2°) D’autre part, JLS, par la voix de son PDG, a dit que c’est l’Etat, et non le Ministre des Finance lui-même, qui lui doit cet argent à travers ses différents démembrements.
3°) Il ne faudrait pas réduire le problème de JLS à seulement une rétention de ses payements qui, parce qu’indiscutables, seront de toutes les façons payés tôt ou tard, avec les intérêts, comme l’a du reste clairement dit Bara TALL lors de sa sortie à 2STV.
Le principal problème reste et demeure tous ces actes posés pour éliminer JLS du marché et la remplacer par des entreprises étrangères qui proposent des prix plus chers.
Pour maintenant le problème spécifique des créances :
Nous pensons que le Ministre des Finance a tort de persister à répéter qu’il n’a reçu aucun document pour payer. Nous allons donc faire référence à ses propres documents et il doit dès lors expliquer après aux sénégalais (et éventuellement aux bailleurs de fonds) quels autres documents il aurait reçus pour que les 2,8 milliards qu’il a fait voter dans le budget 2007 qu’il a défendu devant l’Assemblée Nationale pour payer les travaux terminés, réceptionnés, facturés et acceptés de la route Dian Malary – Carrefour 22, n’aient pas été payés à JLS.
Pourquoi 1,5 milliards de cette dépense, inscrite sous le Chapitre 41.6.751.96.065.101.27.1.1 du budget 2007 pour payer des travaux terminés et réceptionnés en 2006 ont été en partie virés par décret N° 2007-702 en date du 7 juin 2007 et par décret N°2007-1497 en date du 12 décembre 2007, au « programme de construction de villas présidentielles » de l’ANOCI ?
Pourquoi, les 1,3 milliards restants disponibles, au lieu d’être versés à l’AATR pour payer au moins une partie de cette dépense dont, encore une fois toutes les factures ont été reçues et acceptées par l’Etat depuis plus d’un an, ont été reportés en décembre 2007 comme fonds libres dans le budget d’investissement sur la gestion 2008, par vous-même, par arrêté N°28.01.26.8.000585 MEF/DGF/DDI ?
En réalité, vous l’avez avoué vous-même, vous n’étiez pas autorisés à payer JLS. Cette non autorisation ne repose sur aucune base contentieuse légale ou administrative mais procède uniquement de la volonté sur laquelle nous ne reviendrons pas de tuer JLS.
En effet les sommes réclamées concernent principalement la réalisation:
- De la route Diana Malary – Carrefour 22
- Des chantiers de Thiès
- De l’autoroute Malick Sy - Patte d’Oie
Rien que sur ces trois chantiers dont les travaux réalisés sont visibles de tous, JLS dispose d’un montant de 8 (huit) milliards en factures visées et acceptées sans aucune contestation par le client, qu’il soit le PCRPE, l’AATR ou l’APIX. Il en est ainsi des 2 (deux) milliards et quelques complétant les 10,5 (dix et demi) milliards réclamés. Il faut arrêter donc de faire croire que ce sont les travaux de la route Fatick-Kaolack, sur laquelle des explications limpides ont été données, qu’on refuse de payer.
C’est donc en résumé à JLS (et non Bara TALL) que l’Etat (et non le Ministre des Finances) doit cet argent, plus de 10,5 milliards, fruit de travaux non fictifs, réceptionnés, facturés et acceptés et qu’ON refuse de payer.
Maintenant, si l’Etat doit de l’argent et que le Ministre des Finances persiste à dire qu’il ne sait pas qui doit faire quoi, ce n’est plus un banal problème de payement ou non de créances de JLS, mais cela devient un sérieux problème plus global et plus grave qui interpelle chaque sénégalais.
Le Collectif de Cadres de JLS
3°) Il ne faudrait pas réduire le problème de JLS à seulement une rétention de ses payements qui, parce qu’indiscutables, seront de toutes les façons payés tôt ou tard, avec les intérêts, comme l’a du reste clairement dit Bara TALL lors de sa sortie à 2STV.
Le principal problème reste et demeure tous ces actes posés pour éliminer JLS du marché et la remplacer par des entreprises étrangères qui proposent des prix plus chers.
Pour maintenant le problème spécifique des créances :
Nous pensons que le Ministre des Finance a tort de persister à répéter qu’il n’a reçu aucun document pour payer. Nous allons donc faire référence à ses propres documents et il doit dès lors expliquer après aux sénégalais (et éventuellement aux bailleurs de fonds) quels autres documents il aurait reçus pour que les 2,8 milliards qu’il a fait voter dans le budget 2007 qu’il a défendu devant l’Assemblée Nationale pour payer les travaux terminés, réceptionnés, facturés et acceptés de la route Dian Malary – Carrefour 22, n’aient pas été payés à JLS.
Pourquoi 1,5 milliards de cette dépense, inscrite sous le Chapitre 41.6.751.96.065.101.27.1.1 du budget 2007 pour payer des travaux terminés et réceptionnés en 2006 ont été en partie virés par décret N° 2007-702 en date du 7 juin 2007 et par décret N°2007-1497 en date du 12 décembre 2007, au « programme de construction de villas présidentielles » de l’ANOCI ?
Pourquoi, les 1,3 milliards restants disponibles, au lieu d’être versés à l’AATR pour payer au moins une partie de cette dépense dont, encore une fois toutes les factures ont été reçues et acceptées par l’Etat depuis plus d’un an, ont été reportés en décembre 2007 comme fonds libres dans le budget d’investissement sur la gestion 2008, par vous-même, par arrêté N°28.01.26.8.000585 MEF/DGF/DDI ?
En réalité, vous l’avez avoué vous-même, vous n’étiez pas autorisés à payer JLS. Cette non autorisation ne repose sur aucune base contentieuse légale ou administrative mais procède uniquement de la volonté sur laquelle nous ne reviendrons pas de tuer JLS.
En effet les sommes réclamées concernent principalement la réalisation:
- De la route Diana Malary – Carrefour 22
- Des chantiers de Thiès
- De l’autoroute Malick Sy - Patte d’Oie
Rien que sur ces trois chantiers dont les travaux réalisés sont visibles de tous, JLS dispose d’un montant de 8 (huit) milliards en factures visées et acceptées sans aucune contestation par le client, qu’il soit le PCRPE, l’AATR ou l’APIX. Il en est ainsi des 2 (deux) milliards et quelques complétant les 10,5 (dix et demi) milliards réclamés. Il faut arrêter donc de faire croire que ce sont les travaux de la route Fatick-Kaolack, sur laquelle des explications limpides ont été données, qu’on refuse de payer.
C’est donc en résumé à JLS (et non Bara TALL) que l’Etat (et non le Ministre des Finances) doit cet argent, plus de 10,5 milliards, fruit de travaux non fictifs, réceptionnés, facturés et acceptés et qu’ON refuse de payer.
Maintenant, si l’Etat doit de l’argent et que le Ministre des Finances persiste à dire qu’il ne sait pas qui doit faire quoi, ce n’est plus un banal problème de payement ou non de créances de JLS, mais cela devient un sérieux problème plus global et plus grave qui interpelle chaque sénégalais.
Le Collectif de Cadres de JLS