Honoris causa
Un Sénégalais à l’honneur à l’Université d’Abidjan. Il s’agit de notre compatriote Moustapha Sall, Secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames), qui a été élevé au grade de Docteur honoris-causa, vendredi 26 juin. M. Sall est le troisième Sénégalais à accéder à ce titre, après le président Léopold Sédar Senghor, en 1971, et M. Amadou Mostar Mbow, ancien Directeur général de l’Unesco, en 1981. Toutes nos félicitations à M. Sall.
Dette apurée.
La dette intérieure privée de l’Etat du Sénégal, d’un montant total de 174 milliards de Fcfa, a totalement été apurée. C’est du moins ce que révèle le Ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop. Une bonne nouvelle pour certains entrepreneurs. Mais on se pose encore la question de savoir si celle due à l’entrepreneur Bara Tall, dont une partie serait contestée.
Perpétuité…
Des peines de 20 ans de réclusion criminelle ont été requises contre les deux principaux lieutenants de Youssouf Fofana par les tribunaux français. Les trois hommes sont également poursuivis pour trois autres tentatives d'enlèvement. A l'encontre des six "geôliers" d'Ilan Halimi, l'avocat général, Philippe Bilger, a demandé des peines allant de 12 à 15 ans de réclusion criminelle. Cette dernière peine étant requise contre un mineur pour lequel le Ministère public a retenu la circonstance aggravante d'antisémitisme, l'adolescent ayant brûlé la victime avec une cigarette, parce qu'il était juif. Philippe Bilger a souhaité une peine comprise entre 10 et 12 ans contre la jeune femme, à l'époque mineure, ayant servi d'appât pour attirer Ilan Halimi auprès de ses ravisseurs. Une jeune femme "à la personnalité complexe" qui choisit "toujours le pire". Le magistrat a dénoncé dans son réquisitoire "une bande" ayant "oeuvré pour le pire" et qui a "trouvé le chef qu'elle méritait".
… Pour Fofana
Lors de ce procès à huis clos, Youssouf Fofana a reconnu avoir versé un liquide inflammable et incendié sur le corps du jeune homme, avant de le larder de coups de couteau. Ce qu'il n'avait jamais reconnu formellement pendant l'instruction. On rappelle qu’Ilan Halimi avait été retrouvé agonisant au bord d'une voie ferrée dans l'Essonne, le 13 février 2006.
Benno
Elle a peut être raison, la Conférence des leaders de «Bennoo Siggil Senegaal» qui appelle, dans une déclaration, «l’ensemble des populations, les associations de quartier, les organisations de consommateurs, les syndicats, les leaders d’opinion, l’ensemble des citoyens et des acteurs sociaux à organiser en un bloc soudé pour une résistance multiforme contre toute hausse du prix de l’électricité» (ces gens-là devraient payer des droits d’auteur à Momar Ndao de l’Ascosen). Mais «nak», comment organiser cette résistance ? Cela, personne ne le dit… Sauf peut être les imams, qui demandent que les populations soient d’abord prêtes à se passer du courant, avant de refuser de payer les factures. Voilà des gens qui connaissent les méthodes de la Senelec et celle des politiciens.
Mame Madior Boye
Les avocats de l’ex-Premier ministre, Mame Madior Boye, et compagnie organisent une conférence de presse demain, jeudi 02 juillet 2009 à 15h30, dans la salle de conférence de l’hôtel de la Croix du Sud, Avenue du Roi Hassan II. Ces défenseurs de l’ancien PM, incriminé par le juge d’Evry sur l’affaire du naufrage du bateau «le Joola» évoqueront la question sur le mandat d’arrêt lancé par ledit juge. Selon nos sources, Madame Mame Madior Boye fera une déclaration devant la presse, à cette occasion.
Absence d’Idy
Le maire le plus absentéiste du Sénégal, Idrissa Seck, a manqué le Conseil municipal d’hier de la municipalité de Thiès. Nous l’écrivions lorsqu’il a été installé par le Conseil. C’est le premier adjoint au maire, le très jeune et peu expérimenté Yankhoba Diattara, qui a présidé cette rencontre. Le véritable maire élu par les Thiessois est présentement en vacance à Paris. Thiey Idy !
