Deux points sont pour l'écrasante majorité des Mauritaniens inacceptables: le retour de l'ex-président (Sidi Ould Cheikh Abdallahi, destitué par les militaires, ndlr), les mesures de sanctions en vue de faire plier la Mauritanie sous la contrainte", jugent ces Mauritaniens pro-putsch, dans un courrier daté du 20 octobre dont l'AFP a obtenu une copie.
Les signataires, parmi lesquels on compte d'anciens ministres, des officiers à la retraite, des universitaires, font valoir que "depuis l'indépendance (en 1960), et malgré le grand nombre de changements à la tête de l'État (putsch), aucun président n'a guère été rétabli".
Les signataires rappellent la particularité des relations entre la France et la Mauritanie et interpellent M. Sarkozy afin que les deux pays, disent-ils, "ne soient pas entraînés dans un engrenage régional et international qui ne manquerait pas de casser cette harmonie tant matérielle que morale, des rapports que nous avons toujours su préserver des tempêtes contingentes".
Ils affirment au président français, qui préside actuellement l'UE, que la communauté internationale risque de pousser le pays "dans des retranchements de désespoir", et au pire de le précipiter "vers une 'somalisation' aux conséquences incalculables".
Les signataires dessinent enfin un "tableau noir" de la situation de la Mauritanie si l'État y était affaibli : elle "deviendrait alors un espace de non-droit, de l'anarchie, de la terreur, et une plaque tournante de trafic de la drogue ; où des groupes hors-la-loi, rebelles ou terroristes séviraient".
Les signataires, parmi lesquels on compte d'anciens ministres, des officiers à la retraite, des universitaires, font valoir que "depuis l'indépendance (en 1960), et malgré le grand nombre de changements à la tête de l'État (putsch), aucun président n'a guère été rétabli".
Les signataires rappellent la particularité des relations entre la France et la Mauritanie et interpellent M. Sarkozy afin que les deux pays, disent-ils, "ne soient pas entraînés dans un engrenage régional et international qui ne manquerait pas de casser cette harmonie tant matérielle que morale, des rapports que nous avons toujours su préserver des tempêtes contingentes".
Ils affirment au président français, qui préside actuellement l'UE, que la communauté internationale risque de pousser le pays "dans des retranchements de désespoir", et au pire de le précipiter "vers une 'somalisation' aux conséquences incalculables".
Les signataires dessinent enfin un "tableau noir" de la situation de la Mauritanie si l'État y était affaibli : elle "deviendrait alors un espace de non-droit, de l'anarchie, de la terreur, et une plaque tournante de trafic de la drogue ; où des groupes hors-la-loi, rebelles ou terroristes séviraient".