Tout d’abord, excellence, recevez nos salutations les plus respectueuses. Puisse le Seigneur vous assister dans votre noble et exaltante mission de chef d’Etat. Une mission qui est loin d’une sinécure si l’on sait que tout est urgence au Sénégal. Mais nous ne doutons pas un seul instant de vos capacités à mettre le pays sur les rails du développement. N’est-ce pas que votre slogan est le «yoonou yokkute» (le chemin du véritable développement) ?
Nous autres femmes de la diaspora ne doutons pas de votre volonté de servir le pays avec les fils du Sénégal. Nous ne doutons pas un seul instant que vous voulez fédérer tout le monde. Et que ceux qui se sont expatriés pour mieux servir leur pays font partie de ceux sur qui vous comptez, la nomination de Seynabou Gaye Touré en est la preuve, une femme de la diaspora, promue ministre des Sénégalais de l’extérieur. Nous félicitons Mme le ministre et ne doutons pas un seul instant qu’elle sera à la hauteur de la nouvelle charge qui est la sienne. En tout cas, elle pourra compter sur nous en toutes circonstances.
Monsieur le Président de la République, avec cette nomination, vous prouvez, à la face du monde que les femmes de la diaspora sont d’un dynamisme sans commune mesure sur qui vous comptez. Soyez assuré que les femmes de l’APR-USA que nous sommes apprécient à sa juste valeur cette décision d’une portée symbolique. Dynamique, nous sommes présentes dans tous les secteurs d’activités de l’économie des pays où nous résidons.
Nous vous félicitons, Monsieur le président de la République, de votre clairvoyance et de toutes les décisions que vous avez prises en faveur des sénégalais, mais surtout des femmes de la diaspora. Nous vous disons que nous sommes prêtes à travailler à vos côtés pour un Sénégal émergent.
Voulant être des femmes responsables, d’action et de militantisme participatif, nous apportons notre modeste contribution pour vous permettre de mieux prendre en charge les préoccupations des émigrés. Nous vous demandons ainsi de :
• Faciliter l’achat d’actions par les émigrés dans les entreprises qui doivent être privatisée. Bref, enlever les barrières qui entravent l’investissement des sénégalais de la Diaspora dans les entreprises sénégalaises. Cela nous permet de mieux investir nos revenus, mais aussi nous assurer une retraite dorée, tout en nous permettant de participer au développement de notre pays.
• Faciliter la participation des émigrés dans les appels d’offre pour les marchés de l’Etat. Ne pas toujours privilégier les étrangers. Tout Appel d’offre, vente d’actions ou emprunt obligataire décidé par l’Etat du Sénégal doit être publié dans les ambassades et consulats pour donner aux émigrés l’opportunité d’investir dans leur pays et participer au développement du Sénégal. Il faut donner plus de confiance aux expatriés. Ce qui permet de capter davantage d’investissement pour le rayonnement du pays. En effet, nous pensons qu’il faut appuyer une meilleure politique d’ouverture à l’investissement afin que les expatriés reviennent pour investir et créer des emplois pour les jeunes. Ce qui va permettre de combattre de manière efficace la fuite des compétences et des cerveaux, stimuler plus de recherches, réduire les dépenses liées aux grands travaux d’infrastructures, développer le niveau et la qualité de l’éducation. Mais aussi élever le niveau de la santé primaire et créer plus d’autosuffisance alimentaire. Cela nous amènera à être moins dépendant des pays développés d’où une nécessité de relance dans tous les secteurs de développement.