Baptême «Ndaanaan»
Le véritable «Ndaanaan» du Gouvernement, c’est sans nul doute, le ministre de la Justice, Me Madické Niang, qu’un de nos amis, dans une boutade, comparait à un «carnaval». Ce n’est même pas discutable. Tout le monde sera d’accord, du côté de l’Opposition comme du pouvoir. Hier, ce digne fils de Ndar baptisé son fils. Le ministre de la Justice, grand «Ndaanaan» devant Dieu et les Hommes, a invité tous les membres du Gouvernement. Mais il fallait voir Monsieur le Ministre. Il s’est très, très, très bien habillé, comme à ses habitudes. Tous les invités étaient impressionnés par Madické, qui était aux côtés de sa douce moitié. Et, en bon mouride talibé mouride (barke Serigne Saaliou !), les «khassaïds» étaient aussi de la partie.
Koromak Faye
Le Saltigué Koromak Faye a cassé la baraque avant-hier dans la capitale gambienne, Banjul, où il était l’invité d’un plateau de télévision. Il a impressionné tous les Gambiens, du plus petit au marabout président, Yayah A. J. Jammeh. Devant les spectateurs, Koromack a d’abord fait parler une chèvre, avant d’avaler, tenez-vous bien… six bouteilles. L’animateur de l’émission, complètement subjugué par ce qu’a fait le Saltigué, a tout simplement quitté le plateau. Nous vous promettons des images de cette prestation.
Accident
C'est le deuxième accident impliquant un Airbus, en moins d'un mois, après le drame du vol Rio-Paris qui a fait 228 morts, le 1er juin dernier. Mais tout de suite, contrairement à ce qui s’était passé, il y a maintenant près d’un mois, les toubabs ont vite fait de situer les responsabilités. Selon le constructeur français Airbus, l'avion qui datait de 1990, totalisait 51.900 heures de vol, 17.300 vols, et opérait depuis 1999 sous les couleurs de Yemenia, une compagnie détenue à 51% par le gouvernement yéménite et à 49% par le gouvernement saoudien. En plus, l’avion avait été "exclu du sol national" pour "irrégularités", il y a quelques années. En un jour donc, «nos cousins les Gaulois» ont réussi à savoir tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. Mais pourquoi tardent-ils alors à faire toute la lumière sur le crash, dans les eaux brésiliennes, de leur engin volant ?
Salon
Les organisateurs du Salon International de la Coopération souhaitent en faire un événement «régulier» et le pérenniser, à Dakar, où il aura un «siège fixe» et se tiendra au moins tous les deux ans, voire chaque année. L’annonce a été faite dans la capitale sénégalaise, en marge des travaux de la deuxième édition de ce salon qui se tient les 29, 30 juin et 1er juillet à Dakar. «Notre souhait, c’est de faire de Dakar le siège fixe du salon où se tiendront toutes les prochaines éditions», a déclaré devant des journalistes sénégalais M. Ramon Gil Roldan, Directeur Général du salon, qui avait à ses côtés Mme Elvira Gonzalez, Directrice Technique du Salon. La première édition du Salon Internationale de la Coopération avait eu lieu à Tenerife, en Espagne.
Salon (Bis)
Les participants à la deuxième édition, estimé à environ 600 personnes par les organisateurs, réfléchissent sur des questions aussi vitales que les migrations, la pauvreté, les liens entre pauvreté et connectivité, la santé, l’écologie, les partenariats public-privé, etc. Près de 140 entités, représentant des Etats, des organismes publics de coopération, des Ong, des entreprises privées prennent part à la deuxième édition du salon, ouverte lundi, en présence d’une forte délégation ministérielle sénégalaise. En marge de la cérémonie d’ouverture, l’économiste américain Jeremy Rifkin a animé une conférence magistrale, portant sur le développement durable.
