Incroyable mais vrai. Initialement condamné à 4 ans de prison, le journaliste Tamsir Jupiter Ndiaye, qui a vu sa peine diminuée de deux années par la Cour d’appel de Dakar, hume à nouveau l'air de la liberté. L’ancien chroniqueur de l’hebdomadaire "Nouvel Horizon" est le premier à bénéficier de la mesure d'élargir des prisonniers, annoncée lors de la cérémonie d'inauguration de la Cour d'appel de Thiès, par le ministre de la Justice et qui doit toucher 800 détenus, une mesure qui vise à dépeupler nos geôles. Et, tout le monde se pose la même question. Pourquoi commencer par lui ou tout simplement pourquoi lui ? On aura beau crier sur tous les toits que notre justice est indépendante mais la réalité est tout autre. Sinon, comment comprendre que ce monsieur, qui devait purger une peine de trois ans pour actes contre nature et coups et blessures volontaires, soit libéré après seulement 14 mois derrière les barreaux. Tout simplement incompréhensible. Le puissant lobby gay est-il encore passé par là ?
L’Occident espère toujours la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays. Et, il l’a réaffirmé lors du passage du Sénégal devant la Commission des droits de l’Homme pour son Examen périodique universel (Epu), en octobre dernier. « Personne n’est détenu au Sénégal pour ce délit (homosexualité)», avait rétorqué le ministre de la Justice, Sidiki Kaba. Mais, lors de cette rencontre, le représentant d’un pays européen avait même demandé la révision de l’article 319 du Code pénal sénégalais qui réprime les actes contre nature. Lequel article, dit-il, permet à la police de procéder souvent à des « arrestations arbitraires » des hommes ayant choisi d’avoir des relations sexuelles avec des hommes. Nos autorités ont-elles cédé face à la pression ? Difficile de croire le contraire.
Pourtant, nombreux sont ces détenus qui remplissent tous les critères qu’exige la mesure annoncée par le ministre de la Justice, qui étaient mieux placés que le "chéri" de Matar Diop pour respirer à nouveau l'air de la liberté et qui croupissent encore en prison. Cheikh Yérim Seck en est la parfaite illustration. Ce journaliste-écrivain, juriste de formation, producteur, entrepreneur, et administrateur de société a passé plus de temps en prison que Tamsir Jupiter Ndiaye et présente plus de garanties de réinsertion car ce dernier est un fonctionnaire licencié. C'est peut-être aussi parce l'accusatrice de ce brillant chef d'entreprise est la fille d'un magistrat !
Pour le moment, Tamsir Jupiter Ndiaye savoure sa mise en liberté. Il nous revient ici à Leral qu'il n'a pas perdu de temps pour retrouver ses amis gays résidant à Nord Foire avec qui il s'est entretenu au téléphone durant toute la nuit d'hier. Les retrouvailles s'annoncent chaudes.
www.leral.net
L’Occident espère toujours la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays. Et, il l’a réaffirmé lors du passage du Sénégal devant la Commission des droits de l’Homme pour son Examen périodique universel (Epu), en octobre dernier. « Personne n’est détenu au Sénégal pour ce délit (homosexualité)», avait rétorqué le ministre de la Justice, Sidiki Kaba. Mais, lors de cette rencontre, le représentant d’un pays européen avait même demandé la révision de l’article 319 du Code pénal sénégalais qui réprime les actes contre nature. Lequel article, dit-il, permet à la police de procéder souvent à des « arrestations arbitraires » des hommes ayant choisi d’avoir des relations sexuelles avec des hommes. Nos autorités ont-elles cédé face à la pression ? Difficile de croire le contraire.
Pourtant, nombreux sont ces détenus qui remplissent tous les critères qu’exige la mesure annoncée par le ministre de la Justice, qui étaient mieux placés que le "chéri" de Matar Diop pour respirer à nouveau l'air de la liberté et qui croupissent encore en prison. Cheikh Yérim Seck en est la parfaite illustration. Ce journaliste-écrivain, juriste de formation, producteur, entrepreneur, et administrateur de société a passé plus de temps en prison que Tamsir Jupiter Ndiaye et présente plus de garanties de réinsertion car ce dernier est un fonctionnaire licencié. C'est peut-être aussi parce l'accusatrice de ce brillant chef d'entreprise est la fille d'un magistrat !
Pour le moment, Tamsir Jupiter Ndiaye savoure sa mise en liberté. Il nous revient ici à Leral qu'il n'a pas perdu de temps pour retrouver ses amis gays résidant à Nord Foire avec qui il s'est entretenu au téléphone durant toute la nuit d'hier. Les retrouvailles s'annoncent chaudes.
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