Je suis revenu un autre jour à la Mairie pour m’enquérir si ma demande avait été transmise à la Gendarmerie, ce qui avait été fait le jour même du dépôt. L’officier d’état civil m’a demandé de me rendre à la Gendarmerie et d’y décliner mon identité.
Je me rends aussitôt à la Gendarmerie, quasiment attenante à la Mairie, et je m’y présente. Le gendarme à l’accueil me demande la date de dépôt de la demande et se rend chez le Commandant de Brigade pour voir si le dossier avait été traité. À son retour, le gendarme me dit que le Commandant de Brigade dit n’avoir pas reçu mon dossier. Je retourne chez l’officier d’état civil qui a l’amabilité de se déplacer avec moi jusqu’à la Gendarmerie. Il reconnaît le Gendarme à qui il avait transmis le dossier et celui-ci promet de le rechercher. Je reste en attente. Étant debout dans le couloir, je vois que le gendarme, qui doit s’occuper de moi, était en train de regarder une vidéo sur son smartphone, qu’il commentait avec deux autres gendarmes debout près de son bureau.
Je m’avance alors vers lui et lui demande s’il avait retrouvé mon dossier. Il me répond un brin agacé qu’il avait transmis le dossier à un autre gendarme et que ce dernier ne l’a pas retrouvé. Je lui demande alors s’il a perdu mon dossier. Il me répond que ce n’est pas lui et que le dossier aurait été transmis au bureau du Commandant de Brigade. Je lui rétorque que, pour moi, il importe peu que ce soit lui ou le Commandant de Brigade qui ait égaré mon dossier. Pour moi, c’est la gendarmerie nationale qui a perdu mon dossier.
Je retourne à la Mairie et l’officier d’état civil revient avec moi à la gendarmerie. L’un des gendarmes, qui participait à la causerie sur la vidéo, déclare que j’aurais eu des propos désobligeants envers son collègue. Mais, miraculeusement, mon dossier est aussitôt trouvé et un gendarme m’informe que je serai appelé pour les besoins de l’enquête.
Pour un simple certificat de prise en charge d’un de mes enfants, j’aurais déjà effectué deux déplacements depuis le 8 mars 2019, simplement parce que les gendarmes sont plus occupés à regarder des vidéos privées que de servir les citoyens.
Au niveau de la Gendarmerie de Hann, les demandes des citoyens ne sont pas classés, encore moins avec un numéro d’enregistrement ou un récépissé de dépôt. C’est l’anarchie la plus totale.
Pour la gendarmerie, tout au moins le gendarme commentateur de vidéo privée sur son lieu de travail, le citoyen n’a pas le droit de s’exprimer, encore moins de faire prévaloir ses droits. L’homme en tenue est un Dieu et le citoyen est un vague concept de la Constitution du Sénégal.
Mamadou Ibra KANE
Directeur de publication des quotidiens "STADES" & "SUNULAMB"
Directeur général Kiosk-Express
Administrateur AFRICOME SA
Je me rends aussitôt à la Gendarmerie, quasiment attenante à la Mairie, et je m’y présente. Le gendarme à l’accueil me demande la date de dépôt de la demande et se rend chez le Commandant de Brigade pour voir si le dossier avait été traité. À son retour, le gendarme me dit que le Commandant de Brigade dit n’avoir pas reçu mon dossier. Je retourne chez l’officier d’état civil qui a l’amabilité de se déplacer avec moi jusqu’à la Gendarmerie. Il reconnaît le Gendarme à qui il avait transmis le dossier et celui-ci promet de le rechercher. Je reste en attente. Étant debout dans le couloir, je vois que le gendarme, qui doit s’occuper de moi, était en train de regarder une vidéo sur son smartphone, qu’il commentait avec deux autres gendarmes debout près de son bureau.
Je m’avance alors vers lui et lui demande s’il avait retrouvé mon dossier. Il me répond un brin agacé qu’il avait transmis le dossier à un autre gendarme et que ce dernier ne l’a pas retrouvé. Je lui demande alors s’il a perdu mon dossier. Il me répond que ce n’est pas lui et que le dossier aurait été transmis au bureau du Commandant de Brigade. Je lui rétorque que, pour moi, il importe peu que ce soit lui ou le Commandant de Brigade qui ait égaré mon dossier. Pour moi, c’est la gendarmerie nationale qui a perdu mon dossier.
Je retourne à la Mairie et l’officier d’état civil revient avec moi à la gendarmerie. L’un des gendarmes, qui participait à la causerie sur la vidéo, déclare que j’aurais eu des propos désobligeants envers son collègue. Mais, miraculeusement, mon dossier est aussitôt trouvé et un gendarme m’informe que je serai appelé pour les besoins de l’enquête.
Pour un simple certificat de prise en charge d’un de mes enfants, j’aurais déjà effectué deux déplacements depuis le 8 mars 2019, simplement parce que les gendarmes sont plus occupés à regarder des vidéos privées que de servir les citoyens.
Au niveau de la Gendarmerie de Hann, les demandes des citoyens ne sont pas classés, encore moins avec un numéro d’enregistrement ou un récépissé de dépôt. C’est l’anarchie la plus totale.
Pour la gendarmerie, tout au moins le gendarme commentateur de vidéo privée sur son lieu de travail, le citoyen n’a pas le droit de s’exprimer, encore moins de faire prévaloir ses droits. L’homme en tenue est un Dieu et le citoyen est un vague concept de la Constitution du Sénégal.
Mamadou Ibra KANE
Directeur de publication des quotidiens "STADES" & "SUNULAMB"
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