Un Sénégalais à l’honneur à l’Université d’Abidjan. Il s’agit de notre compatriote Moustapha Sall, Secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames), qui a été élevé au grade de Docteur honoris-causa, vendredi 26 juin. M. Sall est le troisième Sénégalais à accéder à ce titre, après le président Léopold Sédar Senghor, en 1971, et M. Amadou Mostar Mbow, ancien Directeur général de l’Unesco, en 1981. Toutes nos félicitations à M. Sall.
Dette apurée.
La dette intérieure privée de l’Etat du Sénégal, d’un montant total de 174 milliards de Fcfa, a totalement été apurée. C’est du moins ce que révèle le Ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop. Une bonne nouvelle pour certains entrepreneurs. Mais on se pose encore la question de savoir si celle due à l’entrepreneur Bara Tall, dont une partie serait contestée.
Perpétuité…
Des peines de 20 ans de réclusion criminelle ont été requises contre les deux principaux lieutenants de Youssouf Fofana par les tribunaux français. Les trois hommes sont également poursuivis pour trois autres tentatives d'enlèvement. A l'encontre des six "geôliers" d'Ilan Halimi, l'avocat général, Philippe Bilger, a demandé des peines allant de 12 à 15 ans de réclusion criminelle. Cette dernière peine étant requise contre un mineur pour lequel le Ministère public a retenu la circonstance aggravante d'antisémitisme, l'adolescent ayant brûlé la victime avec une cigarette, parce qu'il était juif. Philippe Bilger a souhaité une peine comprise entre 10 et 12 ans contre la jeune femme, à l'époque mineure, ayant servi d'appât pour attirer Ilan Halimi auprès de ses ravisseurs. Une jeune femme "à la personnalité complexe" qui choisit "toujours le pire". Le magistrat a dénoncé dans son réquisitoire "une bande" ayant "oeuvré pour le pire" et qui a "trouvé le chef qu'elle méritait".
… Pour Fofana
Lors de ce procès à huis clos, Youssouf Fofana a reconnu avoir versé un liquide inflammable et incendié sur le corps du jeune homme, avant de le larder de coups de couteau. Ce qu'il n'avait jamais reconnu formellement pendant l'instruction. On rappelle qu’Ilan Halimi avait été retrouvé agonisant au bord d'une voie ferrée dans l'Essonne, le 13 février 2006.
Benno
Elle a peut être raison, la Conférence des leaders de «Bennoo Siggil Senegaal» qui appelle, dans une déclaration, «l’ensemble des populations, les associations de quartier, les organisations de consommateurs, les syndicats, les leaders d’opinion, l’ensemble des citoyens et des acteurs sociaux à organiser en un bloc soudé pour une résistance multiforme contre toute hausse du prix de l’électricité» (ces gens-là devraient payer des droits d’auteur à Momar Ndao de l’Ascosen). Mais «nak», comment organiser cette résistance ? Cela, personne ne le dit… Sauf peut être les imams, qui demandent que les populations soient d’abord prêtes à se passer du courant, avant de refuser de payer les factures. Voilà des gens qui connaissent les méthodes de la Senelec et celle des politiciens.
Mame Madior Boye
Les avocats de l’ex-Premier ministre, Mame Madior Boye, et compagnie organisent une conférence de presse demain, jeudi 02 juillet 2009 à 15h30, dans la salle de conférence de l’hôtel de la Croix du Sud, Avenue du Roi Hassan II. Ces défenseurs de l’ancien PM, incriminé par le juge d’Evry sur l’affaire du naufrage du bateau «le Joola» évoqueront la question sur le mandat d’arrêt lancé par ledit juge. Selon nos sources, Madame Mame Madior Boye fera une déclaration devant la presse, à cette occasion.
Absence d’Idy
Le maire le plus absentéiste du Sénégal, Idrissa Seck, a manqué le Conseil municipal d’hier de la municipalité de Thiès. Nous l’écrivions lorsqu’il a été installé par le Conseil. C’est le premier adjoint au maire, le très jeune et peu expérimenté Yankhoba Diattara, qui a présidé cette rencontre. Le véritable maire élu par les Thiessois est présentement en vacance à Paris. Thiey Idy !
