Certes, nous n’en sommes pas arrivés à ce stade, mais les actes posés par vous laissent présager que nous risquons de ne point y échapper. Pour cause, les derniers événements à Sangalkam, qui ont hélas conduit à la mort de Malick BA sont les prémices des lendemains de répression, d’injustice et d’arbitraire qui risquent, si vous ne faites pas montre de lucidité, d’être le lot quotidien de nos compatriotes ; Compatriotes qui au demeurant, ont cru en votre parti vous confiant ainsi les rênes de notre destinée. Cette confiance s’est aujourd’hui traduite par un désenchantement total. D’où ce ras-le bol ambiant dans toutes les couches sociales. Car, nos priorités semblent être différentes, voire contraires des vôtres, lesquelles sont politiciennes au sens premier du terme. Nous en sommes arrivés à un point où même les corps (police, gendarmerie) qui, jadis étaient reconnus et respectés de tous sont devenus votre fer de lance pour servir de tremplin pour 2012 obligeant la population à manifester une défiance chronique à leurs égards.
Vous avez affirmé : « Personne n’a le droit de s’attaquer aux institutions de l’Etat comme une caserne de gendarmerie. Et que vous veillerez à ce que « les symboles de l’Etat soient respectés par les citoyens. » Que nenni, à une loi injuste nul n’est tenu d’obéir. Loin mon but, de légitimer les actes de violence voire de vandalisme à l’encontre des forces de police et de gendarmerie. Mais quand ces forces sont instrumentalisées dans le seul dessein de réprimer et de brimer la population. Celle-ci a le droit, mais surtout le devoir de s’indigner notamment par le biais des manifestations.
En outre, vous avez dit que ce sont les habitants qui sont demandeurs des délégations spéciales. Cependant, l’exemple de Sangalkam est révélateur du fait que la population soi-disant demandeuse, voire « quémandeuse » de l’instauration des délégations spéciales a réélu son PCR à deux reprises rendant de fait, vaines les tentatives de confiscation du pouvoir. Je poursuivrais pour dire qu’il y a deux formes de leaders : Celui qui est assis sur le fauteuil pour surveiller son pouvoir et celui qui est sur le pouvoir pour surveiller son fauteuil. Nul besoin de vous catégoriser car vous l’avez si bien fait en affirmant que vous veillerez à préserver votre victoire en gagnant avec fermeté.
Enfin, Monsieur le ministre, la règle aurait voulu en lieu et place de votre « je ne regrette rien » à l’égard du défunt et de la famille éplorée d’utiliser des propos humains, apaisants et empreints de grandeur. J’ose espérer que justice sera faite, que le meurtrier du jeune Malick BA sera puni et qu’on ne tentera pas d’acheter le silence et la dignité de cette modeste famille à coup de millions.
Bien à vous !
Mamadou Lamine KANE
kane-lamine@hotmail.fr
Sociologue
Vous avez affirmé : « Personne n’a le droit de s’attaquer aux institutions de l’Etat comme une caserne de gendarmerie. Et que vous veillerez à ce que « les symboles de l’Etat soient respectés par les citoyens. » Que nenni, à une loi injuste nul n’est tenu d’obéir. Loin mon but, de légitimer les actes de violence voire de vandalisme à l’encontre des forces de police et de gendarmerie. Mais quand ces forces sont instrumentalisées dans le seul dessein de réprimer et de brimer la population. Celle-ci a le droit, mais surtout le devoir de s’indigner notamment par le biais des manifestations.
En outre, vous avez dit que ce sont les habitants qui sont demandeurs des délégations spéciales. Cependant, l’exemple de Sangalkam est révélateur du fait que la population soi-disant demandeuse, voire « quémandeuse » de l’instauration des délégations spéciales a réélu son PCR à deux reprises rendant de fait, vaines les tentatives de confiscation du pouvoir. Je poursuivrais pour dire qu’il y a deux formes de leaders : Celui qui est assis sur le fauteuil pour surveiller son pouvoir et celui qui est sur le pouvoir pour surveiller son fauteuil. Nul besoin de vous catégoriser car vous l’avez si bien fait en affirmant que vous veillerez à préserver votre victoire en gagnant avec fermeté.
Enfin, Monsieur le ministre, la règle aurait voulu en lieu et place de votre « je ne regrette rien » à l’égard du défunt et de la famille éplorée d’utiliser des propos humains, apaisants et empreints de grandeur. J’ose espérer que justice sera faite, que le meurtrier du jeune Malick BA sera puni et qu’on ne tentera pas d’acheter le silence et la dignité de cette modeste famille à coup de millions.
Bien à vous !
Mamadou Lamine KANE
kane-lamine@hotmail.fr
Sociologue