• Réduire les difficultés d’accès aux crédits et permettre aux émigrés d’investir dans énergies renouvelable (solaire, éolien …)
• Encourager les émigrés à investir dans les petites et moyennes entreprises (Pme) pour aider les populations à sortir de la pauvreté. Ce qui nous permet de mettre à profit nos économies au lieu de les immobiliser à la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS). Cela peut permettre à l’Etat d’avoir plus de sécurité financière pour pouvoir créer d’autres emplois. Les transferts d’argent par les émigrés sont estimés à 200 milliards de CFA par jour. La moitié de ceux qui effectuent ces transferts n’ont aucune garantie de santé-retraite-accident, malgré leur contribution à l’économie du Sénégal à travers les transferts d’argent. Les besoins des immigres ne se limitent pas seulement au logement. Ainsi si la BHS ne peut pas s’ouvrir aux besoins des émigrés, l’on doit chercher à créer une autre banque avec des produits qui répondent aux besoins des sénégalais et qui doit être privatisée à 50%, pour permettre aux émigrés d’y détenir des actions et ainsi s’assurer une retraite paisible.
• Ouvrir des Alliances sénégalaises au niveau des grandes villes où les langues nationales en plus du français pourraient être enseignées. Cela va profiter aux enfants des émigrés, mais aussi aux étrangers qui veulent apprendre nos coutumes ainsi que nos langues. Ces Alliances pourront à la longue s’administrer librement, tout en s’autofinançant. Et cela permet de mieux vendre la destination Sénégal. Ajouter un bureau pour l’éducation dans les ambassades qui seront chargés de coordonner les alliances pour la promotion de nos langues nationales et orienter les jeunes expatriés sénégalais à mieux s’investir dans les filières qui suggèrent la politique de développement.
• Donner des bourses d’études, d’abord aux jeunes sénégalais qui sont déjà expatriés. Cela réduirait les dépenses de l’Etat en matière d’attribution de bourses étrangères, mais aussi va aider les émigrés qui sont obligés de contracter des dettes dans les banques pour permettre à leurs enfants d’avoir un cursus scolaire normal. Une dette qu’ils devront repayer durant toute leur vie. Cette politique va inciter les jeunes émigrés, une fois à la fin de leurs études, de retourner au pays pour participer au développement de la nation. Ils se sentiront, en effet, redevable à l’Etat et vont ainsi faire profiter à la nation des compétences qu’ils auront acquis à partir de la Bourse qui leur a été offerte.
• Encourager le jumelage entre les villes et les universités sénégalaises avec d’autres des pays d’Europe ou des Etats-Unis. Cette forme de coopération pourra favoriser des échanges fructueux.
• Et enfin nous souhaitons que l’anglais soit ajouté dans le cursus de l’école publique depuis le primaire afin d’éviter le découragement des générations à venir une fois immigré dans les pays englophone. C’est un phénomène qui fait que beaucoup de sénégalais ne continuent pas leurs études une fois dans ces pays à cause des exigences linguales avec des diplômes non anglais. Et ceci permettra au sénégalais d’être encore plus compétitifs dès qu’ils arrivent dans ces pays anglophones. C’est quelque chose de très possible à l’image des pays comme la Norvège l’Inde et l’Ethiopie etc. qui apprennent et leurs langues respectives à l’école primaire et aussi l’anglais.
Bref, ce que nous souhaitons, c’est la libéralisation des investissements pour tous les Sénégalais de la diaspora dans tous les domaines, de l’agriculture aux ordures, en passant par le développement des technologies.
Les femmes de la diaspora veulent s’impliquer pour mieux contribuer au développement économique de notre pays, améliorer les conditions de vie et prévenir les migrations et l’exode rural.
Nous pensons que le Conseil Economique, Social et de l’environnement doit se joindre au Ministère des Sénégalais de l’Extérieur pour mieux prendre en charge les préoccupations des émigrés. Le Conseil économique, social et de l’ environnement peut, en effet, être une plateforme pour les émigrés que nous sommes pour mieux faire des propositions aux gouvernants et ainsi apporter un plus-value.
Dans la même veine, les expatriés peuvent aider le ministère du Tourisme à mieux vendre la destination Sénégal.
Nous sommes de ceux qui cherchent ce qu’ils peuvent faire pour le Sénégal et non de ceux qui se demandent ce que le Sénégal peut faire pour eux. Nous savons, Monsieur le Président, l’importance que vous accordez à la diaspora en général et aux femmes en particulier. Nous voulons vous accompagner dans votre mission afin de réduire l’inégalité et hisser le Sénégal parmi les pays émergents.
