Je dis avec force au départ que la solution du problème de l’eau dans le Région de Dakar n’est pas un problème d’ingénieurs loin s’en faut. Ils sont trop forts pour cela. Voyez-vous résoudre le fameux problème « Un dioula dans le livre de calcul au quotidien AURIOL & SEGUIER CM 1/ CM2 est plus difficile. »
Il me plait de le citer car c’est le souvenir du jour où je n’ai pas été mangé à midi à la maison.
A cette époque où l’école était encore l’école ce lieu de référence où on formait des Hommes.
Le maitre était une référence dans la cite. De par son habillement nous arrivions à imaginer l’ambiance dans la salle de classe.
Revenons à notre sujet, Président on ne vous dit pas la vérité.
Aussi j’ai entendu entre autre l’idée la plus saugrenue du siècle pour notre pays, je veux citer le dessalement d’eau de mer. Et puis tout le monde n’a qu’une parole à la bouche : Diversification.
On ne peut résoudre un problème en posant comme solution un autre problème.
J’ai frissonné de peur et a été profondément déçu de nos soit disant matières grises qui vous conseillent et encore une fois.
Il ne faut pas insulter la nature, tous ceux qui ont refusé un don divin l’on payé cher. De grâce ne soyons pas de ceux-là.
Pour votre information, Sachez que le Royaume saoudien dont relief n’est composé que de cailloux sous un soleil de plomb mais avec un riche sous-sol scandaleusement riche en pétrole par exemple ne disposant d’aucun cours d’eau et c’est pourquoi ils possèdent une batterie 13 usines de dessalement régulièrement disposées pour couvrir l’ensemble des villes du Royaume.
Au début des années 80 les scientifiques avaient envisagés d’aller remorquer des icebergs du Pôle sud et de les amener au plus près des côtes saoudiennes afin d’en extraire l’eau douce.
Ce projet a été abandonné au profit du dessalement dans la mesure où ils disposent d’assez d’énergie pour cela,
Monsieur Le Président pour votre part, vous avez déjà entre les mains une patate chaude qu’est la fourniture d’énergie électrique domestique régulière et à suffisance entre les mains et à ce jour aucune solution pérenne n’est pas encore énoncée clairement avec un Dead line daté.
Vous proposer la solution de dessalement équivaut à vous faire un cadeau d’anniversaire d’une boite avec à l’intérieur une vipère. Pour rappel à ceux qui ne savent pas, ou qui ont oublié que l’eau de mer contient en moyenne entre 25 à 35 grammes de sel au litre, selon la région du globe. Ce taux faiblit plus on se rapproche des zones polaires. Cela est très loin de nous.
Selon la méthode de dessalement utilisée on se situe en consommation d’énergie entre 3 et 15 kW par m
Ou trouver cette énergie ?
J’ai évoqué ma honte car à ce jour la seule organisation sous régionale entre états au sud du Sahara qui a atteint ses objectifs
en termes de réussite est L’OMVS dont nous sommes membre fondateur et Dakar abrite le siège social. Le succès de notre organisation réside en la construction entre autre des Barrage anti sel de Diama et hydroélectrique de Manantali qui retient en amont un volume de 11 milliards de m³ d’eau douce.
C’est parce que je veux parler de ce cours d’eau dont notre cher pays porte le nom, qui se constitue exactement à Bafoulabé. Cette bourgade située à quelques 5 km au nord de Mahina. Ville ou le Chemin de fer Dakar-Niger franchi le fleuve Bafing, situe à 90 km après Kayes.
Là, le fleuve Bafing venant du sud (Barrage de Manantali situé à 90km au sud de Mahina ) rencontre le Bakoy venant de l’est et ils vont cheminer ensemble vers l’ouest sur plus de 100km longeant la ville de Kayes jusqu’aux chutes de Felou.
Pourtant il y a là un phénomène dont la nature nous gratifie à savoir que les eaux des deux fleuves se côtoient parallèlement et ne se mélangeront qu’aux chutes de Felou en aval de la ville de Kayes.
Il faudrait qu’une équipe de La RTS aille faire un reportage sur ce site, pour montrer la beauté de l’eau blanche (Bakoy) et L’eau noire (Bafing en bambara) et il se trace une ligne nette de séparation.
La répétition étant pédagogique je rappelle que la construction des barrages de Diama et Manatali et double de la réussite du volet énergie a fini de réguler le cours de ce fleuve, consacrant ainsi l’atteinte des objectifs de réussite de L’OMVS
Ce fleuve qui alimente le Lac de Guiers à partir de Richard Toll la Taouée. Le Lac est long en moyenne de 30 Km et 6 Km dans sa plus grande largeur son volume est estimé à 1 milliard de m³ en moyenne.
Pour rappel le lac de retenue du barrage de Manantali à un volume estime de 11 milliards de m³.
Imaginer que lorsque vous êtes au pied du barrage vous avez une hauteur d’eau de plus de 60m qui
Vous surplombe et est étendu sur plus de 80 km.
C’est le lieu de rendre un hommage aux défunts Présidents Moctar Ould DADA, Léopold Sedar Senghor et au Général Moussa Traoré. (À qui je souhaite longue vie et une bonne santé) Pour leur vision et leur courage.
Je remercie également la communauté des bailleurs de fonds qui ont bien voulu nous accompagner et qui ont donné corps, selon la formule consacrée dans le lanterneau politique sénégalais, à la vision de ces chefs d’Etat.
Cela étant, comment peut-on disposer d’un tel réservoir naturel d’eau douce, au lieu d’en prendre soin et de le mettre à profit aussi bien pour l’alimentation urbaine et ensuite pour l’agriculture qui doit être le moteur de tout développement, et remercier Allah pour cette grâce, on veut se prendre la tête pour se perdre en conjectures au nom d’une soit disant diversification surtout en parlant de désalinisation.
