La libération des quatre membres de la CPI a été annoncée, lors d’une conférence de presse, par le commandant de la brigade qui détient, à Zenten, le fils de l’ancien homme fort de la Libye. « Les quatre membres ont été libérés » a déclaré Ajmi al-Atiri.
L’équipe de la CPI - au sein de laquelle se trouve Maitre Melinda Taylor, avocate australienne - avait été arrêtée le 7 juin, à Zenten où elle s’était rendue pour rencontrer et aider Seif al-Islam à préparer sa défense devant la Cour. L’équipe - composée de l’avocate australienne, d’une interprète libanaise et de deux membres du greffe, un Russe et un Espagnol – a été accusée, par les autorités libyennes, d’atteinte à la « sécurité nationale ».
« Crimes graves »
Les autorités libyennes maintiennent que la délégation de la CPI s’est rendue coupable de crimes graves. Le chef des prisons de Zenten, Ajmi al-Atiri, a expliqué à la presse qu’il s’attendait à ce que « des gens essayent de libérer Seif al-Islam » mais « c’est regrettable qu’ils infiltrent la CPI pour parvenir à leur fin » a ajouté Ajmi al-Atiri.
Maitre Taylor a notamment été accusée d’espionnage car, selon des responsables libyens, elle aurait remis au fils du dirigeant défunt, une lettre codée de son ancien bas droit, Mohammed Ismaïl, aujourd’hui en fuite et l’un des hommes les plus recherchés par la justice libyenne. Seif al-Islam lui aurait ensuite transmis un document qu’elle avait dissimulé sous ses vêtements. Melinda Taylor aurait également tenté de remettre à Seif al-Islam, un stylo-camera.
Excuses et remerciements de la CPI
Le ministre adjoint libyen des Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz, a précisé que cette libération est intervenue suite à un accord entre la Libye et la CPI qui s’est engagée à mener sa propre enquête sur les agissements présumés de Maitre Taylor. Par ailleurs, la Cour s’est aussi engagée à tenir Tripoli informée des résultats de l’enquête sur cette affaire.
Cela dit, le chef de la diplomatie libyenne a tenu également à préciser que les quatre fonctionnaires faisaient toujours l’objet d’une procédure judiciaire en Libye. Il y aura un procès et une première audience a d’ores et déjà été annoncée pour le 23 juillet. La Libye transmettra alors le jugement à la CPI pour qu’elle en tienne compte.
S’exprimant, lors de la même conférence de presse, à Zenten, le président de la CPI, Sang-Hyun Song, a remercié les autorités libyennes pour leur travail de médiation avec la brigade de Zenten qui détenaient ses quatre collègues et a tenu à présenter des excuses.
SOURCE:RFI
L’équipe de la CPI - au sein de laquelle se trouve Maitre Melinda Taylor, avocate australienne - avait été arrêtée le 7 juin, à Zenten où elle s’était rendue pour rencontrer et aider Seif al-Islam à préparer sa défense devant la Cour. L’équipe - composée de l’avocate australienne, d’une interprète libanaise et de deux membres du greffe, un Russe et un Espagnol – a été accusée, par les autorités libyennes, d’atteinte à la « sécurité nationale ».
« Crimes graves »
Les autorités libyennes maintiennent que la délégation de la CPI s’est rendue coupable de crimes graves. Le chef des prisons de Zenten, Ajmi al-Atiri, a expliqué à la presse qu’il s’attendait à ce que « des gens essayent de libérer Seif al-Islam » mais « c’est regrettable qu’ils infiltrent la CPI pour parvenir à leur fin » a ajouté Ajmi al-Atiri.
Maitre Taylor a notamment été accusée d’espionnage car, selon des responsables libyens, elle aurait remis au fils du dirigeant défunt, une lettre codée de son ancien bas droit, Mohammed Ismaïl, aujourd’hui en fuite et l’un des hommes les plus recherchés par la justice libyenne. Seif al-Islam lui aurait ensuite transmis un document qu’elle avait dissimulé sous ses vêtements. Melinda Taylor aurait également tenté de remettre à Seif al-Islam, un stylo-camera.
Excuses et remerciements de la CPI
Le ministre adjoint libyen des Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz, a précisé que cette libération est intervenue suite à un accord entre la Libye et la CPI qui s’est engagée à mener sa propre enquête sur les agissements présumés de Maitre Taylor. Par ailleurs, la Cour s’est aussi engagée à tenir Tripoli informée des résultats de l’enquête sur cette affaire.
Cela dit, le chef de la diplomatie libyenne a tenu également à préciser que les quatre fonctionnaires faisaient toujours l’objet d’une procédure judiciaire en Libye. Il y aura un procès et une première audience a d’ores et déjà été annoncée pour le 23 juillet. La Libye transmettra alors le jugement à la CPI pour qu’elle en tienne compte.
S’exprimant, lors de la même conférence de presse, à Zenten, le président de la CPI, Sang-Hyun Song, a remercié les autorités libyennes pour leur travail de médiation avec la brigade de Zenten qui détenaient ses quatre collègues et a tenu à présenter des excuses.
SOURCE:RFI