Excellence, Monsieur le Président,
Environ deux années à la tête du pays, votre politique faite d'actions et d'attitudes incompréhensibles à la fois équivoques et maladroites me fait réagir avec tout le respect que je vous dois.
Je ne peux donc pas me taire devant cette situation qui frise votre image et qui déshonore certains militants de l'A.P.R; à moins que je choisisse le reniement de mes convictions militantes en tant que Coordinateur de Comité A.P.R Ndouck1 Fatick ou de trahir un idéal demeuré toujours vivace en moi.
Dans un souci constant d'objectivité, je vous expose ici mon point de vue sur votre politique depuis votre prise de pouvoir telle que je vous l'aurai fait dans un entretien à huis clos.
J'ai été complaisant avec les autres dirigeants et responsables du parti, mais toujours obéissant envers vous vu le respect et l'estime que je vous porte. Pour rien au monde je ne m'engagerai jamais à vous dire du faux pour vous faire du mal de plein gré.
J'ai toujours soutenu vos idées et vos démarches politiques depuis très longtemps et me suis donné entièrement pour le triomphe du parti en chaque occasion. Mais il me semble, en faisant une analyse objective de votre politique, je trouve comme bon nombre de mes camarades que vous êtes entrain d'infliger aux militants des premières heures qui croyaient en vous une série d'injustices: manque de considération, sous estimation, mise sur pied d'un contrat de renoncement de désengagement et de capitulation vis à vis de toutes les bases et structures politiques de l'A.P.R; ceci avec une sévérité aiguë qui finira par induire la haine. A Factick votre base politico-affective, le syndrome "Y EN À MARRE " a pris la place des randonnées de mobilisation commençant de chez Vieux Ismaila DONDE jusqu'à la destination finale: la Mairie, le lieu du meeting ou votre demeure familial. À votre passage une foule en apothéose scandait la chanson "Macky affairbi yowla". Aujourd' hui tout est autre. Vous êtes entrain de nous détourner de l'urgente obligation d'aller plus loin avec le parti pour qu'il soit un parti fort en nous décourageant et personne n'ose monter au créneau pour vous le dire. Du Collège Exécutif National de la Convergence des Cadres Républicains en passant par le Bureau Politique jusqu'aux plus petites structures politiques, les rencontres et réunions se résument à vous féliciter, à vous encourager, à vous soutenir, à vous assister, bref à vous décerner des brevets de satisfecit alors qu'ils savent en âme et conscience que tout n'est pas rose comme en témoigne ce pseudonyme de la souffrance inventé par les Gorgorlou :"Dëk bi dafa Macky".
Les révolutionnaires qui ont combattu le régime de WADE sont devenus vos Thuriféraires abandonnant leurs critiques et conseils de peur de perdre leurs privilèges.
En vérité Excellence, Monsieur le Président, la crise politique accentuée par l'insatisfaction de la demande sociale qui vous à poussé à opérer à un remaniement, sera plus profonde avec cette nouvelle équipe sous la houlette de Madame Mimi TOURE que je respecte beaucoup car je considère seulement que les vrais héros ont été écartés: à l'exemple de Maître Alioune Badara CISSE. J'ose dire sans risque de me tromper qu'il est le seul dans tout votre entourage à être capable de redonner le départ d'une nouvelle progression qualitative de la vraie politique dont le Sénégal a besoin; une politique qui prendrait en charge les aspirations des populations. Je ne l'ai jamais vu, il ne me connaît même pas. Mais je l'ai suivi de très près lors des débats, lors des meetings et lors de votre congrès d'investiture. Mes propos sont guidés par ma Foi et ma conviction. Il est maître de son destin. Il affiche toujours un état d'esprit républicain depuis le début de votre combat pour la conquête du pouvoir. Il a toujours soutenu la continuité d'une collaboration franche avec vous. Il vient de le démontrer à l'occasion de la fête de la Korite après ce malentendu qui s'était posé entre vous.