Faisons une simulation par l’absurde par exemple:
Dakar a besoin de 350 000 m³/ jour,
L’évaporation du soleil 100000 m³ / jour
La compagnie sucrière 100000 m³ / jour
Cela donne un cumul de 550000 m³ / jour
A ce rythme il faudra pomper pendant 4 années et 9 mois pour assécher le Lac de Guiers, en absence de crue.
Dieu nous en garde il y a une crue chaque année et des milliards de m³ d’eau vont se perdre dans l’océan atlantique.
Il faudra aussi noter que seul le fleuve Bafing est sous contrôle au Barrage de Manantali. Le Bakoy et la Falémé qui elle est un fleuve de crue débitent toute l’année. De ce fait le Fleuve Sénégal est toujours alimenté.
Pourquoi alors se gêner d’utiliser au maximum ce don Divin. Il faut utiliser l’eau des crues au lieu de la regarder se perdre en mer.
Tout ce qui précède est pour camper le contexte de mon intervention.
QUI C’EST QUI PREFERE L’USINE DE KEUR MOMAR SARR (KMS) A NGNITH ET POURQUOI ????
L’Usine de NGNITH qui a démarrée en juillet 1971 a été conçue pour alimenter les villes de Dakar et St louis.
Le schéma synoptique grave en plexiglas dans la salle dispatching de l’usine le démontre très bien avec :
2 réservoirs de 7500 m³ Thiès
1 réservoir de 7500 m³ St Louis
7 pompes d’eau brutes,
2 bassins de contact
7 bassins décanteurs
1 une bâche d’eau traitée
7 pompes de refoulement couplées à des moteurs Diesel
1 centrale électrique autonome composée de 3 générateurs de 1500 KW
1 transformateur 220/ 6600v avec une ligne HT vers la prise d’eau sur le lac avec l’opération inverse 6600/ 220v
Cela est le projet à terme décrit sur le tableau de commande de l’usine.
Aussi la première phase construite et démarrée est constituée de :
4 pompes d’eau brute (pompes impaires 1-3-5-7)
1 bassin de contact
4 décanteurs
1 bâche d’eau brute
4 pompes de refoulement couplées au diesel (1-3-5-7)
Cela correspondait au besoin de Dakar, à l’époque la ville n’était pas tentaculaire, encombrée par l’exode rurale.
Je me rappelle qu’il nous arrivait de procéder un arrêt du pompage à des heures avancées de la nuit pour cause de débordement des réservoirs de Thiès. Puisqu’à à Dakar, le dispatching du PB précédait tous soir vers 18 h réduction du débit de ce qu’on appelait la vanne pointeau à un débit 600m³/h.
(Cette vanne se trouve à l’angle ouest de la station ELTON en face de l’usine du PTB) je souris quand je passe par là en sachant que des agents de la SDE auront fait toute leur carrière sans avoir à descendre le dessous.
Evidemment l’opération inverse se passait le matin vers 7h au réveil des citadins.
Revenons à notre sujet, j’ai toujours été contre le projet de Keur Momar Sarr, pour plusieurs raisons:
1 /Les deux unités ne sont distantes que de 27 Km à vol d’oiseau
2/ KMS est née en 2004 et a subit des fissures niveau génie civil, On a colmaté puis on a fait l’extension
3 /Pourquoi aucun directeur de la Sones n’a cherché le financement de l’extension de l’usine de N’gnith afin de tirer sa pleine capacité. !!!!
Cela demande le doublement de la conduite bien sûr (celle qui devait alimenter St Louis projet initial)
En termes de coût l’investissement de l’extension de N’gnith serait moindre car toutes les réservations sont faites et attendent la mise en place des équipements.
En calcul élémentaire je voudrais bien que qu’on veuille me faire avaler le prix d’une usine clé en main en comparaison du cumul des prix de la conduite de Guéoul à Nguith ajouter au cout de 3 pompes d’eau brute et 3 pompes de refoulement, avec seulement une extension en génie civil.
Cote énergie électrique aucun investissement car L’usine est autonome en énergie électrique.
A la prise d’eau les emplacements devant accueillir les pompes paires sont recouvertes de tôles d’acier. Il suffit juste de soulever et les mettre en place.
Quand vous regardez une photo de la prise d’eau vous voyez un tuyau obture par une plaque ceci est la sortie du doublement de la conduite d’eau brute devant desservir le 2eme bassin de contact qui est à construire et dont le terrassement est fait et immobilisé par des arbustes.
Il en est de même pour la zone devant abriter les décanteurs, bref tout est prêt pour accueillir l’extension de cette usine.
Ainsi il sera possible d’augmenter la capacité de cette usine de 45%.
Jusqu’au moment où je rédige ces lignes, l’extension de l’usine de Ngnith ne fait partie d’aucun projet dans les tablettes de la Sones.
J’ai parcouru le PLT projet Eau à Long Terme, aucune référence à NGNITH.
A une certaine époque toutes les villes le long de la conduite dénommée ALG 1 avait soif et buvaient de l’eau saumâtre de Sakal/ Louga jusqu'à Thiès avec des pénuries récurrentes.
Pourtant l’eau douce coulait vers Dakar juste en dessous de leurs pieds, vers des Sénégalais de premier choix.
Alors Mr Abdou Diouf ordonna à Mr Samba Yella DIOP ministre de l’hydraulique de l’époque le branchement sur la conduite des tous les villages et villes riveraines de la ALG 1.
Mettant ainsi tous les citoyens égaux à l’accès à l’eau source de vie.
Le résultat est que le déficit en eau à l’arrivée augmente sensiblement. Il s’y ajoute l’avènement de BUD SENEGAL spécialisée dans la culture maraichère d’exportation et d’autres semblables tous dans région de Rufisque / Sebikotane bénéficièrent de branchement dit « maraicher » avec un tarif préférentiel et se trouvant être de gros consommateurs. Résultat encore accroissement du déficit en eau. De ces maraichers nous leur reviendront car il y a une piste pour régler leur problème.
