La France n'est pas un élève exemplaire en matière de liberté religieuse, estiment les États-Unis, qui ont publié lundi leur rapport annuel sur la question. Le mémorandum, rédigé par le département d'État, porte un regard sévère sur la situation en Europe, mettant en cause la France pour sa législation antiburqa. Les «pays européens sont de plus en plus divers en termes ethniques, raciaux et religieux» mais «ces évolutions démographiques s'accompagnent d'une augmentation de la xénophobie, de l'antisémitisme et de sentiments antimusulmans», déplore Washington.
Le rapport met notamment en exergue «la Belgique et la France, qui ont des lois restreignant le code vestimentaire qui pénalisent des musulmans». Une allusion aux législations contre le voile intégral. Ces critiques américaines ne sont pas nouvelles. L'interdiction de la burqa a toujours été un sujet de contentieux entre Paris et Washington, qui ne manque pas une occasion de le rappeler.
La France est aussi épinglée sur le sujet de l'antisémitisme. «Il y a une poussée mondiale, qui se manifeste par du révisionnisme, la négation ou la glorification de l'Holocauste, l'opposition à Israël ou des actes de vandalisme», constate le rapport. Sont mentionnés les profanations de synagogues en Égypte et en Ukraine, les mouvements antisémites aux Pays-Bas et au Venezuela, ainsi que le parti antisémite hongrois Jobbik. Budapest est aussi violemment critiquée pour avoir adopté une loi régulant les organisations religieuses.
Les pays de la révolution arabe surveillés
Cependant, si la conduite de l'Europe laisse à désirer, elle ne figure pas dans la liste des «pays source d'inquiétude» définie l'été dernier par la secrétaire d'État Hillary Clinton. Y appartiennent la Chine pour sa répression au Tibet et dans la province musulmane du Xinjiang, l'Érythrée, l'Iran, la Corée du Nord «où il n'existe aucune liberté religieuse», la Birmanie, l'Arabie saoudite, le Soudan et l'Ouzbékistan.
Hillary Clinton, qui présentait lundi le rapport, n'a pas évoqué durant son intervention les observations sur les pays européens. Elle a préféré concentrer ses remarques sur la situation en Égypte et dans les pays voisins touchés par le souffle de la révolution. S'inquiétant que «le monde fasse marche arrière», la secrétaire d'État a qualifié la liberté religieuse de plutôt «ténue» en Égypte et a demandé au nouveau président Mohammed Morsi de tenir sa promesse de respecter les droits de tous ses concitoyens.
Le rapport met notamment en exergue «la Belgique et la France, qui ont des lois restreignant le code vestimentaire qui pénalisent des musulmans». Une allusion aux législations contre le voile intégral. Ces critiques américaines ne sont pas nouvelles. L'interdiction de la burqa a toujours été un sujet de contentieux entre Paris et Washington, qui ne manque pas une occasion de le rappeler.
La France est aussi épinglée sur le sujet de l'antisémitisme. «Il y a une poussée mondiale, qui se manifeste par du révisionnisme, la négation ou la glorification de l'Holocauste, l'opposition à Israël ou des actes de vandalisme», constate le rapport. Sont mentionnés les profanations de synagogues en Égypte et en Ukraine, les mouvements antisémites aux Pays-Bas et au Venezuela, ainsi que le parti antisémite hongrois Jobbik. Budapest est aussi violemment critiquée pour avoir adopté une loi régulant les organisations religieuses.
Les pays de la révolution arabe surveillés
Cependant, si la conduite de l'Europe laisse à désirer, elle ne figure pas dans la liste des «pays source d'inquiétude» définie l'été dernier par la secrétaire d'État Hillary Clinton. Y appartiennent la Chine pour sa répression au Tibet et dans la province musulmane du Xinjiang, l'Érythrée, l'Iran, la Corée du Nord «où il n'existe aucune liberté religieuse», la Birmanie, l'Arabie saoudite, le Soudan et l'Ouzbékistan.
Hillary Clinton, qui présentait lundi le rapport, n'a pas évoqué durant son intervention les observations sur les pays européens. Elle a préféré concentrer ses remarques sur la situation en Égypte et dans les pays voisins touchés par le souffle de la révolution. S'inquiétant que «le monde fasse marche arrière», la secrétaire d'État a qualifié la liberté religieuse de plutôt «ténue» en Égypte et a demandé au nouveau président Mohammed Morsi de tenir sa promesse de respecter les droits de tous ses concitoyens.