Un vent de contestation souffle sur le Sénégal. Alors que le régime PASTEF poursuit la restructuration de l'appareil étatique, les travailleurs licenciés en subissent les conséquences. Face à l'insécurité sociale croissante et à la suppression des dispositifs de protection sociale comme les bourses familiales, le Rassemblement des Travailleurs du Sénégal (RTS) a été créé pour défendre les droits des anciens employés du secteur public et parapublic.
Ce vendredi 11 avril 2025, le collectif a organisé une marche pacifique entre le rond-point Abass Ndao et le Poste Médina, rassemblant des centaines de manifestants soutenus par des députés de l'opposition et des activistes de la société civile. Leur mot d'ordre : dénoncer les licenciements jugés abusifs et les recrutements opaques pratiqués par l'État.
Selon Boubacar Fall, coordinateur du RTS, plus de 30 000 travailleurs auraient été licenciés depuis l'arrivée au pouvoir du PASTEF. Parmi les structures les plus touchées figurent le Port autonome de Dakar, le FONGIP, la Caisse des Dépôts et Consignation, la SAPCO, l'AIBD, ainsi que plusieurs ministères et agences étatiques.
« Nous ne comprenons pas cette brutalité. Des pères et mères de famille ont été renvoyés sans préavis ni explication. Pendant ce temps, l'État continue de recruter selon des critères opaques et partisans », déplore le coordinateur.
Le RTS annonce de nouvelles actions si leurs revendications ne sont pas entendues, notamment la réintégration des travailleurs licenciés et la création d'un cadre de dialogue social inclusif. Un bras de fer s'engage, dans un contexte où la stabilité sociale apparaît de plus en plus fragile.
Amadou Koundour
Ce vendredi 11 avril 2025, le collectif a organisé une marche pacifique entre le rond-point Abass Ndao et le Poste Médina, rassemblant des centaines de manifestants soutenus par des députés de l'opposition et des activistes de la société civile. Leur mot d'ordre : dénoncer les licenciements jugés abusifs et les recrutements opaques pratiqués par l'État.
Selon Boubacar Fall, coordinateur du RTS, plus de 30 000 travailleurs auraient été licenciés depuis l'arrivée au pouvoir du PASTEF. Parmi les structures les plus touchées figurent le Port autonome de Dakar, le FONGIP, la Caisse des Dépôts et Consignation, la SAPCO, l'AIBD, ainsi que plusieurs ministères et agences étatiques.
« Nous ne comprenons pas cette brutalité. Des pères et mères de famille ont été renvoyés sans préavis ni explication. Pendant ce temps, l'État continue de recruter selon des critères opaques et partisans », déplore le coordinateur.
Le RTS annonce de nouvelles actions si leurs revendications ne sont pas entendues, notamment la réintégration des travailleurs licenciés et la création d'un cadre de dialogue social inclusif. Un bras de fer s'engage, dans un contexte où la stabilité sociale apparaît de plus en plus fragile.
Amadou Koundour
www.dakaractu.com
Source : https://www.dakaractu.com/Licenciements-massifs-le...