Dans sa déclaration, le ministre de l’information Aziz Sow souligne que dans une démocratie, un ministre mis en cause doit rendre le tablier pour laver son honneur. Banal. Il ajoute que le Président a eu une discussion avec Farba Senghor au téléphone. Ils se sont expliqué et se sont compris. Ce que le ministre ne dit pas c’est sur quoi ils se sont accordés ? Face aux accusations graves qui pèsent sur lui, Farba Senghor devra-il simplement aller faire un tour chez le juge pour sortir lavé comme monsieur Propre et reprendre sa place ou trouver une autre planque. Il n’y a pas longtemps Pape Samba M’boup avait démissionné pour dit-il mettre à l’aise son patron.C’est un avocat qui l’a blanchi avant qu’il ne reprenne du service.
Pour le moment Ousmane Diagne,procureur auprès du tribunal a carte blanche pour convoquer Farba Senghor redevenu simple citoyen donc justiciable. Bien sûr tout accusé est présume innoncent mais il a signé un communiqué publié par le quotidien national le Soleil et a menacé ouvertement nos confrères de l’As et 24 heures chrono. La suite on la connaît. Des nervis descendent dans des salles de rédaction et font une mise en sac en regle. Des actes d’une barbarie sans pareil et qui n’honorent pas le Senegal.
Ce renvoi de Farba Senghor a été célébré par les syndicats, par de simples citoyens irrités par ses conportements excessifs de celui qui croyait que tout lui était permis dans ce pays. Il est donc tombé de haut et personne ne va pleurer sauf que cela a permis pour quelques heures de faire oublier les vrais problèmes du pays.
Selon nos informations, le Président serait irrité par l’accueil triomphal et populaire que plus de trois cents taxis ont fait à Farba Senghor lors d’un retour de voyage. Une rencontre suivie d’une déclaration au vitriol contre la presse. C’est connu, le Président Abdoulaye wade ne souffre pas qu’on lui fasse de l’ombre. Il ne saurait tolérér qu’un porteur d’eau, veuille devenir khalif à la place du khalife. Idrissa Seck en a fait l’amère expérience. Lui qui avait été ovationné par les femmes lors d’une rencontre organisée par l’ancienne ministre Awa Guèye Kébé à sorano. L’ancien Premier ministre avait clôturé la rencontre. Le Président wade avait ouvert la semaine nationale des femmes. il y avait pas foule, ni bain de foule. La popularité, le Président ne la partage avec personne.
Le ramadan approche. Les prix flambent. Les coupures de courant deviennent monnaie courante même si les factures ne baissent jamais. Il y a quelques jours, Karim Wade fils du President a été reçu à Paris par Nicolas Sarkozy, le Président francais. Le fils de son père aurait discuté d’un éventuelle centrale nucléaire pour le Sénégal. Mais à quel titre le fils du President Wade est reçu par le chef de l’Etat Francais ? Nous ne sommes pas dans les secrets de l’Elysée mais que prépare-t-on pour ce pays que nous cherissons, notre Senegal ? Le futur président du sénégal sera-t-il élu d’abord par la France et ensuite seulement par le Sénégal ? Au 21ième siècle, les dirigeants africains ou sénégalais en particulier ont-ils l’obligation ou le devoir de se faire abouber par l’Hexagone ? Ce sont des questions légitimes que devrait se poser tous les sénégalais. Alassane Samba DIOP Journaliste RFM
Pour le moment Ousmane Diagne,procureur auprès du tribunal a carte blanche pour convoquer Farba Senghor redevenu simple citoyen donc justiciable. Bien sûr tout accusé est présume innoncent mais il a signé un communiqué publié par le quotidien national le Soleil et a menacé ouvertement nos confrères de l’As et 24 heures chrono. La suite on la connaît. Des nervis descendent dans des salles de rédaction et font une mise en sac en regle. Des actes d’une barbarie sans pareil et qui n’honorent pas le Senegal.
Ce renvoi de Farba Senghor a été célébré par les syndicats, par de simples citoyens irrités par ses conportements excessifs de celui qui croyait que tout lui était permis dans ce pays. Il est donc tombé de haut et personne ne va pleurer sauf que cela a permis pour quelques heures de faire oublier les vrais problèmes du pays.
Selon nos informations, le Président serait irrité par l’accueil triomphal et populaire que plus de trois cents taxis ont fait à Farba Senghor lors d’un retour de voyage. Une rencontre suivie d’une déclaration au vitriol contre la presse. C’est connu, le Président Abdoulaye wade ne souffre pas qu’on lui fasse de l’ombre. Il ne saurait tolérér qu’un porteur d’eau, veuille devenir khalif à la place du khalife. Idrissa Seck en a fait l’amère expérience. Lui qui avait été ovationné par les femmes lors d’une rencontre organisée par l’ancienne ministre Awa Guèye Kébé à sorano. L’ancien Premier ministre avait clôturé la rencontre. Le Président wade avait ouvert la semaine nationale des femmes. il y avait pas foule, ni bain de foule. La popularité, le Président ne la partage avec personne.
Le ramadan approche. Les prix flambent. Les coupures de courant deviennent monnaie courante même si les factures ne baissent jamais. Il y a quelques jours, Karim Wade fils du President a été reçu à Paris par Nicolas Sarkozy, le Président francais. Le fils de son père aurait discuté d’un éventuelle centrale nucléaire pour le Sénégal. Mais à quel titre le fils du President Wade est reçu par le chef de l’Etat Francais ? Nous ne sommes pas dans les secrets de l’Elysée mais que prépare-t-on pour ce pays que nous cherissons, notre Senegal ? Le futur président du sénégal sera-t-il élu d’abord par la France et ensuite seulement par le Sénégal ? Au 21ième siècle, les dirigeants africains ou sénégalais en particulier ont-ils l’obligation ou le devoir de se faire abouber par l’Hexagone ? Ce sont des questions légitimes que devrait se poser tous les sénégalais. Alassane Samba DIOP Journaliste RFM