Serigne Bi, vous êtes un marabout-politicien, le guide moral d’un parti, vous êtes un leader d’opinion, vous avez des talibés citoyens sénégalais qui sont misérablement victimes d’un système mafieux et d’une gestion dilettante des affaires de l’Etat, contrairement aux principes fondamentaux du mouridisme dont vous êtes un des gardiens. Cautionner la politique du président ou de recommander le report et le couplage des élections constituent à mes yeux une forfaiture.
Serigne Bi, les talibés ne se retrouvent plus dans ce milieu auquel jadis étaient le premier et le dernier recours ou la vérité jaillie, la probité règne, la rectitude prime sur toutes les courbures.
Le « niggeul » religieux se confond parfois avec le « niggeul » politique comme le marabout s’égale avec le politicien par des ruses, des « wakh wakhat » comme le vieux.
Serigne Bi, vous avez des mannes financières importantes, des moyens matériels et humains pour venir en aider les désœuvrés, les pauvres au moment ou les inondations perturbent cette tranquillité minime du bas peuple, aucun geste aucun décaissement n’a été fait aucune visite pour consoler les agonisants, à part de faire des sorties politiques qui indisposent tout le monde.
Serigne Bi, cette lettre n’est rien d’autre que les confessions d’un talibé dépourvu d’attention de la part d’un guide.
En vous interpellant Serigne Bi, j’interpelle tous les autres marabouts qui se sont reconvertis en politique pour dévoyer la fonction ou se tromper de mission.
Khadimly@live.fr
Serigne Bi, les talibés ne se retrouvent plus dans ce milieu auquel jadis étaient le premier et le dernier recours ou la vérité jaillie, la probité règne, la rectitude prime sur toutes les courbures.
Le « niggeul » religieux se confond parfois avec le « niggeul » politique comme le marabout s’égale avec le politicien par des ruses, des « wakh wakhat » comme le vieux.
Serigne Bi, vous avez des mannes financières importantes, des moyens matériels et humains pour venir en aider les désœuvrés, les pauvres au moment ou les inondations perturbent cette tranquillité minime du bas peuple, aucun geste aucun décaissement n’a été fait aucune visite pour consoler les agonisants, à part de faire des sorties politiques qui indisposent tout le monde.
Serigne Bi, cette lettre n’est rien d’autre que les confessions d’un talibé dépourvu d’attention de la part d’un guide.
En vous interpellant Serigne Bi, j’interpelle tous les autres marabouts qui se sont reconvertis en politique pour dévoyer la fonction ou se tromper de mission.
Khadimly@live.fr