Le lundi 24 décembre 2012 nous avions organisé une journée de partage à la maison d’arrêt et de correction de Kaolack. Ceux qui sont là-bas m’ont chargé de dire qu’ils savent que le système judiciaire fait ce qu’il peut, mais ils souhaiteraient qu’il soit plus rapide en ce qui concerne les jugements. Car bon nombre reste longtemps sans jugement.
Ils disent que miséricordieux vous l’êtes mais, ayant une partie des prorogatifs de Dieu sur terre, ils souhaiteraient encore plus de clémence. Surtout envers les pères et mères de famille qui sont détenus ou qui vont l’être et qui n’ont pas commis de crimes de viols, de meurtres ou de drogues.
La vie à l’intérieur de ces mûrs étant le reflet de celle à l’extérieur, ils souhaiteraient une amélioration des conditions de détention afin de pouvoir payer leur dette à la justice de l’homme pour certains et à la juste de Dieu pour d’autres.
Ils souhaiteraient également que le président de la république fasse plus que son prédécesseur, en augmentant la fréquence des grâces de même que le nombre de graciés. Ils souhaiteraient également une revue des conditions de grâce.
Ils ont également lancé un appel, cette fois à toute la nation sénégalaise, pour qu’il y ait, dans toutes les prisons du Sénégal, plus de journées de partage. Journée durant lesquelles ceux qui sont à l’extérieur et ceux qui sont à l’intérieur viennent méditer au tour d’une conférence, adorer Dieu ensemble, manger ensemble, boire le thé ensemble et se réconforter mutuellement. Ceci ayant une portée double : d’espoir pour les uns et de prévention pour les autres. Sans oublier le retour à Dieu avant le grand retour.
Pourquoi pas la création d’une journée nationale du partage en prison ?
Nous sommes tous des prisonniers au fond, soit de cette vie ici-bas soit sous la main de la loi. Kasso jombul kén. Alors ne nous oublions pas, ne les oublions pas.
A grands pouvoirs grandes responsabilités.
Mouhamed Moustapha Diouf
Ils disent que miséricordieux vous l’êtes mais, ayant une partie des prorogatifs de Dieu sur terre, ils souhaiteraient encore plus de clémence. Surtout envers les pères et mères de famille qui sont détenus ou qui vont l’être et qui n’ont pas commis de crimes de viols, de meurtres ou de drogues.
La vie à l’intérieur de ces mûrs étant le reflet de celle à l’extérieur, ils souhaiteraient une amélioration des conditions de détention afin de pouvoir payer leur dette à la justice de l’homme pour certains et à la juste de Dieu pour d’autres.
Ils souhaiteraient également que le président de la république fasse plus que son prédécesseur, en augmentant la fréquence des grâces de même que le nombre de graciés. Ils souhaiteraient également une revue des conditions de grâce.
Ils ont également lancé un appel, cette fois à toute la nation sénégalaise, pour qu’il y ait, dans toutes les prisons du Sénégal, plus de journées de partage. Journée durant lesquelles ceux qui sont à l’extérieur et ceux qui sont à l’intérieur viennent méditer au tour d’une conférence, adorer Dieu ensemble, manger ensemble, boire le thé ensemble et se réconforter mutuellement. Ceci ayant une portée double : d’espoir pour les uns et de prévention pour les autres. Sans oublier le retour à Dieu avant le grand retour.
Pourquoi pas la création d’une journée nationale du partage en prison ?
Nous sommes tous des prisonniers au fond, soit de cette vie ici-bas soit sous la main de la loi. Kasso jombul kén. Alors ne nous oublions pas, ne les oublions pas.
A grands pouvoirs grandes responsabilités.
Mouhamed Moustapha Diouf