Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
A peine la nouvelle de l’enlèvement des pèlerins chiites en Syrie est connue que des milliers de personnes descendent dans les rues à Beyrouth. Les Libanais voient alors se reproduire les mêmes scènes vécues ces trois derniers jours. A la différence près que cette fois-ci, ce sont les chiites qui sont en colère.
Des routes sont bloquées à l’aide de pneus enflammés, des bennes à ordure sont incendiées et placées en travers des boulevards. Tout le monde retient son souffle. Sunnites et chiites occupent le pavé. Il suffit d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres.
La tension est tellement forte que le chef du Hezbollah intervient en direct par téléphone à la télévision de son parti, al-Manar. Sayyed Hassan Nasrallah appelle au calme et à la retenue. Il demande aux jeunes de dégager les rues et s’engage à déployer tous les efforts pour récupérer les pèlerins. Sayyed Hassan Nasrallah révèle que des contacts ont commencé avec des pays étrangers pour mener une médiation avec les ravisseurs. L’aide de l’Iran et de la Turquie est sollicitée.
Progressivement le calme revient. Tous ces incidents sont trop nombreux et bien ciblés pour être le fruit de simples coïncidences. Il y a comme une main invisible qui agit pour provoquer une discorde entre sunnites et chiites et, à chaque fois, elle se rapproche davantage de cet objectif.
A peine la nouvelle de l’enlèvement des pèlerins chiites en Syrie est connue que des milliers de personnes descendent dans les rues à Beyrouth. Les Libanais voient alors se reproduire les mêmes scènes vécues ces trois derniers jours. A la différence près que cette fois-ci, ce sont les chiites qui sont en colère.
Des routes sont bloquées à l’aide de pneus enflammés, des bennes à ordure sont incendiées et placées en travers des boulevards. Tout le monde retient son souffle. Sunnites et chiites occupent le pavé. Il suffit d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres.
La tension est tellement forte que le chef du Hezbollah intervient en direct par téléphone à la télévision de son parti, al-Manar. Sayyed Hassan Nasrallah appelle au calme et à la retenue. Il demande aux jeunes de dégager les rues et s’engage à déployer tous les efforts pour récupérer les pèlerins. Sayyed Hassan Nasrallah révèle que des contacts ont commencé avec des pays étrangers pour mener une médiation avec les ravisseurs. L’aide de l’Iran et de la Turquie est sollicitée.
Progressivement le calme revient. Tous ces incidents sont trop nombreux et bien ciblés pour être le fruit de simples coïncidences. Il y a comme une main invisible qui agit pour provoquer une discorde entre sunnites et chiites et, à chaque fois, elle se rapproche davantage de cet objectif.