Monsieur le Président,
Tout d’abord, je vous adresse, mes très vives félicitations suite à votre élection à la présidence de la république du Sénégal. En outre, je rends hommage à votre prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, pour sa grandeur d’esprit et son acte salutaire le soir du 25 mars 2012. Je vous adresse cette lettre qui, il y a deux ans, avait été adressée, en partie, à votre prédécesseur pour attirer l’attention sur le sort de notre région, Tambacounda.
La région la plus vaste du Sénégal qu’est Tambacounda possède d’énormes atouts sur le plan agricole. La région naturelle de Tambacounda est une exception géologique dans le pays dont le sous-sol regorge d’importantes ressources minières. Elle possède également des atouts touristiques énormes : le parc Niokolo Koba,
Monsieur le Président,
Malgré toutes ses potentialités réelles, la région de Tambacounda demeure, depuis l’Indépendance, une région enclavée, pauvre et livrée à elle-même.
Le réseau routier de Tambacounda reste l’un des plus faibles du pays. En effet, au Sénégal, les infrastructures et équipements divers se font rares au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la capitale. Avec 6,4 Km de routes classées pour 100 Km², la région de Tambacounda est la deuxième plus faible densité routière du pays. En plus, elle est la région la plus démunie concernant les routes revêtues (1,2 Km pour 100 Km) » dont une bonne partie reste impraticable ou difficilement praticable. En somme, les réseaux routiers intra-urbains et interurbains demeurent défectueux sur toute la région.
Cette situation entrave le développement économique et social de la région et empêche à la région de jouer son rôle de carrefour (mitoyenne avec quatre pays de la sous-région et quatre régions du Sénégal).
Monsieur le Président,
La région de Tambacounda a un besoin urgent d’être désenclavée. Les activités industrielles sont quasi inexistantes, les entités administratives sont faibles, les populations sont très pauvres et le chômage est endémique. Sommes-nous condamnés à rester dans l’exclusion, l’enclavement et la pauvreté ?
Je pense que la réponse est non ! La solution est politique, comme l’a dit le Général De Gaulle, « l’aménagement du territoire est d’abord une politique avant d’être une technique ». La région a besoin d’une université, des lycées, des centres de formations professionnelles, de centres de santé donc plus d’investissements venant de l’Etat.
En votre qualité du Premier aménageur du pays, nous espérons que vous saurez prendre la décision idoine pour faire sortir la région de ses difficultés. Actuellement ses populations ne parviennent à survivre, en partie, que grâce à l’envoi des capitaux issus de l’immigration.
Monsieur le Président,
À l’instar des autres régions du pays, la région de Tambacounda a plus que besoin d’attention et d’investissements immédiats.
Au regard de tout ce qui précède, il me semble nécessaire que des mesures urgentes devraient être prises pour faire de Tambacounda une région émergente au grand bonheur de ses enfants et de la population sénégalaise dans sa totalité. Nous autres tambacoundois avons le sentiment de n’avoir comptés aux yeux des chefs d’Etat passés que pendant les périodes électorales. Nous espérons que vous mettrez fin à cette situation fâcheuse.
Monsieur le Président, veuillez recevoir mes plus hautes considérations.
Dr Seydou KANTE
Président de l’association « Tamba Initiatives »
Paris, France.
seydoo@hotmail.com
Tout d’abord, je vous adresse, mes très vives félicitations suite à votre élection à la présidence de la république du Sénégal. En outre, je rends hommage à votre prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, pour sa grandeur d’esprit et son acte salutaire le soir du 25 mars 2012. Je vous adresse cette lettre qui, il y a deux ans, avait été adressée, en partie, à votre prédécesseur pour attirer l’attention sur le sort de notre région, Tambacounda.
La région la plus vaste du Sénégal qu’est Tambacounda possède d’énormes atouts sur le plan agricole. La région naturelle de Tambacounda est une exception géologique dans le pays dont le sous-sol regorge d’importantes ressources minières. Elle possède également des atouts touristiques énormes : le parc Niokolo Koba,
Monsieur le Président,
Malgré toutes ses potentialités réelles, la région de Tambacounda demeure, depuis l’Indépendance, une région enclavée, pauvre et livrée à elle-même.
Le réseau routier de Tambacounda reste l’un des plus faibles du pays. En effet, au Sénégal, les infrastructures et équipements divers se font rares au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la capitale. Avec 6,4 Km de routes classées pour 100 Km², la région de Tambacounda est la deuxième plus faible densité routière du pays. En plus, elle est la région la plus démunie concernant les routes revêtues (1,2 Km pour 100 Km) » dont une bonne partie reste impraticable ou difficilement praticable. En somme, les réseaux routiers intra-urbains et interurbains demeurent défectueux sur toute la région.
Cette situation entrave le développement économique et social de la région et empêche à la région de jouer son rôle de carrefour (mitoyenne avec quatre pays de la sous-région et quatre régions du Sénégal).
Monsieur le Président,
La région de Tambacounda a un besoin urgent d’être désenclavée. Les activités industrielles sont quasi inexistantes, les entités administratives sont faibles, les populations sont très pauvres et le chômage est endémique. Sommes-nous condamnés à rester dans l’exclusion, l’enclavement et la pauvreté ?
Je pense que la réponse est non ! La solution est politique, comme l’a dit le Général De Gaulle, « l’aménagement du territoire est d’abord une politique avant d’être une technique ». La région a besoin d’une université, des lycées, des centres de formations professionnelles, de centres de santé donc plus d’investissements venant de l’Etat.
En votre qualité du Premier aménageur du pays, nous espérons que vous saurez prendre la décision idoine pour faire sortir la région de ses difficultés. Actuellement ses populations ne parviennent à survivre, en partie, que grâce à l’envoi des capitaux issus de l’immigration.
Monsieur le Président,
À l’instar des autres régions du pays, la région de Tambacounda a plus que besoin d’attention et d’investissements immédiats.
Au regard de tout ce qui précède, il me semble nécessaire que des mesures urgentes devraient être prises pour faire de Tambacounda une région émergente au grand bonheur de ses enfants et de la population sénégalaise dans sa totalité. Nous autres tambacoundois avons le sentiment de n’avoir comptés aux yeux des chefs d’Etat passés que pendant les périodes électorales. Nous espérons que vous mettrez fin à cette situation fâcheuse.
Monsieur le Président, veuillez recevoir mes plus hautes considérations.
Dr Seydou KANTE
Président de l’association « Tamba Initiatives »
Paris, France.
seydoo@hotmail.com