Mais, il n’est pas fortuit qu’Amara Traoré ait fait d’Omar Daf, son leader moral. Comme Diakhaté, Daf incarne la «dédioufisation», initiée par le staff technique des «Lions». Autrefois, la «Tanière» aimait à poursuivre ses troisièmes mi-temps dans les boites de nuit dakaroises. Aujourd’hui, la relève, amenée par des «sages», aime à discuter religion, spiritualité.
…et alternance générationnelle
Qu’est-ce qui s’est passé entretemps ? C’est la confrontation de deux générations : l’une, orchestrée par Diouf, Henri Camara et autres porteurs des clichés sur la débilité des footballeurs et leur propension à la flambe. L’autre, c’est celle de Jacques Doudou Faty, Moussa Sow, Demba Bâ, nés loin de la terre de leurs ancêtres mais, qui préfèrent se lever aux aurores pour sacrifier à la première prière. Moussa Sow, Jacques Faty et compagnie sont-ils meilleurs que Diouf ou Henri Camara ? Faut voir. Mais, de l’aveu même d’Amara Traoré, la «Tanière» baigne, aujourd’hui, dans un climat fait de respect, d’humilité et de références aux valeurs humaines. Faut-il rappeler qu’Amara Traoré, lui-même, alors footballeur, n’était porté ni sur la flambe, encore moins sur les sorties nocturnes. Modèle de sérieux et de discipline, il était plus proche de Moussa Sow que d’El Hadji Diouf. Faut-il s’étonner, alors, que sa reconstruction se soit évertuée, en premier, à se débarrasser de la «génération boite de nuit»? Et qu’il s’est attaché les services de «Déracinés» qui, parfois, ne parlent même pas les langues nationales et qui ont embrassé la religion sur le tard, mais qui montrent aujourd’hui l’exemple à leurs brillants aînés en équipe nationale.
Kogne-Bi / Rewmi Quotidien
…et alternance générationnelle
Qu’est-ce qui s’est passé entretemps ? C’est la confrontation de deux générations : l’une, orchestrée par Diouf, Henri Camara et autres porteurs des clichés sur la débilité des footballeurs et leur propension à la flambe. L’autre, c’est celle de Jacques Doudou Faty, Moussa Sow, Demba Bâ, nés loin de la terre de leurs ancêtres mais, qui préfèrent se lever aux aurores pour sacrifier à la première prière. Moussa Sow, Jacques Faty et compagnie sont-ils meilleurs que Diouf ou Henri Camara ? Faut voir. Mais, de l’aveu même d’Amara Traoré, la «Tanière» baigne, aujourd’hui, dans un climat fait de respect, d’humilité et de références aux valeurs humaines. Faut-il rappeler qu’Amara Traoré, lui-même, alors footballeur, n’était porté ni sur la flambe, encore moins sur les sorties nocturnes. Modèle de sérieux et de discipline, il était plus proche de Moussa Sow que d’El Hadji Diouf. Faut-il s’étonner, alors, que sa reconstruction se soit évertuée, en premier, à se débarrasser de la «génération boite de nuit»? Et qu’il s’est attaché les services de «Déracinés» qui, parfois, ne parlent même pas les langues nationales et qui ont embrassé la religion sur le tard, mais qui montrent aujourd’hui l’exemple à leurs brillants aînés en équipe nationale.
Kogne-Bi / Rewmi Quotidien