Ceux qui ont choisi le site de KMS ne sont pas des témoins de l’histoire, ils étaient surement à l’école lors de la sècheresse de 1973, le Lac s’étant assèche au point que les camions GMC de la deuxième compagnie des travaux du génie militaire de St louis, sous le commandement d’un certain capitaine nommé Mamadou Keita devenu par la suite Général et CMGA roulaient à vive allure sur cet espace découvert que de mémoire aucun Oualo oualo n’avait jamais vu découvert.
Cependant en 2005/2006 la Sones a procède au changement des équipements de l’usine avec l’utilisation des nouvelles technologies, cela procure une baisse notable de la consommation en énergie électrique dans le fonctionnement de l’usine.
Car au moment de la construction de l’usine, la technique était électrotechnique et aujourd’hui nous sommes au numérique de ce fait les moteurs des pompes d’eau brutes sont économes en courant surtout au démarrage
A partir de cela, je doute de la rentabilité de la centrale électrique qui est utilisée à moins de 50% de sa capacité. Cela fait une provoque une perte de rendement sur le gasoil dépense pour la fourniture de l’énergie électrique. La rentabilité d’un groupe électrogène est effective s’il est charge à 75%.
C’est pourquoi j’ai pensé que l’on pouvait envisager l’augmentation de la puissance de la centrale de N’GNITH construire une ligne de transport pour alimenter KMS et utiliser le raccordement de SENELEC en secours.
Monsieur le Président,
Sans eau pas de vie
Pour le yokoute il faut vivre
Pour vivre il faut se nourrir.
Pour bien vivre il faut produire sa nourriture
La base de la nourriture c’est l’agriculture
Ouvrez le canal du Ferlo ainsi toutes ces étendues de terres seront mise en valeur par une agriculture et un élevage qui ne sera plus de transhumance seuls gages de vous garantir les emplois que vous avez promis.
Couplez cela avec l’emblavement des terres du delta du fleuve, l’autosuffisance sera au rendez-vous et l’exportation sera le nouveau débat.
A votre place je transfère mon Cabinet à (Malla village situe en face KMS et N’gnith pour y aller il faut passer par la digue).Vous êtes dans la communauté rurale de Mbane.
Mr Le Président
Lorsque vous voulez quelque chose de diffèrent, il faut oser et réussir quelque chose de nouveau.
La leçon la plus difficile à apprendre : quels sont les ponts qu’il faut traverser et ceux qu’il faut éviter
On dira que vous êtes fou, mais je puis vous garantir que vous pourriez égaler Franklin Delano Roosevelt, seul président américain à être réélu 4 fois, pourquoi pas ??
La réussite est au bout de l’effort fournit sans compter, avec une abnégation sans limites
L’électeur sénégalais a fini de maitriser le poids de sa carte d’électeur.
L’homme politique sait se veut le peuple, il le crie plus fort que lui. Il n’agit qu’en fonction des prochaines élections.
L’homme d’état sait se veut le peuple et le guide vers cela
Rencontrez et discutez avec votre collègue de la Mauritanie, de votre ambition de tirer le maximum de profit des potentialités de l’eau du fleuve.
Cela sera le vrai acte un de la décentralisation.
Qui a besoin du pape se rend à Rome.
Qui aura besoin du Président ira à Malla.
Tous vos prédécesseurs citadins n’ont rien réglé et même faute même punition.
Et vous changerez la vie rurale et ce sera une première au monde.
Mais ne portez pas de tenue militaire. Faites-vous faire des sahariennes en kaki avec chapeau en raphia c’est ce que Senghor ou Mamadou Dia portaient quand ils menaient des tournées d’économie rurales.
Faites construire une nouvelle Usine des eaux qui va alimenter par une conduite double :
1 Dahra, Linguère, Touba.
2 Diourbel Kaolack Fatick.
Imaginer la population cible que vous allez desservir.
Pour information le gouvernent du Sénégal est en flagrant de détournement d’objectif au sujet de l’énergie électrique de Manantali.
Les bailleurs ont financé pour une agriculture pouvant mener à l’autosuffisance alimentaire.
Le Sénégal devrait pourvoir emblaver 200 000 ha de terre, et La Mauritanie 600 000 ha cela a détermine la clé de repartions de l’énergie nous octroyant 30 % et 20% pour la Mauritanie.
Les 50% restant revenant de faite au Mali qui ne tire aucun bénéfice de l’apport du Barrage de Diama, et de la régulation du cours du fleuve.
En son temps Le Président Diouf avait construire la centrale de Ourossogui pour couvrir le Dande Mayo afin que la population riveraines la ligne haute tension qui allait être construite ne se sente pas frustrées, à l’image des habitants de Sakal à Thiès cites plus haut à propos de la conduite ALG 1.
Ensuite il a été créé la cellule après barrage qui devait s’occuper de la gestion de ce projet d’irrigation des terres arables. Nous attendons toujours.
Je demeure convaincu que le Sénégal a l’obligation de renforcer l’approvisionnement en eau vers Dakar par le triplement de la conduite ALG qui devra être acheminée vers l’usine de Thiaroye. Cela aura pour effet d’alimenter le réservoir du PY de Guédiawaye, toute la banlieue et les nouveaux pole d’habitation de la Zone Keur Massar et vers Kounoune.
Je voudrai ici interpeller la Direction de L’APIX sur les réservations éventuelles dans le cadre de la mise en oeuvre des ouvrages est ce qu’il y aura encore la possibilité de poser une autre canalisation éventuelle vers le PT B? Au cas où !!!!
Parlons un peu des inondations.