Adama Diallo
Charge des Femmes APR/ USA
Nous autres femmes de la diaspora ne doutons pas de votre volonté de servir le pays avec les fils du Sénégal. Nous ne doutons pas un seul instant que vous voulez fédérer tout le monde. Et que ceux qui se sont expatriés pour mieux servir leur pays font partie de ceux sur qui vous comptez, la nomination de Seynabou Gaye Touré en est la preuve, une femme de la diaspora, promue ministre des Sénégalais de l’extérieur. Nous félicitons Mme le ministre et ne doutons pas un seul instant qu’elle sera à la hauteur de la nouvelle charge qui est la sienne. En tout cas, elle pourra compter sur nous en toutes circonstances.
Monsieur le Président de la République, avec cette nomination, vous prouvez, à la face du monde que les femmes de la diaspora sont d’un dynamisme sans commune mesure sur qui vous comptez. Soyez assuré que les femmes de l’APR-USA que nous sommes apprécient à sa juste valeur cette décision d’une portée symbolique. Dynamique, nous sommes présentes dans tous les secteurs d’activités de l’économie des pays où nous résidons.
Nous vous félicitons, Monsieur le président de la République, de votre clairvoyance et de toutes les décisions que vous avez prises en faveur des sénégalais, mais surtout des femmes de la diaspora. Nous vous disons que nous sommes prêtes à travailler à vos côtés pour un Sénégal émergent.
Voulant être des femmes responsables, d’action et de militantisme participatif, nous apportons notre modeste contribution pour vous permettre de mieux prendre en charge les préoccupations des émigrés. Nous vous demandons ainsi de :
• Faciliter l’achat d’actions par les émigrés dans les entreprises qui doivent être privatisée. Bref, enlever les barrières qui entravent l’investissement des sénégalais de la Diaspora dans les entreprises sénégalaises. Cela nous permet de mieux investir nos revenus, mais aussi nous assurer une retraite dorée, tout en nous permettant de participer au développement de notre pays.
• Faciliter la participation des émigrés dans les appels d’offre pour les marchés de l’Etat. Ne pas toujours privilégier les étrangers. Tout Appel d’offre, vente d’actions ou emprunt obligataire décidé par l’Etat du Sénégal doit être publié dans les ambassades et consulats pour donner aux émigrés l’opportunité d’investir dans leur pays et participer au développement du Sénégal. Il faut donner plus de confiance aux expatriés. Ce qui permet de capter davantage d’investissement pour le rayonnement du pays. En effet, nous pensons qu’il faut appuyer une meilleure politique d’ouverture à l’investissement afin que les expatriés reviennent pour investir et créer des emplois pour les jeunes. Ce qui va permettre de combattre de manière efficace la fuite des compétences et des cerveaux, stimuler plus de recherches, réduire les dépenses liées aux grands travaux d’infrastructures, développer le niveau et la qualité de l’éducation. Mais aussi élever le niveau de la santé primaire et créer plus d’autosuffisance alimentaire. Cela nous amènera à être moins dépendant des pays développés d’où une nécessité de relance dans tous les secteurs de développement.
• Réduire les difficultés d’accès aux crédits et permettre aux émigrés d’investir dans énergies renouvelable (solaire, éolien …)
• Encourager les émigrés à investir dans les petites et moyennes entreprises (Pme) pour aider les populations à sortir de la pauvreté. Ce qui nous permet de mettre à profit nos économies au lieu de les immobiliser à la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS). Cela peut permettre à l’Etat d’avoir plus de sécurité financière pour pouvoir créer d’autres emplois. Les transferts d’argent par les émigrés sont estimés à 200 milliards de CFA par jour. La moitié de ceux qui effectuent ces transferts n’ont aucune garantie de santé-retraite-accident, malgré leur contribution à l’économie du Sénégal à travers les transferts d’argent. Les besoins des immigres ne se limitent pas seulement au logement. Ainsi si la BHS ne peut pas s’ouvrir aux besoins des émigrés, l’on doit chercher à créer une autre banque avec des produits qui répondent aux besoins des sénégalais et qui doit être privatisée à 50%, pour permettre aux émigrés d’y détenir des actions et ainsi s’assurer une retraite paisible.
