Les autorités américaines verraient dans cet assassinat la signature d’al-Qaida, note le correspondant de RFI à Washington. C'est ce qu'affirme notamment Mike Rogers, président de la commission des renseignements du Congrès américain.
L’attaque aurait ainsi été planifiée, reléguant la sortie du film «L’Innocence des musulmans», jugé blasphématoire dans le monde arabe, au rang de simple prétexte.
La Libye a quant à elle présenté ses excuses aux Etats-Unis, par l’intermédiaire de la plus haute autorité du pays, le président du Congrès général national, Mohamed al Megaryef.
«Ce qui s’est passé hier coïncide avec le 11 septembre et a une signification claire», a-t-il déclaré.
Interrogé par Le Point, Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, affirme également que l’attaque du consulat américain à Benghazi, et l’assassinat de l’ambassadeur Christopher Stevens sont l’œuvre d’al-Qaida.
«L’assassinat répond directement à l’appel du numéro un d’al-Qaida, Ayman Al Zawahiri, qui a demandé aux salafistes libyens de s’en prendre aux Américains pour venger la mort d’un des grands stratèges de l’organisation, Abu Yahya al-Libi, tué en Juin dernier par des drônes américains au Pakistan», a –t-il expliqué.
Selon le chercheur, les fondamentalistes, qui ne possèdent qu’un poids politique modéré en Libye, se servent de l’affaire du film pour s’affirmer dans l’optique d’un futur gouvernement.
Lu sur Le Point, RFI
L’attaque aurait ainsi été planifiée, reléguant la sortie du film «L’Innocence des musulmans», jugé blasphématoire dans le monde arabe, au rang de simple prétexte.
La Libye a quant à elle présenté ses excuses aux Etats-Unis, par l’intermédiaire de la plus haute autorité du pays, le président du Congrès général national, Mohamed al Megaryef.
«Ce qui s’est passé hier coïncide avec le 11 septembre et a une signification claire», a-t-il déclaré.
Interrogé par Le Point, Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, affirme également que l’attaque du consulat américain à Benghazi, et l’assassinat de l’ambassadeur Christopher Stevens sont l’œuvre d’al-Qaida.
«L’assassinat répond directement à l’appel du numéro un d’al-Qaida, Ayman Al Zawahiri, qui a demandé aux salafistes libyens de s’en prendre aux Américains pour venger la mort d’un des grands stratèges de l’organisation, Abu Yahya al-Libi, tué en Juin dernier par des drônes américains au Pakistan», a –t-il expliqué.
Selon le chercheur, les fondamentalistes, qui ne possèdent qu’un poids politique modéré en Libye, se servent de l’affaire du film pour s’affirmer dans l’optique d’un futur gouvernement.
Lu sur Le Point, RFI