
Nous les libéraux authentiques nous n’accepterons plus d’être laissés en rade et de voir notre parti que nous avons construit brique après brique être dirigé par des parvenus de dernières minutes qui ont pour seul objectif l’enrichissement illicite.
Nous n’acceptons pas non plus tout processus de dévolution non démocratique du pouvoir parce que le libéralisme auquel nous croyons place le mérite comme seul source de progrès. Les sénégalais ont le droit de choisir leur Président dans le cadre d’élection libre dénouée de toute fraude. Nous sommes les garants de la survie de notre doctrine que nous défendrons avec ferveur.
Nous n’acceptons pas que vous soyez le prochain candidat du PDS. Pour l’intérêt de notre Pays, nous nous opposons farouchement à votre candidature. Cette bataille sera menée au sein de notre famille libérale avec véhémence et dignité.
Il est des moments où chaque homme doit avoir la grandeur de faire une rétrospective de ses actions et rectifier le tir. Partez à temps car demain sera trop tard !
Maria DERAISME FALL
Dakar, le 04/10/2010
Jadis le libéralisme que vous prôniez était basé sur la liberté d’expression des individus, le respect du droit, du pluralisme et la valorisation du mérite comme fondement de la hiérarchie. Vous avez fait 27 ans d’opposition où vous avez clamé haut et fort votre opposition à toute forme d’oppression et de dévolution non démocratique du pouvoir. Vous représentiez l’espoir de tout un peuple qui avait une confiance totale à votre idéologie.
Maître, le libéralisme que vous défendiez, que nous défendons est celui qui s’oppose à toutes doctrines holistes et qui place l’individu au centre de toute aspiration.
Maître, notre courant politique est actuellement impopulaire, notre aura s’est effritée.
Les Sénégalais sont déçus de votre politique!
A qui la faute ?
Vous êtes le seul responsable des dérives du PDS car vous avez trahi les fondements de notre obédience basée sur la démocratie et le respect de l’individu.
Ayant accédé au pouvoir vous avez commencé par vous séparer des leaders qui ont soutenu l’alternance. Ce projet d’alternance auquel les Sénégalais avaient porté un grand espoir de renaissance s’est vu jeté aux orties. Vous avez écarté aussi du pouvoir tous vos anciens compagnons de lutte avec qui vous aviez nourri les mêmes rêves pour un Sénégal meilleur où chaque citoyen pourrait regarder l’avenir comme une réelle perspective de progrès.
Actuellement votre entourage est composé exclusivement de vos anciens détracteurs, instigateurs de toutes sortes de grenouillage pour vous diviser avec vos camarades de lutte. Vous n’ignorez certainement pas que vos nouveaux amis seront les premiers à prendre la poudre d’escampette le jour de votre chute. Ils ne vous défendront pas. Ils vous abandonneront comme ils ont eu à le faire en 2000 avec leurs anciens leaders et s’en iront déposer leurs bagages dans des pâturages plus verdoyants.
En trahissant vos anciens compagnons de lutte vous vous êtes trahi et bien évidemment vous êtes devenu l’ombre de vous-même : un vieux dirigeant vomi, seul face à ses illusions perdues !
Vous avez échoué sur beaucoup de plans mais vous avez le mérite d’avoir réussi un exploit salutaire : « vous mettre les sénégalais à dos ». Quelle triste fin !
Maître, le Sénégal traverse actuellement une crise socio-économique incommensurable.
Les sénégalais sont fatigués de la cherté des denrées de première nécessité.
Les sénégalais sont fatigués des coupures intempestives du courant qui est vecteur de développement.
Les sénégalais sont fatigués des scandales financiers et du gaspillage des deniers publics orchestrés par vos acolytes.
Les sénégalais sont fatigués des pénuries de gaz, de riz, de sucre etc.
Les sénégalais sont fatigués des tripatouillages de la constitution et des remaniements incessants.
Bref les sénégalais sont fatigués de vous. Vous gérez le Sénégal de la même façon qu’un « vieux Diawara » gère sa marmaille et ses 4 épouses ! Hilarant ? Certainement pas pour le peuple qui mérite plus de considération.
Que faire ?
La seule solution louable est d’organiser des primaires au sein du PDS et de partir par la grande porte comme votre prédécesseur qui a eu le courage et la clairvoyance de rendre le tablier à temps. Mandela qui avait tous les honneurs pour rester Président à vie a eu la grandeur de céder sa place à un autre. Il en est sorti grandi et est entré à jamais dans le Panthéon des grands hommes africains. En voulant vous accrocher à votre siège vaille que vaille, vous risquez d’avoir un sort semblable à celui de Bonaparte à Waterloo.
Ceux qui cautionnent votre candidature pour les prochaines élections ne vous aiment pas et ne se soucient guère de ce que les générations futures retiendront de votre règne. Votre aura s’est amenuisée aussi bien au sein du PDS qu’au sein de la jeunesse. Cette jeunesse qui avait placé un espoir inouï en vous.
Nous les libéraux authentiques nous n’accepterons plus d’être laissés en rade et de voir notre parti que nous avons construit brique après brique être dirigé par des parvenus de dernières minutes qui ont pour seul objectif l’enrichissement illicite.
Nous n’acceptons pas non plus tout processus de dévolution non démocratique du pouvoir parce que le libéralisme auquel nous croyons place le mérite comme seul source de progrès. Les sénégalais ont le droit de choisir leur Président dans le cadre d’élection libre dénouée de toute fraude. Nous sommes les garants de la survie de notre doctrine que nous défendrons avec ferveur.
Nous n’acceptons pas que vous soyez le prochain candidat du PDS. Pour l’intérêt de notre Pays, nous nous opposons farouchement à votre candidature. Cette bataille sera menée au sein de notre famille libérale avec véhémence et dignité.
Il est des moments où chaque homme doit avoir la grandeur de faire une rétrospective de ses actions et rectifier le tir. Partez à temps car demain sera trop tard !
Maria DERAISME FALL
Dakar, le 04/10/2010