L'équipe catalane, qui s'était déjà imposée en 1992 et 2006 et qui rejoint ainsi son adversaire malheureux au nombre de C1 remportées, clôt ainsi sa saison sur un triplé phénoménal: Championnat, Coupe d'Espagne et Ligue des Champions!
L'attaquant Samuel Eto'o, qui peinait pourtant grandement à marquer au cours des dernières semaines, a été le détonateur du succès du Barça en marquant dès la 10e minute. Un bis repetita pour le Camerounais puisque c'est lui, déjà, qui avait lancé les siens sur la voie du succès en ouvrant le score en 2006.
Andrès Iniesta, qui revenait pourtant tout juste de blessure, et Lionel Messi, l'auteur du deuxième but, se sont quant à eux chargés de semer la pagaille, multipliant accélérations assassines et passes diaboliques, soit le meilleur moyen de démontrer, s'il en était encore besoin, que leur équipe développe le plus beau jeu du continent.
Quant à l'entraîneur Josep Guardiola, sa première saison sur un banc restera quoi qu'il arrive dans l'histoire. Et à 38 ans seulement, il rentre dans le cercle très fermé des joueurs ayant gagné la C1 à la fois comme joueur et entraîneur, aux côtés de légendes comme le Néerlandais Johan Cruyff - dont il est un "disciple" revendiqué - ou l'Italien Giovanni Trapattoni.
Manchester a pour sa part échoué à conserver le plus prestigieux des trophées continentaux, performance qui n'a plus été réalisée depuis l'AC Milan en 1989-90. Il s'agit aussi de sa première défaite en finale de l'épreuve.
Le Portugais avait pourtant bien commencé avec trois occasions dans au cours des neuf premières minutes (un coup franc repoussé par Valdes et deux frappes de loin à côté), mais il n'a ensuite plus jamais été en position favorable.
Il faut dire aussi que Barcelone a fait très mal à MU en marquant sur sa toute première occasion, au terme d'une action modèle du "made in Barça": percée d'Iniesta dans l'axe, décalage d'Eto'o à droite qui crochète Vidic avant de marquer d'une frappe de près (10).
Fort de cet avantage, le Barça s'est ensuite appliqué à imposer son jeu de mouvement et d'accélération, avec des passes et encore des passes. Quant à la défense, pourtant passablement chamboulée (Abidal et Alves suspendus, Marquez blessé), elle a parfaitement tenu le coup.
Et en deuxième période, après deux banderilles plantées par Henry (tir de près sur Van der Sar, 47) puis Messi (coup franc repoussé par le poteau, 53), c'est justement le génial argentin, libre de tout marquage, qui s'est chargé d'enfoncer définitivement le clou, doublant la marque de la tête suite à centre de Xavi (70), et affirmant ainsi son titre de meilleur buteur de la compétition (9 buts en 12 matches).
Un camouflet pour la défense de MU, réputée la plus forte d'Europe, face au "petit" Messi (1, 69 m) qui, lui, a certainement fait un pas de géant vers le Ballon d'or 2009.
L'attaquant Samuel Eto'o, qui peinait pourtant grandement à marquer au cours des dernières semaines, a été le détonateur du succès du Barça en marquant dès la 10e minute. Un bis repetita pour le Camerounais puisque c'est lui, déjà, qui avait lancé les siens sur la voie du succès en ouvrant le score en 2006.
Andrès Iniesta, qui revenait pourtant tout juste de blessure, et Lionel Messi, l'auteur du deuxième but, se sont quant à eux chargés de semer la pagaille, multipliant accélérations assassines et passes diaboliques, soit le meilleur moyen de démontrer, s'il en était encore besoin, que leur équipe développe le plus beau jeu du continent.
Quant à l'entraîneur Josep Guardiola, sa première saison sur un banc restera quoi qu'il arrive dans l'histoire. Et à 38 ans seulement, il rentre dans le cercle très fermé des joueurs ayant gagné la C1 à la fois comme joueur et entraîneur, aux côtés de légendes comme le Néerlandais Johan Cruyff - dont il est un "disciple" revendiqué - ou l'Italien Giovanni Trapattoni.
Manchester a pour sa part échoué à conserver le plus prestigieux des trophées continentaux, performance qui n'a plus été réalisée depuis l'AC Milan en 1989-90. Il s'agit aussi de sa première défaite en finale de l'épreuve.
Le Portugais avait pourtant bien commencé avec trois occasions dans au cours des neuf premières minutes (un coup franc repoussé par Valdes et deux frappes de loin à côté), mais il n'a ensuite plus jamais été en position favorable.
Il faut dire aussi que Barcelone a fait très mal à MU en marquant sur sa toute première occasion, au terme d'une action modèle du "made in Barça": percée d'Iniesta dans l'axe, décalage d'Eto'o à droite qui crochète Vidic avant de marquer d'une frappe de près (10).
Fort de cet avantage, le Barça s'est ensuite appliqué à imposer son jeu de mouvement et d'accélération, avec des passes et encore des passes. Quant à la défense, pourtant passablement chamboulée (Abidal et Alves suspendus, Marquez blessé), elle a parfaitement tenu le coup.
Et en deuxième période, après deux banderilles plantées par Henry (tir de près sur Van der Sar, 47) puis Messi (coup franc repoussé par le poteau, 53), c'est justement le génial argentin, libre de tout marquage, qui s'est chargé d'enfoncer définitivement le clou, doublant la marque de la tête suite à centre de Xavi (70), et affirmant ainsi son titre de meilleur buteur de la compétition (9 buts en 12 matches).
Un camouflet pour la défense de MU, réputée la plus forte d'Europe, face au "petit" Messi (1, 69 m) qui, lui, a certainement fait un pas de géant vers le Ballon d'or 2009.