Voyez-vous que la surface du Cap Vert est bâti sur plus de 60%, ce qui fait un réceptacle d’eau par les toits des maisons, les cours de celles-ci ciment ou dallées voire carrelles. Pour chaque maison la même configuration fait que toute l’eau de pluie reçue est drainée vers la rue. Ceci est valable pour toutes les maisons de chaque quartiers cela donne que l’eau par gravitation vers s’écouler vers la maison du voisin qui a eu la malchance d’habiter en contre bas. Il est le premier à déménager.
C’est une loi physique primaire. En absence de réseau d’assainissement le résultat a donné la naissance aux différents bassins de rétention.
Autre raison qui a abusé de la naïveté de nos dirigeant de l’époque, c’est le sable de dune de la zone des Parcelles Assainies et Guediawaye qui absorbait toute précipitation mois de 2heures après la pluie, ils ont dû conclure à la non nécessite de système d’assainissement.
GRAVE ERREUR !!!
Dans nos familles nous utilisons le savon de Marseille pour le linge et la vaisselle .Ce produit dont la composition utilise 60% de matière grasse est déversé dans la rue après usage « M’BEDOUME BOUR ». L’automobile est dans tous les foyers et naissent partout des garages sauvages et les huiles de vidanges et autres sont verses à même le sol, ajoutons-y les fosses sceptiques
Avec ce tableau décrit ne soyez pas étonnés que ce était du sable de dune devienne un sable sale gris imperméable à l’eau augmentant ainsi écoulement des eaux vers zones de dépression.
Je le dis parce que l’Etat du Sénégal a toujours faillit en matière de planification, d’aménagement du territoire, et si on y ajoute la boulimie foncière des 12 ans de gestion de Wade, et du PDS, vous voyez ce que je veux dire.
Je parle de conduite et de réservation, car ayant évoqué plus haut les maraichers de Rufisque, et leurs branchements il apparait indispensable d’arrêter de jeter de l’eau douce en mer à chaque hivernage.
Tout le mal ne vient pas pour nuire, nous avons l’obligation de dominer la nature afin d’améliorer nos conditions de vie.
La zone de Guédiawaye et Parcelles assainie datent des années 1972 cela fait une trentaine d’années.
Evidemment si on ajoute à cela l’arrêt des différents forages qui étaient dans le Cap Vert pour cause de pollution, avec comme résultante la remontée de la nappe phréatique qui est très souvent à moins de 2 m selon les Zones.
La fameuse pluie de 250 mm de l’année 2005 a fait déborder le vase, mettant à nu ce que j’ai décrit plus haut.
L’explication des inondations est vite trouvée : La main de l’homme et son comportement qui rejaillit sur lui.
Je sais ce que je dis car ma maison paternelle où j’ai grandi à Thiaroye est envahie par les eaux.
Je n’évoquerai personne mais mon père avant son décès a pu mesurer son erreur de choix de zone d’habitation.
Et puis quoi ? Des hommes ont construit en plein jour des bâtiments sur des zones où pousse du gazon naturel, au nom d’une prétendue sécheresse, comme s’ils avaient reçu décret divin leur disant qu’il ne devrait plus pleuvoir, alors on se tue en lamentations.
Ils n’ont qu’à aller sur le mur dédié à Jérusalem, là ils seront peut être entendu. On ne récolte que ce que l’on a semé.
A chaque fois que j’ai entendu les différents ministres de l’intérieur faire les statistiques du pompage des différents Plans ORSEC, j’avais toujours envie de mettre dans mon froc.
Aussi c’est le lieu de commencer à rentabiliser l’unité de traitement des eaux usées de Cambéréne.
La construction d’une deuxième unité traitement vers la Zone de la Foret classée de Mbao.
(Je fais mention de cette zone la mort dans l’âme car c’est le seul endroit encore disponible où il est encore possible de déployer ce genre d’installation et il pourra a être connexe au marigot de Mbao.)
De grâce Mr le Président que personne ne touche à cette foret pour rien d’autre.
La remise en service de certains forages dans des zones à identifier au pour effet de peser sur le niveau de la nappe.
Le couplage de Cambéréne, d’une nouvelle usine de traitement d’eau usées et des forages remis en service ajoute à l’écrêtage des bassins de retentions, sera pompée et stockée en mixte vers la zone de Sebikotane.
Je dis stockage mixte grâce à un réservoir de grande capacité pour assurer aux maraîchers un approvisionnement régulier en tout temps. Cela permettra de récupérer un volume substantiel d’eau douce pour Dakar.
Ce réservoir devra être aménagé pour déborder afin d’alimenter plusieurs lacs de retenu en escaliers le trop plein va se jeter en mer entre Sendou et Yene.
Tout autour de ces lacs de petites exploitations agricoles ou de de la pisciculture devrait pour se développer.
Mr Le President, il m’a été raconte une anecdote que voici :
Un japonais arrive au Sénégal et a été accueilli par ses futurs collaborateurs qui devaient l’acheminer vers St louis, le long de du trajet il est reste silencieux, et nos amis eux étaient occupés à causer, seulement ou bout d’un certain temps l’un d’eux se retourne vers lui pour s’enquérir de ses nouvelles : Pour réponse il lui dit : «MOI JE NE SUIS PAS CONTENT : ICI IL Y A BEACOUP DE RIEN »
Car le long du trajet Dakar- St louis ce Monsieur ne voit aucune surface agricole .Cela explique que sur 12 mois de l’année nous travaillons 3 mois et nous avons la main tendue pour la plupart et d’autres sont assis sous les arbres durant les 9 mois qui restent.
On peut aimer ou ne pas aimer Wade politiquement s’entend mais je suis d’accord avec lui sur 2 choses au moins : « Il faut travailler, toujours travailler etc…. ensuite la politique des bassins de retentions et des lacs artificiels »
Pour finir je vais évoquer Corneille et emprunter le propos de Don Diegue s’adressant à Rodrigue « Avez-vous du Coeur ? »
Respectueusement
Mamadou DIAGNE
Tonton Diagne
Retraité
Toton.diagne@yahoo.fr
Tel 77 637 22 20
Il me plait de le citer car c’est le souvenir du jour où je n’ai pas été mangé à midi à la maison.
