Oumar Sow aurait dérobé des chèvres appartenant à la famille Bâ. Arrondissant les angles, les deux familes ont voulu étouffer l’affaire, avec un arrangement à l’amiable. Ce qui a été fait sans aucune difficulté. Mais, un malheur ne venant jamais seul, des bergers malintentionnés ont mis le feu aux poudres. Selon nos sources, ils ont été dire à Oumar Bâ que le voleur, Oumar Sow, en plus de son forfait, les a traités de tous les noms d’oiseaux. Pis, il aurait même qualifié Bâ de poltron, selon les racontars de ces derniers. Atteint dans son amour-propre, Oumar Bâ, armé d’un coupe-coupe, a trouvé Sow dans la brousse, décidé de lui régler son compte. Après quelques échanges de propos aigres-doux, ils en viendront aux mains, s’occasionnant, mutuellement, de graves blessures, à l’issue du duel. Convoyés, d’abord au poste de santé de Thiargny, avant d’être transférés à l’hôpital régional de Louga, Oumar Sow y perdit la vie, quelques jours plus tard. A ses parents, qui voulaient récupérer le corps du défunt, le médecin-chef opposera un niet catégorique. S’étant saisis du dossier, les gendarmes de Linguère se déplaceront à Wiss Wiss, pour les constatations d’usage. Ainsi, d’un commun accord avec la brigade de Louga et les autorités sanitaires régionales, un certificat de genre de mort a été délivré, avant que le corps du défunt ne soit rendu à ses parents, pour inhumation. Le présumé meurtrier, lui, qui continue de recevoir des soins médicaux, sera, à sa sortie, arrêté par les gendarmes de Louga et transféré à la brigade de Linguère. Au terme de l’enquête, il sera, certainement, déféré au parquet de Louga, en attendant son jugement.
Samba Khary Ndiaye Linguère
REWMI QUOTIDIEN
Samba Khary Ndiaye Linguère
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