Baptême «Ndaanaan»
Le véritable «Ndaanaan» du Gouvernement, c’est sans nul doute, le ministre de la Justice, Me Madické Niang, qu’un de nos amis, dans une boutade, comparait à un «carnaval». Ce n’est même pas discutable. Tout le monde sera d’accord, du côté de l’Opposition comme du pouvoir. Hier, ce digne fils de Ndar baptisé son fils. Le ministre de la Justice, grand «Ndaanaan» devant Dieu et les Hommes, a invité tous les membres du Gouvernement. Mais il fallait voir Monsieur le Ministre. Il s’est très, très, très bien habillé, comme à ses habitudes. Tous les invités étaient impressionnés par Madické, qui était aux côtés de sa douce moitié. Et, en bon mouride talibé mouride (barke Serigne Saaliou !), les «khassaïds» étaient aussi de la partie.
Koromak Faye
Le Saltigué Koromak Faye a cassé la baraque avant-hier dans la capitale gambienne, Banjul, où il était l’invité d’un plateau de télévision. Il a impressionné tous les Gambiens, du plus petit au marabout président, Yayah A. J. Jammeh. Devant les spectateurs, Koromack a d’abord fait parler une chèvre, avant d’avaler, tenez-vous bien… six bouteilles. L’animateur de l’émission, complètement subjugué par ce qu’a fait le Saltigué, a tout simplement quitté le plateau. Nous vous promettons des images de cette prestation.
Accident
C'est le deuxième accident impliquant un Airbus, en moins d'un mois, après le drame du vol Rio-Paris qui a fait 228 morts, le 1er juin dernier. Mais tout de suite, contrairement à ce qui s’était passé, il y a maintenant près d’un mois, les toubabs ont vite fait de situer les responsabilités. Selon le constructeur français Airbus, l'avion qui datait de 1990, totalisait 51.900 heures de vol, 17.300 vols, et opérait depuis 1999 sous les couleurs de Yemenia, une compagnie détenue à 51% par le gouvernement yéménite et à 49% par le gouvernement saoudien. En plus, l’avion avait été "exclu du sol national" pour "irrégularités", il y a quelques années. En un jour donc, «nos cousins les Gaulois» ont réussi à savoir tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. Mais pourquoi tardent-ils alors à faire toute la lumière sur le crash, dans les eaux brésiliennes, de leur engin volant ?
Salon
Les organisateurs du Salon International de la Coopération souhaitent en faire un événement «régulier» et le pérenniser, à Dakar, où il aura un «siège fixe» et se tiendra au moins tous les deux ans, voire chaque année. L’annonce a été faite dans la capitale sénégalaise, en marge des travaux de la deuxième édition de ce salon qui se tient les 29, 30 juin et 1er juillet à Dakar. «Notre souhait, c’est de faire de Dakar le siège fixe du salon où se tiendront toutes les prochaines éditions», a déclaré devant des journalistes sénégalais M. Ramon Gil Roldan, Directeur Général du salon, qui avait à ses côtés Mme Elvira Gonzalez, Directrice Technique du Salon. La première édition du Salon Internationale de la Coopération avait eu lieu à Tenerife, en Espagne.
Salon (Bis)
Les participants à la deuxième édition, estimé à environ 600 personnes par les organisateurs, réfléchissent sur des questions aussi vitales que les migrations, la pauvreté, les liens entre pauvreté et connectivité, la santé, l’écologie, les partenariats public-privé, etc. Près de 140 entités, représentant des Etats, des organismes publics de coopération, des Ong, des entreprises privées prennent part à la deuxième édition du salon, ouverte lundi, en présence d’une forte délégation ministérielle sénégalaise. En marge de la cérémonie d’ouverture, l’économiste américain Jeremy Rifkin a animé une conférence magistrale, portant sur le développement durable.