• Ouvrir des Alliances sénégalaises au niveau des grandes villes où les langues nationales en plus du français pourraient être enseignées. Cela va profiter aux enfants des émigrés, mais aussi aux étrangers qui veulent apprendre nos coutumes ainsi que nos langues. Ces Alliances pourront à la longue s’administrer librement, tout en s’autofinançant. Et cela permet de mieux vendre la destination Sénégal. Ajouter un bureau pour l’éducation dans les ambassades qui seront chargés de coordonner les alliances pour la promotion de nos langues nationales et orienter les jeunes expatriés sénégalais à mieux s’investir dans les filières qui suggèrent la politique de développement.
• Donner des bourses d’études, d’abord aux jeunes sénégalais qui sont déjà expatriés. Cela réduirait les dépenses de l’Etat en matière d’attribution de bourses étrangères, mais aussi va aider les émigrés qui sont obligés de contracter des dettes dans les banques pour permettre à leurs enfants d’avoir un cursus scolaire normal. Une dette qu’ils devront repayer durant toute leur vie. Cette politique va inciter les jeunes émigrés, une fois à la fin de leurs études, de retourner au pays pour participer au développement de la nation. Ils se sentiront, en effet, redevable à l’Etat et vont ainsi faire profiter à la nation des compétences qu’ils auront acquis à partir de la Bourse qui leur a été offerte.
• Encourager le jumelage entre les villes et les universités sénégalaises avec d’autres des pays d’Europe ou des Etats-Unis. Cette forme de coopération pourra favoriser des échanges fructueux.
• Et enfin nous souhaitons que l’anglais soit ajouté dans le cursus de l’école publique depuis le primaire afin d’éviter le découragement des générations à venir une fois immigré dans les pays englophone. C’est un phénomène qui fait que beaucoup de sénégalais ne continuent pas leurs études une fois dans ces pays à cause des exigences linguales avec des diplômes non anglais. Et ceci permettra au sénégalais d’être encore plus compétitifs dès qu’ils arrivent dans ces pays anglophones. C’est quelque chose de très possible à l’image des pays comme la Norvège l’Inde et l’Ethiopie etc. qui apprennent et leurs langues respectives à l’école primaire et aussi l’anglais.
Bref, ce que nous souhaitons, c’est la libéralisation des investissements pour tous les Sénégalais de la diaspora dans tous les domaines, de l’agriculture aux ordures, en passant par le développement des technologies.
Les femmes de la diaspora veulent s’impliquer pour mieux contribuer au développement économique de notre pays, améliorer les conditions de vie et prévenir les migrations et l’exode rural.
Nous pensons que le Conseil Economique, Social et de l’environnement doit se joindre au Ministère des Sénégalais de l’Extérieur pour mieux prendre en charge les préoccupations des émigrés. Le Conseil économique, social et de l’ environnement peut, en effet, être une plateforme pour les émigrés que nous sommes pour mieux faire des propositions aux gouvernants et ainsi apporter un plus-value.
Dans la même veine, les expatriés peuvent aider le ministère du Tourisme à mieux vendre la destination Sénégal.
Nous sommes de ceux qui cherchent ce qu’ils peuvent faire pour le Sénégal et non de ceux qui se demandent ce que le Sénégal peut faire pour eux. Nous savons, Monsieur le Président, l’importance que vous accordez à la diaspora en général et aux femmes en particulier. Nous voulons vous accompagner dans votre mission afin de réduire l’inégalité et hisser le Sénégal parmi les pays émergents.
Adama Diallo
Charge des Femmes APR/ USA