L’homme fort de l’Est libyen aura fait planer le doute toute la nuit. Il a finalement quitté la capitale russe sans signer l’accord négocié d’arrache-pied lundi après-midi après huit heures de discussions. Des discussions qui ont tout de suite mal commencé, puisque les deux acteurs du conflit ont refusé de se parler directement. Ce qui a obligé les diplomates russes et turcs à effectuer des navettes entre les deux hommes et leurs délégations.
Le maréchal Haftar ne s’est pas exprimé publiquement. On ne sait pas donc officiellement pour quelle raison il a finalement rejeté le texte. Mais si l’on en croit les réactions sur les réseaux sociaux de son entourage, c’est le rôle joué par la Turquie dans ces négociations qui l’aurait poussé à rejeter l’accord. La Turquie a, en effet, récemment décidé d’envoyer des militaires en Libye pour soutenir Fayez el-Sarraj, le rival du maréchal Haftar. Autre point de blocage : la question du retrait des troupes déployées par le Khalifa Haftar autour de Tripoli, la capitale libyenne.
La Russie veut poursuivre ses efforts
Finalement, la médiation tentée par la Russie et par la Turquie se solde donc par un échec. Sergueï Lavrov l’a confirmé à demi-mot dans la matinée ce mardi. « Pour l’instant, aucun résultat définitif n’a été atteint », a déclaré le chef de la diplomatie russe. Moscou espérait parvenir à un résultat et engranger les dividendes diplomatiques de son implication dans le dossier libyen. Pour autant, la Russie ne renonce pas et « va poursuivre ses efforts » en vue d’un règlement politique et pacifique de la crise libyenne, a déjà annoncé Sergueï Lavrov.
Du côté du ministère russe de la Défense on se montre résolument optimiste : « Le principal résultat de la réunion » peut-on lire dans un communiqué publié ce mardi, « a été la conclusion d’un accord de principe pour maintenir indéfiniment la cessation des hostilités ». Et d’ajouter que le maréchal Haftar souhaitait un délai de réflexion supplémentaire, de deux jours, pour recueillir l’avis de ses alliés sur le terrain. Lundi soir, les autorités russes avaient pourtant évoqué un délai de réflexion beaucoup plus court. Dans la presse russe, des experts saluent tout de même des signes encourageants puisqu’une discussion indirecte a tout de même été engagée entre les deux protagonistes.
Le maréchal Haftar ne s’est pas exprimé publiquement. On ne sait pas donc officiellement pour quelle raison il a finalement rejeté le texte. Mais si l’on en croit les réactions sur les réseaux sociaux de son entourage, c’est le rôle joué par la Turquie dans ces négociations qui l’aurait poussé à rejeter l’accord. La Turquie a, en effet, récemment décidé d’envoyer des militaires en Libye pour soutenir Fayez el-Sarraj, le rival du maréchal Haftar. Autre point de blocage : la question du retrait des troupes déployées par le Khalifa Haftar autour de Tripoli, la capitale libyenne.
La Russie veut poursuivre ses efforts
Finalement, la médiation tentée par la Russie et par la Turquie se solde donc par un échec. Sergueï Lavrov l’a confirmé à demi-mot dans la matinée ce mardi. « Pour l’instant, aucun résultat définitif n’a été atteint », a déclaré le chef de la diplomatie russe. Moscou espérait parvenir à un résultat et engranger les dividendes diplomatiques de son implication dans le dossier libyen. Pour autant, la Russie ne renonce pas et « va poursuivre ses efforts » en vue d’un règlement politique et pacifique de la crise libyenne, a déjà annoncé Sergueï Lavrov.
Du côté du ministère russe de la Défense on se montre résolument optimiste : « Le principal résultat de la réunion » peut-on lire dans un communiqué publié ce mardi, « a été la conclusion d’un accord de principe pour maintenir indéfiniment la cessation des hostilités ». Et d’ajouter que le maréchal Haftar souhaitait un délai de réflexion supplémentaire, de deux jours, pour recueillir l’avis de ses alliés sur le terrain. Lundi soir, les autorités russes avaient pourtant évoqué un délai de réflexion beaucoup plus court. Dans la presse russe, des experts saluent tout de même des signes encourageants puisqu’une discussion indirecte a tout de même été engagée entre les deux protagonistes.
« Nous n'hésiterons jamais à infliger à Haftar la leçon qu'il mérite »
Malgré ces déclarations, la séquence diplomatique initiée la semaine dernière par Moscou et Ankara s’achève sur une impression pour le moins confuse, et bien peu encourageante. D'ailleurs, la réaction turque ne s’est pas fait attendre. « Nous n'hésiterons jamais à infliger au putschiste Haftar la leçon qu'il mérite s'il poursuit ses attaques contre l'administration légitime et contre nos frères en Libye », a déclaré le président Erdogan dans un discours devant les députés de son parti, avant d’assurer ne « pas avoir été surpris » par le refus de Khalifa Haftar. Néanmoins, l’échec de Moscou est d’autant plus embarrassant que le président turc s’était montré très optimiste la veille.
Le chef de l’État a estimé que la Turquie avait « tenu ses promesses », que le gouvernement de Tripoli avait eu une attitude « constructive » et qu’il revenait désormais à la Russie de convaincre le chef militaire de l’Est libyen. « La suite appartient à monsieur Poutine et à son équipe », a dit Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a toutefois confirmé sa présence à la conférence de Berlin pour la paix en Libye, qui se tiendra dimanche, avant de regretter que la Tunisie et le Qatar en aient été exclus.
Malgré ces déclarations, la séquence diplomatique initiée la semaine dernière par Moscou et Ankara s’achève sur une impression pour le moins confuse, et bien peu encourageante. D'ailleurs, la réaction turque ne s’est pas fait attendre. « Nous n'hésiterons jamais à infliger au putschiste Haftar la leçon qu'il mérite s'il poursuit ses attaques contre l'administration légitime et contre nos frères en Libye », a déclaré le président Erdogan dans un discours devant les députés de son parti, avant d’assurer ne « pas avoir été surpris » par le refus de Khalifa Haftar. Néanmoins, l’échec de Moscou est d’autant plus embarrassant que le président turc s’était montré très optimiste la veille.
Le chef de l’État a estimé que la Turquie avait « tenu ses promesses », que le gouvernement de Tripoli avait eu une attitude « constructive » et qu’il revenait désormais à la Russie de convaincre le chef militaire de l’Est libyen. « La suite appartient à monsieur Poutine et à son équipe », a dit Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a toutefois confirmé sa présence à la conférence de Berlin pour la paix en Libye, qui se tiendra dimanche, avant de regretter que la Tunisie et le Qatar en aient été exclus.