A cette époque où l’école était encore l’école ce lieu de référence où on formait des Hommes.
Le maitre était une référence dans la cite. De par son habillement nous arrivions à imaginer l’ambiance dans la salle de classe.
Revenons à notre sujet, Président on ne vous dit pas la vérité.
Aussi j’ai entendu entre autre l’idée la plus saugrenue du siècle pour notre pays, je veux citer le dessalement d’eau de mer. Et puis tout le monde n’a qu’une parole à la bouche : Diversification.
On ne peut résoudre un problème en posant comme solution un autre problème.
J’ai frissonné de peur et a été profondément déçu de nos soit disant matières grises qui vous conseillent et encore une fois.
Il ne faut pas insulter la nature, tous ceux qui ont refusé un don divin l’on payé cher. De grâce ne soyons pas de ceux-là.
Pour votre information, Sachez que le Royaume saoudien dont relief n’est composé que de cailloux sous un soleil de plomb mais avec un riche sous-sol scandaleusement riche en pétrole par exemple ne disposant d’aucun cours d’eau et c’est pourquoi ils possèdent une batterie 13 usines de dessalement régulièrement disposées pour couvrir l’ensemble des villes du Royaume.
Au début des années 80 les scientifiques avaient envisagés d’aller remorquer des icebergs du Pôle sud et de les amener au plus près des côtes saoudiennes afin d’en extraire l’eau douce.
Ce projet a été abandonné au profit du dessalement dans la mesure où ils disposent d’assez d’énergie pour cela,
Monsieur Le Président pour votre part, vous avez déjà entre les mains une patate chaude qu’est la fourniture d’énergie électrique domestique régulière et à suffisance entre les mains et à ce jour aucune solution pérenne n’est pas encore énoncée clairement avec un Dead line daté.
Vous proposer la solution de dessalement équivaut à vous faire un cadeau d’anniversaire d’une boite avec à l’intérieur une vipère. Pour rappel à ceux qui ne savent pas, ou qui ont oublié que l’eau de mer contient en moyenne entre 25 à 35 grammes de sel au litre, selon la région du globe. Ce taux faiblit plus on se rapproche des zones polaires. Cela est très loin de nous.
Selon la méthode de dessalement utilisée on se situe en consommation d’énergie entre 3 et 15 kW par m
Ou trouver cette énergie ?
J’ai évoqué ma honte car à ce jour la seule organisation sous régionale entre états au sud du Sahara qui a atteint ses objectifs
en termes de réussite est L’OMVS dont nous sommes membre fondateur et Dakar abrite le siège social. Le succès de notre organisation réside en la construction entre autre des Barrage anti sel de Diama et hydroélectrique de Manantali qui retient en amont un volume de 11 milliards de m³ d’eau douce.
C’est parce que je veux parler de ce cours d’eau dont notre cher pays porte le nom, qui se constitue exactement à Bafoulabé. Cette bourgade située à quelques 5 km au nord de Mahina. Ville ou le Chemin de fer Dakar-Niger franchi le fleuve Bafing, situe à 90 km après Kayes.
Là, le fleuve Bafing venant du sud (Barrage de Manantali situé à 90km au sud de Mahina ) rencontre le Bakoy venant de l’est et ils vont cheminer ensemble vers l’ouest sur plus de 100km longeant la ville de Kayes jusqu’aux chutes de Felou.
Pourtant il y a là un phénomène dont la nature nous gratifie à savoir que les eaux des deux fleuves se côtoient parallèlement et ne se mélangeront qu’aux chutes de Felou en aval de la ville de Kayes.
Il faudrait qu’une équipe de La RTS aille faire un reportage sur ce site, pour montrer la beauté de l’eau blanche (Bakoy) et L’eau noire (Bafing en bambara) et il se trace une ligne nette de séparation.
La répétition étant pédagogique je rappelle que la construction des barrages de Diama et Manatali et double de la réussite du volet énergie a fini de réguler le cours de ce fleuve, consacrant ainsi l’atteinte des objectifs de réussite de L’OMVS
Ce fleuve qui alimente le Lac de Guiers à partir de Richard Toll la Taouée. Le Lac est long en moyenne de 30 Km et 6 Km dans sa plus grande largeur son volume est estimé à 1 milliard de m³ en moyenne.
Pour rappel le lac de retenue du barrage de Manantali à un volume estime de 11 milliards de m³.
Imaginer que lorsque vous êtes au pied du barrage vous avez une hauteur d’eau de plus de 60m qui
Vous surplombe et est étendu sur plus de 80 km.
C’est le lieu de rendre un hommage aux défunts Présidents Moctar Ould DADA, Léopold Sedar Senghor et au Général Moussa Traoré. (À qui je souhaite longue vie et une bonne santé) Pour leur vision et leur courage.
Je remercie également la communauté des bailleurs de fonds qui ont bien voulu nous accompagner et qui ont donné corps, selon la formule consacrée dans le lanterneau politique sénégalais, à la vision de ces chefs d’Etat.
Cela étant, comment peut-on disposer d’un tel réservoir naturel d’eau douce, au lieu d’en prendre soin et de le mettre à profit aussi bien pour l’alimentation urbaine et ensuite pour l’agriculture qui doit être le moteur de tout développement, et remercier Allah pour cette grâce, on veut se prendre la tête pour se perdre en conjectures au nom d’une soit disant diversification surtout en parlant de désalinisation.
