Libre. Roméo Langlois, le correspondant de FRANCE 24 enlevé le 28 avril dans la région de Caqueta (sud de la Colombie) par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a été relâché mercredi 30 mai à 13 h 30 (heure locale).
Attendu à Florencia, dans le sud, par la délégation de FRANCE 24 et une proche, il a ensuite été transféré dans la soirée à Bogota, capitale colombienne, où il a été chaleureusement accueilli par son frère, sa soeur et ses amis à la résidence de l’ambassadeur de France.
"Je n'ai jamais été aussi contents de les retrouver, confie le journaliste sourire immense aux lèvres, j'ai absolument tous mes amis. Ils ont organisé une party surprise à la résidence de l'ambassadeur. Ils sont extraordinaires."
Il devrait rentrer en France d’ici la fin de la semaine pour retrouver sa famille.
"La chirurgie au couteau suisse"
Plus tôt dans la journée, le journaliste avait été déposé par ses ravisseurs dans le petit village de San Isidro puis remis à une délégation constituée de membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l’ancienne sénatrice Piedad Cordoba et de l’émissaire français Jean-Baptiste Chauvin.
Souriant et en bonne santé, il a immédiatement précisé avoir été bien traité par les Farc durant ses 33 jours de captivité, précisant qu’il n’avait jamais été attaché et qu’il avait eu la possibilité de dialoguer avec ses ravisseurs et de circuler dans le camp : “Mis à part le fait que j’ai été détenu pendant un mois, tout s’est très bien passé. Je ne peux pas me plaindre", a déclaré Roméo Langlois aux journalistes présents lors de sa libération.
Blessé au coude durant son enlèvement, il a bénéficié de soins médicaux rudimentaires mais efficaces : "Je vais très bien, j’ai juste besoin d’une radio du bras parce que j’ai pris une balle dans le coude. Apparemment l’os n’a pas été touché, tout a cicatrisé parfaitement. Parfois, c’était un peu de la chirurgie au couteau suisse, avec les moyens du bord. Mais les gens ont l’habitude de traiter des blessures par balle", a-t-il ajouté plus tard dans la soirée à l’antenne de FRANCE 24.
Libéré le jour du 48e anniversaire des Farc, le jeune homme de 35 ans a raconté, non sans humour, l’état d’esprit de ses ravisseurs le jour de sa libération : "Ils étaient contents. Il y avait des paysans au village, des journalistes, on tuait des vaches. Ils avaient acheté des caméras pour l’occasion. Ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas connu ça !"
SOURCE:France24
Attendu à Florencia, dans le sud, par la délégation de FRANCE 24 et une proche, il a ensuite été transféré dans la soirée à Bogota, capitale colombienne, où il a été chaleureusement accueilli par son frère, sa soeur et ses amis à la résidence de l’ambassadeur de France.
"Je n'ai jamais été aussi contents de les retrouver, confie le journaliste sourire immense aux lèvres, j'ai absolument tous mes amis. Ils ont organisé une party surprise à la résidence de l'ambassadeur. Ils sont extraordinaires."
Il devrait rentrer en France d’ici la fin de la semaine pour retrouver sa famille.
"La chirurgie au couteau suisse"
Plus tôt dans la journée, le journaliste avait été déposé par ses ravisseurs dans le petit village de San Isidro puis remis à une délégation constituée de membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l’ancienne sénatrice Piedad Cordoba et de l’émissaire français Jean-Baptiste Chauvin.
Souriant et en bonne santé, il a immédiatement précisé avoir été bien traité par les Farc durant ses 33 jours de captivité, précisant qu’il n’avait jamais été attaché et qu’il avait eu la possibilité de dialoguer avec ses ravisseurs et de circuler dans le camp : “Mis à part le fait que j’ai été détenu pendant un mois, tout s’est très bien passé. Je ne peux pas me plaindre", a déclaré Roméo Langlois aux journalistes présents lors de sa libération.
Blessé au coude durant son enlèvement, il a bénéficié de soins médicaux rudimentaires mais efficaces : "Je vais très bien, j’ai juste besoin d’une radio du bras parce que j’ai pris une balle dans le coude. Apparemment l’os n’a pas été touché, tout a cicatrisé parfaitement. Parfois, c’était un peu de la chirurgie au couteau suisse, avec les moyens du bord. Mais les gens ont l’habitude de traiter des blessures par balle", a-t-il ajouté plus tard dans la soirée à l’antenne de FRANCE 24.
Libéré le jour du 48e anniversaire des Farc, le jeune homme de 35 ans a raconté, non sans humour, l’état d’esprit de ses ravisseurs le jour de sa libération : "Ils étaient contents. Il y avait des paysans au village, des journalistes, on tuait des vaches. Ils avaient acheté des caméras pour l’occasion. Ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas connu ça !"
SOURCE:France24