Aujourd'hui il s'agira sans orgueil de reconsidérer l'axe qui soutend la reconnaissance et qui conduit vers la sanction du mérite dans la compétence, l'aptitude et la capacité tel que WADE l'avait fait pour vous. Il s'agira ensuite d'opérer un retour à la case de départ, aux sources républicaines salvatrices qui vous ont conduit au succès lors de votre première participation à une élection présidentielle. Il faut aussi élaguer cette politique illusionniste qui vous hante depuis longtemps : "La patrie avant le parti " qui n'a aucune pertinence vue la composition du gouvernement. Les 75% de vos ministres sont issus de partis politiques et n'en sont pas les meilleurs. Les avis scandaleux de votre entourage avec des idées si fertiles en illusions néfastes vous nuisent gravement. Pourquoi avez vous renoncé à aller dans la banlieue s'enquérir de la situation des victimes des inondations? Pourquoi êtes vous allé dans certaines localités avec un arsenal militaire assez fort ? Un Président dans un pays comme le Sénégal doit avoir carte blanche pour entrer dans toutes les localités du territoire à n'importe quelle heure.
Celui qui refuse de payer à la démocratie sa juste tribut finira toujours par s'en éloigner pour ne plus la supporter ensuite.
Ce n'est pas ce qui est criminel qui tend plus à faire mal, mais ce qui est ridicule et honteux. L'insouciance, l'indifférence, l'orgueil et la méchanceté conduisent souvent vers la repentance, la honte et l'humiliation.
Le temps nous permet souvent de lever des coins de voiles qui couvrent l'antériorité et la postérité de nos œuvres humaines. Laissons du temps au temps et on verra.
Si ma lettre parvient juste dans votre conscience, vous saurez pourquoi j'ai osé prendre la plume pour m'adresser à votre raison sans entrer dans les détails.
Fidèlement à vous.
Malick Wade GUEYE, Coordinateur Comité Ndouck 1, Secrétaire à la formation politique Section A.P.R Almeria Espagne.
Environ deux années à la tête du pays, votre politique faite d'actions et d'attitudes incompréhensibles à la fois équivoques et maladroites me fait réagir avec tout le respect que je vous dois.
Je ne peux donc pas me taire devant cette situation qui frise votre image et qui déshonore certains militants de l'A.P.R; à moins que je choisisse le reniement de mes convictions militantes en tant que Coordinateur de Comité A.P.R Ndouck1 Fatick ou de trahir un idéal demeuré toujours vivace en moi.
Dans un souci constant d'objectivité, je vous expose ici mon point de vue sur votre politique depuis votre prise de pouvoir telle que je vous l'aurai fait dans un entretien à huis clos.
J'ai été complaisant avec les autres dirigeants et responsables du parti, mais toujours obéissant envers vous vu le respect et l'estime que je vous porte. Pour rien au monde je ne m'engagerai jamais à vous dire du faux pour vous faire du mal de plein gré.
J'ai toujours soutenu vos idées et vos démarches politiques depuis très longtemps et me suis donné entièrement pour le triomphe du parti en chaque occasion. Mais il me semble, en faisant une analyse objective de votre politique, je trouve comme bon nombre de mes camarades que vous êtes entrain d'infliger aux militants des premières heures qui croyaient en vous une série d'injustices: manque de considération, sous estimation, mise sur pied d'un contrat de renoncement de désengagement et de capitulation vis à vis de toutes les bases et structures politiques de l'A.P.R; ceci avec une sévérité aiguë qui finira par induire la haine. A Factick votre base politico-affective, le syndrome "Y EN À MARRE " a pris la place des randonnées de mobilisation commençant de chez Vieux Ismaila DONDE jusqu'à la destination finale: la Mairie, le lieu du meeting ou votre demeure familial. À votre passage une foule en apothéose scandait la chanson "Macky affairbi yowla". Aujourd' hui tout est autre. Vous êtes entrain de nous détourner de l'urgente obligation d'aller plus loin avec le parti pour qu'il soit un parti fort en nous décourageant et personne n'ose monter au créneau pour vous le dire. Du Collège Exécutif National de la Convergence des Cadres Républicains en passant par le Bureau Politique jusqu'aux plus petites structures politiques, les rencontres et réunions se résument à vous féliciter, à vous encourager, à vous soutenir, à vous assister, bref à vous décerner des brevets de satisfecit alors qu'ils savent en âme et conscience que tout n'est pas rose comme en témoigne ce pseudonyme de la souffrance inventé par les Gorgorlou :"Dëk bi dafa Macky".
