1969-2011. Cela fait 42 ans. Voilà presqu’un demi-siècle que Mouammar Kadhafi est au pouvoir en Libye. Une accession faite à l’issue d’un putsch. Voilà un demi-siècle que les Africains observent un silence sur ce règne qu’aucune raison ne saurait accepter. Longtemps considéré comme un appui au mouvement terroriste libyen, Kadhafi est perçu, depuis quelques années, comme un « saint ». Ses pétrodollars ont eu un effet désastreux sur l’éventuelle raison des dirigeants africain. Il s’est même permis de rêver de devenir le futur président des utopiques Etats Unis d’Afrique. Ses espèces sonnantes et trébuchantes ont anéanti la cervelle de la plus part des présidents et autres dictateurs du continent africain.
L’on serait même tenté de s’interroger sur l’utilité de cette Union africaine. Une organisation qui prend des positions incompréhensibles, déraisonnables voire inhumaines. Cette organisation-là n’a plus raison d’exister. Elle ne pourra jamais « faire basculer définitivement le continent noir dans la pente de son destin fédéral » comme le souhaitait Cheikh Anta Diop. Les dirigeants actuels sont dans l’incapacité la plus absolue de fédérer le peuple africain vers un destin commun. Ils ont des réactions dictatoriales et tyranniques. Leur démarche est similaire à celle des nombreux despotes peuplant le continent. L’Union africaine n’est qu’un club de tyrans dont leur seule préoccupation est la conservation du pouvoir tout en confisquant les richesses issues des ressources naturelles de leur peuple respectif.
Comment peut-on légitimer un dirigeant qui a fait plus de quarante ans de pouvoir ? Un dirigeant qui depuis plus de quarante opprime, tue, massacre, anéanti la moindre opposition. Ce même Kadhafi, qui en 2011, incapable d’offrir à son peuple un brin de liberté et de démocratie, utilise les armes pour faire taire des voix discordantes. Des avions de chasse et des engins blindés, soutenus par des troupes au sol, pilonnent des populations civiles désarmées ou sous-armées. L’utilisation des armes était disproportionnée. Le massacre était évident. Le sang a trop coulé sous le chaud soleil des villes libyennes qui aspirent à la liberté. On parle de 8000 morts. Suffisant pour que l’épine venimeuse « Kadhafi » soit débarrassé du pied du peuple libyen.
La France, un pays qu’on peut toujours reprocher certains actes répréhensibles en terre africaine. Mais son rôle dans le vote de la résolution onusienne 1973 a été déterminant, apprécié et salutaire. Puisque l’Afrique était totalement silencieuse dès les premières heures du massacre de Kadhafi sur le peuple libyen, la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et autres états épris de justice, de liberté et de démocratie ont pris leur courage à deux mains pour un terme à cette barbarie « kadhafienne » du troisième millénaire. Les frappes aériennes ciblées française, américaine et britannique, visant à réduire à néant la « force aérienne de massacre » de Kadhafi viennent à point nommé. Espérons que l’opération militaire « Aube de l’Odyssée » mettra fin à ce « régime barbare » du dictateur arrogant et annoncera l’aube du jour de la démocratie en Libye.
Cependant, les « frappes démocratiques » ciblées seraient aussi nécessaires sur Laurent Gbagbo. Ces « frappes » seraient les bienvenues sur tous les dictateurs du continent africain qui refusent de céder le pouvoir, sur ceux qui font plus de dix ans au pouvoir, ceux qui oppriment leur peuple, ceux qui bourrent les urnes pour rester encore plus au pouvoir, ceux qui tripatouillent la Constitution de leur pays pour s’éterniser au pouvoir. Ils sont légion. Exceptés quelques Etats, les « frappes démocratiques » ciblées seraient faites presque sur tout le continent et sur l’Union africaine, c’est-à-dire sur les dirigeants du continent. Le plus grand mal de l’Afrique.
Thiedo
L’on serait même tenté de s’interroger sur l’utilité de cette Union africaine. Une organisation qui prend des positions incompréhensibles, déraisonnables voire inhumaines. Cette organisation-là n’a plus raison d’exister. Elle ne pourra jamais « faire basculer définitivement le continent noir dans la pente de son destin fédéral » comme le souhaitait Cheikh Anta Diop. Les dirigeants actuels sont dans l’incapacité la plus absolue de fédérer le peuple africain vers un destin commun. Ils ont des réactions dictatoriales et tyranniques. Leur démarche est similaire à celle des nombreux despotes peuplant le continent. L’Union africaine n’est qu’un club de tyrans dont leur seule préoccupation est la conservation du pouvoir tout en confisquant les richesses issues des ressources naturelles de leur peuple respectif.
Comment peut-on légitimer un dirigeant qui a fait plus de quarante ans de pouvoir ? Un dirigeant qui depuis plus de quarante opprime, tue, massacre, anéanti la moindre opposition. Ce même Kadhafi, qui en 2011, incapable d’offrir à son peuple un brin de liberté et de démocratie, utilise les armes pour faire taire des voix discordantes. Des avions de chasse et des engins blindés, soutenus par des troupes au sol, pilonnent des populations civiles désarmées ou sous-armées. L’utilisation des armes était disproportionnée. Le massacre était évident. Le sang a trop coulé sous le chaud soleil des villes libyennes qui aspirent à la liberté. On parle de 8000 morts. Suffisant pour que l’épine venimeuse « Kadhafi » soit débarrassé du pied du peuple libyen.
La France, un pays qu’on peut toujours reprocher certains actes répréhensibles en terre africaine. Mais son rôle dans le vote de la résolution onusienne 1973 a été déterminant, apprécié et salutaire. Puisque l’Afrique était totalement silencieuse dès les premières heures du massacre de Kadhafi sur le peuple libyen, la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et autres états épris de justice, de liberté et de démocratie ont pris leur courage à deux mains pour un terme à cette barbarie « kadhafienne » du troisième millénaire. Les frappes aériennes ciblées française, américaine et britannique, visant à réduire à néant la « force aérienne de massacre » de Kadhafi viennent à point nommé. Espérons que l’opération militaire « Aube de l’Odyssée » mettra fin à ce « régime barbare » du dictateur arrogant et annoncera l’aube du jour de la démocratie en Libye.
Cependant, les « frappes démocratiques » ciblées seraient aussi nécessaires sur Laurent Gbagbo. Ces « frappes » seraient les bienvenues sur tous les dictateurs du continent africain qui refusent de céder le pouvoir, sur ceux qui font plus de dix ans au pouvoir, ceux qui oppriment leur peuple, ceux qui bourrent les urnes pour rester encore plus au pouvoir, ceux qui tripatouillent la Constitution de leur pays pour s’éterniser au pouvoir. Ils sont légion. Exceptés quelques Etats, les « frappes démocratiques » ciblées seraient faites presque sur tout le continent et sur l’Union africaine, c’est-à-dire sur les dirigeants du continent. Le plus grand mal de l’Afrique.
Thiedo