Faisons une simulation par l’absurde par exemple:
Dakar a besoin de 350 000 m³/ jour,
L’évaporation du soleil 100000 m³ / jour
La compagnie sucrière 100000 m³ / jour
Cela donne un cumul de 550000 m³ / jour
A ce rythme il faudra pomper pendant 4 années et 9 mois pour assécher le Lac de Guiers, en absence de crue.
Dieu nous en garde il y a une crue chaque année et des milliards de m³ d’eau vont se perdre dans l’océan atlantique.
Il faudra aussi noter que seul le fleuve Bafing est sous contrôle au Barrage de Manantali. Le Bakoy et la Falémé qui elle est un fleuve de crue débitent toute l’année. De ce fait le Fleuve Sénégal est toujours alimenté.
Pourquoi alors se gêner d’utiliser au maximum ce don Divin. Il faut utiliser l’eau des crues au lieu de la regarder se perdre en mer.
Tout ce qui précède est pour camper le contexte de mon intervention.
QUI C’EST QUI PREFERE L’USINE DE KEUR MOMAR SARR (KMS) A NGNITH ET POURQUOI ????
L’Usine de NGNITH qui a démarrée en juillet 1971 a été conçue pour alimenter les villes de Dakar et St louis.
Le schéma synoptique grave en plexiglas dans la salle dispatching de l’usine le démontre très bien avec :
2 réservoirs de 7500 m³ Thiès
1 réservoir de 7500 m³ St Louis
7 pompes d’eau brutes,
2 bassins de contact
7 bassins décanteurs
1 une bâche d’eau traitée
7 pompes de refoulement couplées à des moteurs Diesel
1 centrale électrique autonome composée de 3 générateurs de 1500 KW
1 transformateur 220/ 6600v avec une ligne HT vers la prise d’eau sur le lac avec l’opération inverse 6600/ 220v
Cela est le projet à terme décrit sur le tableau de commande de l’usine.
Aussi la première phase construite et démarrée est constituée de :
4 pompes d’eau brute (pompes impaires 1-3-5-7)
1 bassin de contact
4 décanteurs
1 bâche d’eau brute
4 pompes de refoulement couplées au diesel (1-3-5-7)
Cela correspondait au besoin de Dakar, à l’époque la ville n’était pas tentaculaire, encombrée par l’exode rurale.
Je me rappelle qu’il nous arrivait de procéder un arrêt du pompage à des heures avancées de la nuit pour cause de débordement des réservoirs de Thiès. Puisqu’à à Dakar, le dispatching du PB précédait tous soir vers 18 h réduction du débit de ce qu’on appelait la vanne pointeau à un débit 600m³/h.
(Cette vanne se trouve à l’angle ouest de la station ELTON en face de l’usine du PTB) je souris quand je passe par là en sachant que des agents de la SDE auront fait toute leur carrière sans avoir à descendre le dessous.
Evidemment l’opération inverse se passait le matin vers 7h au réveil des citadins.
Revenons à notre sujet, j’ai toujours été contre le projet de Keur Momar Sarr, pour plusieurs raisons:
1 /Les deux unités ne sont distantes que de 27 Km à vol d’oiseau
2/ KMS est née en 2004 et a subit des fissures niveau génie civil, On a colmaté puis on a fait l’extension
3 /Pourquoi aucun directeur de la Sones n’a cherché le financement de l’extension de l’usine de N’gnith afin de tirer sa pleine capacité. !!!!
Cela demande le doublement de la conduite bien sûr (celle qui devait alimenter St Louis projet initial)
En termes de coût l’investissement de l’extension de N’gnith serait moindre car toutes les réservations sont faites et attendent la mise en place des équipements.
En calcul élémentaire je voudrais bien que qu’on veuille me faire avaler le prix d’une usine clé en main en comparaison du cumul des prix de la conduite de Guéoul à Nguith ajouter au cout de 3 pompes d’eau brute et 3 pompes de refoulement, avec seulement une extension en génie civil.
Cote énergie électrique aucun investissement car L’usine est autonome en énergie électrique.
A la prise d’eau les emplacements devant accueillir les pompes paires sont recouvertes de tôles d’acier. Il suffit juste de soulever et les mettre en place.
Quand vous regardez une photo de la prise d’eau vous voyez un tuyau obture par une plaque ceci est la sortie du doublement de la conduite d’eau brute devant desservir le 2eme bassin de contact qui est à construire et dont le terrassement est fait et immobilisé par des arbustes.
Il en est de même pour la zone devant abriter les décanteurs, bref tout est prêt pour accueillir l’extension de cette usine.
Ainsi il sera possible d’augmenter la capacité de cette usine de 45%.
Jusqu’au moment où je rédige ces lignes, l’extension de l’usine de Ngnith ne fait partie d’aucun projet dans les tablettes de la Sones.
J’ai parcouru le PLT projet Eau à Long Terme, aucune référence à NGNITH.
A une certaine époque toutes les villes le long de la conduite dénommée ALG 1 avait soif et buvaient de l’eau saumâtre de Sakal/ Louga jusqu'à Thiès avec des pénuries récurrentes.
Pourtant l’eau douce coulait vers Dakar juste en dessous de leurs pieds, vers des Sénégalais de premier choix.
Alors Mr Abdou Diouf ordonna à Mr Samba Yella DIOP ministre de l’hydraulique de l’époque le branchement sur la conduite des tous les villages et villes riveraines de la ALG 1.
Mettant ainsi tous les citoyens égaux à l’accès à l’eau source de vie.
Le résultat est que le déficit en eau à l’arrivée augmente sensiblement. Il s’y ajoute l’avènement de BUD SENEGAL spécialisée dans la culture maraichère d’exportation et d’autres semblables tous dans région de Rufisque / Sebikotane bénéficièrent de branchement dit « maraicher » avec un tarif préférentiel et se trouvant être de gros consommateurs. Résultat encore accroissement du déficit en eau. De ces maraichers nous leur reviendront car il y a une piste pour régler leur problème.
