Après 48 heures passés entre les mains de la police, le coordonnateur du mouvement du 23 juin a été libéré hier soir. Une libération qui intervient à la fin de sa garde à vue mais surtout suite à une forte pression internationale. Amnesty international, la ligue sénégalaise des droits de l’homme, Human right Watch, autant d’organismes qui ont pesés de tout leur poids pour faire libérer le président de la Raddho. « Wade n’aura jamais de répit tant qu’Alioune Tine ne sera pas libéré. Quitte à ce qu’on aille en prison »avait menacé Seydi Gassama, représentant d’Amnesty International au Sénégal. » Le ministère français des affaires étrangères dans un communiqué sorti s’est dit « préoccupé par l’arrestation d’Alioune Tine et a condamné toute instrumentalisation de la justice à des fins politiques. » Le procureur de la république a lui, refusé de prolonger la garde à vue d’Alioune Tine au bout de 48 heures. Peut-être parce qu’« exaspéré de devoir toujours finir les boulots du gouvernement » est également à saluer.
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