La nouvelle a été virale. Le chef de cabinet du chef de l’Etat, Pape Mada Ndour, a été limogé vendredi. “Par décret numéro 2025 – 346 du 28 février 2025, le Président de la République a mis fin aux fonctions du Ministre, Chef de Cabinet, Pape Mada Ndour”, annonce le communiqué rendant officiel le limogeage de Pape Mada Ndour. Chancelier aux affaires étrangères formé à l’Ecole nationale d’administration (ENA), Papa Mada Ndour a été nommé chef de Cabinet du président de la République le mardi 30 avril 2024, par décret 2024-992. Rien, pour l'instant, n'a filtré sur les raisons du divorce entre le président de la République et son ex-chef de cabinet.
Néanmoins, les supputations vont bon train et accablent l’excessive exposition médiatique. Une chose est sûre, Pape Mada Ndour s’est épanché, quelques jours avant son limogeage, dans la presse, livrant les détails des rencontres secrètes de l’ex-chef de l’Etat et les leaders de Pastef. Lors d’une émission télévisée sur Sans limites, l’ex-chef de Cabinet s’est laissé aller dans les détails des négociations et rencontres confidentielles qu’il y a eu entre Macky Sall, Ousmane Sonko et d’autres hauts responsables de Pastef destinés à surmonter le lourd contentieux politique de l’époque. Des rencontres confidentielles qui ont laissé croire à l’existence d’un “protocole du Cap Manuel”.
Pape Mada Ndour n’était pas à son coup d’essai. Il avait exprimé, au cours d’une émission sur cette même chaîne, ses états d’âme lors de la cérémonie de passation de pouvoir entre Diomaye et Macky Sall. Pape Mada Ndour Ndour avait expliqué pourquoi Diomaye avait essuyé des huées de la foule massée de part et d’autre de rue, alors que Macky Sall avait été ovationné. En vérité, Pape Mada Ndour n’est pas n’importe qui à Pastef. Membre fondateur, il ne s’est jamais caché, en dépit de sa position de diplomate à l’étranger, d’afficher son appartenance à Pastef.
Actif sur Facebook, l’ex-chef de cabinet se montrait souvent acerbe contre le pouvoir sortant. Cette attitude lui avait valu d’être rappelé par la ministre des Affaires étrangères d’alors, Mme Aïssata Tall Sall. La décision du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye est-elle une façon pour lui de marquer son autorité et de mettre fin à la récréation ? On peut bien répondre par l’affirmative. En fin décembre dernier, le chef de l’Etat s’est séparé d’un autre ténor de la galaxie pastéfienne.
D'après le journal Point Actu, le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République a, en effet, limogé pour s’être ouvertement attaqué aux tirailleurs sénégalais. Ces derniers étaient des traîtres qui étaient toujours en quête d'argent, avait soutenu Cheikh Oumar Diagne. “Les tirailleurs sont des traîtres qui se sont battus contre leurs frères pour des miettes. Ils étaient préoccupés par l'argent qui était à l'origine du massacre de Thiaroye”, a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à Fafa Tv. Cette sortie de M. Diagne avait provoqué l'indignation sur les réseaux sociaux.
D’autres tribuns comme Waly Diouf Bodian, DG du Port, Fadilou Keïta, DG de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et Dahirou Thiam, DG de l’Artp sont-ils dans le collimateur du chef de l’Etat ? Ces ténors de Pastef se sont illustrés, en tout cas, par une forte exposition médiatique notamment sur Facebook. Mais depuis quelque temps, ces hauts responsables semblent avoir mis du bémol dans leur liberté de ton sur les médias. Un revirement qui pourrait s’expliquer par une volonté du chef de l’Etat d’instaurer le “muut mba mott”. Un signal fort bien reçu.
Néanmoins, les supputations vont bon train et accablent l’excessive exposition médiatique. Une chose est sûre, Pape Mada Ndour s’est épanché, quelques jours avant son limogeage, dans la presse, livrant les détails des rencontres secrètes de l’ex-chef de l’Etat et les leaders de Pastef. Lors d’une émission télévisée sur Sans limites, l’ex-chef de Cabinet s’est laissé aller dans les détails des négociations et rencontres confidentielles qu’il y a eu entre Macky Sall, Ousmane Sonko et d’autres hauts responsables de Pastef destinés à surmonter le lourd contentieux politique de l’époque. Des rencontres confidentielles qui ont laissé croire à l’existence d’un “protocole du Cap Manuel”.
Pape Mada Ndour n’était pas à son coup d’essai. Il avait exprimé, au cours d’une émission sur cette même chaîne, ses états d’âme lors de la cérémonie de passation de pouvoir entre Diomaye et Macky Sall. Pape Mada Ndour Ndour avait expliqué pourquoi Diomaye avait essuyé des huées de la foule massée de part et d’autre de rue, alors que Macky Sall avait été ovationné. En vérité, Pape Mada Ndour n’est pas n’importe qui à Pastef. Membre fondateur, il ne s’est jamais caché, en dépit de sa position de diplomate à l’étranger, d’afficher son appartenance à Pastef.
Actif sur Facebook, l’ex-chef de cabinet se montrait souvent acerbe contre le pouvoir sortant. Cette attitude lui avait valu d’être rappelé par la ministre des Affaires étrangères d’alors, Mme Aïssata Tall Sall. La décision du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye est-elle une façon pour lui de marquer son autorité et de mettre fin à la récréation ? On peut bien répondre par l’affirmative. En fin décembre dernier, le chef de l’Etat s’est séparé d’un autre ténor de la galaxie pastéfienne.
D'après le journal Point Actu, le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République a, en effet, limogé pour s’être ouvertement attaqué aux tirailleurs sénégalais. Ces derniers étaient des traîtres qui étaient toujours en quête d'argent, avait soutenu Cheikh Oumar Diagne. “Les tirailleurs sont des traîtres qui se sont battus contre leurs frères pour des miettes. Ils étaient préoccupés par l'argent qui était à l'origine du massacre de Thiaroye”, a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à Fafa Tv. Cette sortie de M. Diagne avait provoqué l'indignation sur les réseaux sociaux.
D’autres tribuns comme Waly Diouf Bodian, DG du Port, Fadilou Keïta, DG de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et Dahirou Thiam, DG de l’Artp sont-ils dans le collimateur du chef de l’Etat ? Ces ténors de Pastef se sont illustrés, en tout cas, par une forte exposition médiatique notamment sur Facebook. Mais depuis quelque temps, ces hauts responsables semblent avoir mis du bémol dans leur liberté de ton sur les médias. Un revirement qui pourrait s’expliquer par une volonté du chef de l’Etat d’instaurer le “muut mba mott”. Un signal fort bien reçu.