Ceux qui ont choisi le site de KMS ne sont pas des témoins de l’histoire, ils étaient surement à l’école lors de la sècheresse de 1973, le Lac s’étant assèche au point que les camions GMC de la deuxième compagnie des travaux du génie militaire de St louis, sous le commandement d’un certain capitaine nommé Mamadou Keita devenu par la suite Général et CMGA roulaient à vive allure sur cet espace découvert que de mémoire aucun Oualo oualo n’avait jamais vu découvert.
Cependant en 2005/2006 la Sones a procède au changement des équipements de l’usine avec l’utilisation des nouvelles technologies, cela procure une baisse notable de la consommation en énergie électrique dans le fonctionnement de l’usine.
Car au moment de la construction de l’usine, la technique était électrotechnique et aujourd’hui nous sommes au numérique de ce fait les moteurs des pompes d’eau brutes sont économes en courant surtout au démarrage
A partir de cela, je doute de la rentabilité de la centrale électrique qui est utilisée à moins de 50% de sa capacité. Cela fait une provoque une perte de rendement sur le gasoil dépense pour la fourniture de l’énergie électrique. La rentabilité d’un groupe électrogène est effective s’il est charge à 75%.
C’est pourquoi j’ai pensé que l’on pouvait envisager l’augmentation de la puissance de la centrale de N’GNITH construire une ligne de transport pour alimenter KMS et utiliser le raccordement de SENELEC en secours.
Monsieur le Président,
Sans eau pas de vie
Pour le yokoute il faut vivre
Pour vivre il faut se nourrir.
Pour bien vivre il faut produire sa nourriture
La base de la nourriture c’est l’agriculture
Ouvrez le canal du Ferlo ainsi toutes ces étendues de terres seront mise en valeur par une agriculture et un élevage qui ne sera plus de transhumance seuls gages de vous garantir les emplois que vous avez promis.
Couplez cela avec l’emblavement des terres du delta du fleuve, l’autosuffisance sera au rendez-vous et l’exportation sera le nouveau débat.
A votre place je transfère mon Cabinet à (Malla village situe en face KMS et N’gnith pour y aller il faut passer par la digue).Vous êtes dans la communauté rurale de Mbane.
Mr Le Président
Lorsque vous voulez quelque chose de diffèrent, il faut oser et réussir quelque chose de nouveau.
La leçon la plus difficile à apprendre : quels sont les ponts qu’il faut traverser et ceux qu’il faut éviter
On dira que vous êtes fou, mais je puis vous garantir que vous pourriez égaler Franklin Delano Roosevelt, seul président américain à être réélu 4 fois, pourquoi pas ??
La réussite est au bout de l’effort fournit sans compter, avec une abnégation sans limites
L’électeur sénégalais a fini de maitriser le poids de sa carte d’électeur.
L’homme politique sait se veut le peuple, il le crie plus fort que lui. Il n’agit qu’en fonction des prochaines élections.
L’homme d’état sait se veut le peuple et le guide vers cela
Rencontrez et discutez avec votre collègue de la Mauritanie, de votre ambition de tirer le maximum de profit des potentialités de l’eau du fleuve.
Cela sera le vrai acte un de la décentralisation.
Qui a besoin du pape se rend à Rome.
Qui aura besoin du Président ira à Malla.
Tous vos prédécesseurs citadins n’ont rien réglé et même faute même punition.
Et vous changerez la vie rurale et ce sera une première au monde.
Mais ne portez pas de tenue militaire. Faites-vous faire des sahariennes en kaki avec chapeau en raphia c’est ce que Senghor ou Mamadou Dia portaient quand ils menaient des tournées d’économie rurales.
Faites construire une nouvelle Usine des eaux qui va alimenter par une conduite double :
1 Dahra, Linguère, Touba.
2 Diourbel Kaolack Fatick.
Imaginer la population cible que vous allez desservir.
Pour information le gouvernent du Sénégal est en flagrant de détournement d’objectif au sujet de l’énergie électrique de Manantali.
Les bailleurs ont financé pour une agriculture pouvant mener à l’autosuffisance alimentaire.
Le Sénégal devrait pourvoir emblaver 200 000 ha de terre, et La Mauritanie 600 000 ha cela a détermine la clé de repartions de l’énergie nous octroyant 30 % et 20% pour la Mauritanie.
Les 50% restant revenant de faite au Mali qui ne tire aucun bénéfice de l’apport du Barrage de Diama, et de la régulation du cours du fleuve.
En son temps Le Président Diouf avait construire la centrale de Ourossogui pour couvrir le Dande Mayo afin que la population riveraines la ligne haute tension qui allait être construite ne se sente pas frustrées, à l’image des habitants de Sakal à Thiès cites plus haut à propos de la conduite ALG 1.
Ensuite il a été créé la cellule après barrage qui devait s’occuper de la gestion de ce projet d’irrigation des terres arables. Nous attendons toujours.
Je demeure convaincu que le Sénégal a l’obligation de renforcer l’approvisionnement en eau vers Dakar par le triplement de la conduite ALG qui devra être acheminée vers l’usine de Thiaroye. Cela aura pour effet d’alimenter le réservoir du PY de Guédiawaye, toute la banlieue et les nouveaux pole d’habitation de la Zone Keur Massar et vers Kounoune.
Je voudrai ici interpeller la Direction de L’APIX sur les réservations éventuelles dans le cadre de la mise en oeuvre des ouvrages est ce qu’il y aura encore la possibilité de poser une autre canalisation éventuelle vers le PT B? Au cas où !!!!
Parlons un peu des inondations.
Voyez-vous que la surface du Cap Vert est bâti sur plus de 60%, ce qui fait un réceptacle d’eau par les toits des maisons, les cours de celles-ci ciment ou dallées voire carrelles. Pour chaque maison la même configuration fait que toute l’eau de pluie reçue est drainée vers la rue. Ceci est valable pour toutes les maisons de chaque quartiers cela donne que l’eau par gravitation vers s’écouler vers la maison du voisin qui a eu la malchance d’habiter en contre bas. Il est le premier à déménager.