Les révolutionnaires qui ont combattu le régime de WADE sont devenus vos Thuriféraires abandonnant leurs critiques et conseils de peur de perdre leurs privilèges.
En vérité Excellence, Monsieur le Président, la crise politique accentuée par l'insatisfaction de la demande sociale qui vous à poussé à opérer à un remaniement, sera plus profonde avec cette nouvelle équipe sous la houlette de Madame Mimi TOURE que je respecte beaucoup car je considère seulement que les vrais héros ont été écartés: à l'exemple de Maître Alioune Badara CISSE. J'ose dire sans risque de me tromper qu'il est le seul dans tout votre entourage à être capable de redonner le départ d'une nouvelle progression qualitative de la vraie politique dont le Sénégal a besoin; une politique qui prendrait en charge les aspirations des populations. Je ne l'ai jamais vu, il ne me connaît même pas. Mais je l'ai suivi de très près lors des débats, lors des meetings et lors de votre congrès d'investiture. Mes propos sont guidés par ma Foi et ma conviction. Il est maître de son destin. Il affiche toujours un état d'esprit républicain depuis le début de votre combat pour la conquête du pouvoir. Il a toujours soutenu la continuité d'une collaboration franche avec vous. Il vient de le démontrer à l'occasion de la fête de la Korite après ce malentendu qui s'était posé entre vous.
Aujourd'hui il s'agira sans orgueil de reconsidérer l'axe qui soutend la reconnaissance et qui conduit vers la sanction du mérite dans la compétence, l'aptitude et la capacité tel que WADE l'avait fait pour vous. Il s'agira ensuite d'opérer un retour à la case de départ, aux sources républicaines salvatrices qui vous ont conduit au succès lors de votre première participation à une élection présidentielle. Il faut aussi élaguer cette politique illusionniste qui vous hante depuis longtemps : "La patrie avant le parti " qui n'a aucune pertinence vue la composition du gouvernement. Les 75% de vos ministres sont issus de partis politiques et n'en sont pas les meilleurs. Les avis scandaleux de votre entourage avec des idées si fertiles en illusions néfastes vous nuisent gravement. Pourquoi avez vous renoncé à aller dans la banlieue s'enquérir de la situation des victimes des inondations? Pourquoi êtes vous allé dans certaines localités avec un arsenal militaire assez fort ? Un Président dans un pays comme le Sénégal doit avoir carte blanche pour entrer dans toutes les localités du territoire à n'importe quelle heure.
Celui qui refuse de payer à la démocratie sa juste tribut finira toujours par s'en éloigner pour ne plus la supporter ensuite.
Ce n'est pas ce qui est criminel qui tend plus à faire mal, mais ce qui est ridicule et honteux. L'insouciance, l'indifférence, l'orgueil et la méchanceté conduisent souvent vers la repentance, la honte et l'humiliation.
Le temps nous permet souvent de lever des coins de voiles qui couvrent l'antériorité et la postérité de nos œuvres humaines. Laissons du temps au temps et on verra.
Si ma lettre parvient juste dans votre conscience, vous saurez pourquoi j'ai osé prendre la plume pour m'adresser à votre raison sans entrer dans les détails.
Fidèlement à vous.
Malick Wade GUEYE, Coordinateur Comité Ndouck 1, Secrétaire à la formation politique Section A.P.R Almeria Espagne.