Yoro Baldé, un trentenaire originaire de Kolda, a confié que son périple en Libye avait été particulièrement éprouvant. "Je ne peux pas vous décrire à quel point l’expérience a été difficile. J’ai quitté la prison à minuit, encore vêtu de mon uniforme de détenu, pour rencontrer le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur en visite", a-t-il expliqué, évoquant une détention traumatisante.
"Aujourd’hui, nous sommes heureux de revoir les lumières du Sénégal", a-t-il ajouté, remerciant les autorités, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), de leur avoir permis de rentrer au pays.
Yoro Baldé a également décrit la situation précaire en Libye, où il a assisté à la souffrance de nombreux compatriotes. "J’ai vu des gens attachés avec des fils de fer pendant la nuit. J’ai pu m’échapper, mais depuis, je n’ai jamais pu retourner chez moi", a-t-il raconté, en montrant ses poignets marqués de blessures.
Arrêté à cinq reprises, Baldé a finalement cédé aux inquiétudes de sa famille, qui lui demandait de revenir après plus de dix ans passés dans l’incertitude. "Même sans argent, il fallait que je rentre", a-t-il confié, ajoutant que la mort de son père l’année précédente, avait renforcé sa décision de rentrer.
Il a souligné que "rentrer en Libye est un problème, mais en sortir en est un autre", insistant sur le fait que beaucoup de migrants ignorent les dangers qu’ils affronteront, en tentant de traverser ce pays pour atteindre l’Europe.
Mor Talla Sarr, originaire de Touba, a lui aussi témoigné de la dure réalité des prisons libyennes. "J’ai vu des Sénégalais dans des souffrances extrêmes. Là-bas, seules la mort ou le paiement d’une rançon de 500 000 francs Cfa peuvent te libérer", a-t-il expliqué. Ayant lui-même payé pour recouvrer la liberté, Mor Talla s’est engagé à aider d’autres Sénégalais à rentrer au pays, malgré les obstacles administratifs.
Il a également lancé un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour intensifier les efforts en faveur des Sénégalais bloqués en Libye et pour faciliter leur réintégration.
Il estime que l’Etat doit offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, afin de décourager les départs vers l’étranger. "La paix que nous avons au Sénégal, on ne la trouve nulle part ailleurs", a-t-il déclaré, en soulignant que "pour développer le Sénégal, il faut une jeunesse impliquée et travailleuse".
"Aujourd’hui, nous sommes heureux de revoir les lumières du Sénégal", a-t-il ajouté, remerciant les autorités, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), de leur avoir permis de rentrer au pays.
Yoro Baldé a également décrit la situation précaire en Libye, où il a assisté à la souffrance de nombreux compatriotes. "J’ai vu des gens attachés avec des fils de fer pendant la nuit. J’ai pu m’échapper, mais depuis, je n’ai jamais pu retourner chez moi", a-t-il raconté, en montrant ses poignets marqués de blessures.
Arrêté à cinq reprises, Baldé a finalement cédé aux inquiétudes de sa famille, qui lui demandait de revenir après plus de dix ans passés dans l’incertitude. "Même sans argent, il fallait que je rentre", a-t-il confié, ajoutant que la mort de son père l’année précédente, avait renforcé sa décision de rentrer.
Il a souligné que "rentrer en Libye est un problème, mais en sortir en est un autre", insistant sur le fait que beaucoup de migrants ignorent les dangers qu’ils affronteront, en tentant de traverser ce pays pour atteindre l’Europe.
Mor Talla Sarr, originaire de Touba, a lui aussi témoigné de la dure réalité des prisons libyennes. "J’ai vu des Sénégalais dans des souffrances extrêmes. Là-bas, seules la mort ou le paiement d’une rançon de 500 000 francs Cfa peuvent te libérer", a-t-il expliqué. Ayant lui-même payé pour recouvrer la liberté, Mor Talla s’est engagé à aider d’autres Sénégalais à rentrer au pays, malgré les obstacles administratifs.
Il a également lancé un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour intensifier les efforts en faveur des Sénégalais bloqués en Libye et pour faciliter leur réintégration.
Il estime que l’Etat doit offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, afin de décourager les départs vers l’étranger. "La paix que nous avons au Sénégal, on ne la trouve nulle part ailleurs", a-t-il déclaré, en soulignant que "pour développer le Sénégal, il faut une jeunesse impliquée et travailleuse".