C’est une loi physique primaire. En absence de réseau d’assainissement le résultat a donné la naissance aux différents bassins de rétention.
Autre raison qui a abusé de la naïveté de nos dirigeant de l’époque, c’est le sable de dune de la zone des Parcelles Assainies et Guediawaye qui absorbait toute précipitation mois de 2heures après la pluie, ils ont dû conclure à la non nécessite de système d’assainissement.
GRAVE ERREUR !!!
Dans nos familles nous utilisons le savon de Marseille pour le linge et la vaisselle .Ce produit dont la composition utilise 60% de matière grasse est déversé dans la rue après usage « M’BEDOUME BOUR ». L’automobile est dans tous les foyers et naissent partout des garages sauvages et les huiles de vidanges et autres sont verses à même le sol, ajoutons-y les fosses sceptiques
Avec ce tableau décrit ne soyez pas étonnés que ce était du sable de dune devienne un sable sale gris imperméable à l’eau augmentant ainsi écoulement des eaux vers zones de dépression.
Je le dis parce que l’Etat du Sénégal a toujours faillit en matière de planification, d’aménagement du territoire, et si on y ajoute la boulimie foncière des 12 ans de gestion de Wade, et du PDS, vous voyez ce que je veux dire.
Je parle de conduite et de réservation, car ayant évoqué plus haut les maraichers de Rufisque, et leurs branchements il apparait indispensable d’arrêter de jeter de l’eau douce en mer à chaque hivernage.
Tout le mal ne vient pas pour nuire, nous avons l’obligation de dominer la nature afin d’améliorer nos conditions de vie.
La zone de Guédiawaye et Parcelles assainie datent des années 1972 cela fait une trentaine d’années.
Evidemment si on ajoute à cela l’arrêt des différents forages qui étaient dans le Cap Vert pour cause de pollution, avec comme résultante la remontée de la nappe phréatique qui est très souvent à moins de 2 m selon les Zones.
La fameuse pluie de 250 mm de l’année 2005 a fait déborder le vase, mettant à nu ce que j’ai décrit plus haut.
L’explication des inondations est vite trouvée : La main de l’homme et son comportement qui rejaillit sur lui.
Je sais ce que je dis car ma maison paternelle où j’ai grandi à Thiaroye est envahie par les eaux.
Je n’évoquerai personne mais mon père avant son décès a pu mesurer son erreur de choix de zone d’habitation.
Et puis quoi ? Des hommes ont construit en plein jour des bâtiments sur des zones où pousse du gazon naturel, au nom d’une prétendue sécheresse, comme s’ils avaient reçu décret divin leur disant qu’il ne devrait plus pleuvoir, alors on se tue en lamentations.
Ils n’ont qu’à aller sur le mur dédié à Jérusalem, là ils seront peut être entendu. On ne récolte que ce que l’on a semé.
A chaque fois que j’ai entendu les différents ministres de l’intérieur faire les statistiques du pompage des différents Plans ORSEC, j’avais toujours envie de mettre dans mon froc.
Aussi c’est le lieu de commencer à rentabiliser l’unité de traitement des eaux usées de Cambéréne.
La construction d’une deuxième unité traitement vers la Zone de la Foret classée de Mbao.
(Je fais mention de cette zone la mort dans l’âme car c’est le seul endroit encore disponible où il est encore possible de déployer ce genre d’installation et il pourra a être connexe au marigot de Mbao.)
De grâce Mr le Président que personne ne touche à cette foret pour rien d’autre.
La remise en service de certains forages dans des zones à identifier au pour effet de peser sur le niveau de la nappe.
Le couplage de Cambéréne, d’une nouvelle usine de traitement d’eau usées et des forages remis en service ajoute à l’écrêtage des bassins de retentions, sera pompée et stockée en mixte vers la zone de Sebikotane.
Je dis stockage mixte grâce à un réservoir de grande capacité pour assurer aux maraîchers un approvisionnement régulier en tout temps. Cela permettra de récupérer un volume substantiel d’eau douce pour Dakar.
Ce réservoir devra être aménagé pour déborder afin d’alimenter plusieurs lacs de retenu en escaliers le trop plein va se jeter en mer entre Sendou et Yene.
Tout autour de ces lacs de petites exploitations agricoles ou de de la pisciculture devrait pour se développer.
Mr Le President, il m’a été raconte une anecdote que voici :
Un japonais arrive au Sénégal et a été accueilli par ses futurs collaborateurs qui devaient l’acheminer vers St louis, le long de du trajet il est reste silencieux, et nos amis eux étaient occupés à causer, seulement ou bout d’un certain temps l’un d’eux se retourne vers lui pour s’enquérir de ses nouvelles : Pour réponse il lui dit : «MOI JE NE SUIS PAS CONTENT : ICI IL Y A BEACOUP DE RIEN »
Car le long du trajet Dakar- St louis ce Monsieur ne voit aucune surface agricole .Cela explique que sur 12 mois de l’année nous travaillons 3 mois et nous avons la main tendue pour la plupart et d’autres sont assis sous les arbres durant les 9 mois qui restent.
On peut aimer ou ne pas aimer Wade politiquement s’entend mais je suis d’accord avec lui sur 2 choses au moins : « Il faut travailler, toujours travailler etc…. ensuite la politique des bassins de retentions et des lacs artificiels »
Pour finir je vais évoquer Corneille et emprunter le propos de Don Diegue s’adressant à Rodrigue « Avez-vous du Coeur ? »
Respectueusement
Mamadou DIAGNE
Tonton Diagne
Retraité
Toton.diagne@yahoo.fr
Tel 77 637 22 20