Le directeur du quotidien algérien francophone El Watan, Omar Belhouchet, et une de ses journalistes, Salima Tlemçani, ont été condamnés chacun à trois mois de prison ferme et 50.000 dinars d'amende (500 euros) à Alger pour "diffamation" après une plainte déposée par un médecin, a annoncé mardi ce journal dans un communiqué.
Le directeur et la journaliste d'El Watan ont décidé de faire appel de ce jugement, a déclaré à l'AFP leur avocat Maître Khaled Bourayou.
Un médecin d'Alger avait porté plainte contre le quotidien privé à la suite d'un article de la journaliste Salima Tlemçani dénonçant ses pratiques, selon maître Bourayou.
"J'ai écrit qu'il s'agit d'un médecin pratiquant le charlatanisme et non la médecine. Aucun médecin de ce nom n'a délivré une ordonnance avec de l'huile d'olive, du miel et de l'eau minérale pour guérir une migraine.", a déclaré Salima Tlemçani à El Watan.
"Le collectif d'El Watan s'élève contre cette lourde peine, injuste et disproportionnée et constate avec inquiétude que le recours à la prison est toujours d'actualité en matière de délit de presse, alors qu'il est banni dans les autres pays", selon le communiqué.
Le directeur et la journaliste d'El Watan ont décidé de faire appel de ce jugement, a déclaré à l'AFP leur avocat Maître Khaled Bourayou.
Un médecin d'Alger avait porté plainte contre le quotidien privé à la suite d'un article de la journaliste Salima Tlemçani dénonçant ses pratiques, selon maître Bourayou.
"J'ai écrit qu'il s'agit d'un médecin pratiquant le charlatanisme et non la médecine. Aucun médecin de ce nom n'a délivré une ordonnance avec de l'huile d'olive, du miel et de l'eau minérale pour guérir une migraine.", a déclaré Salima Tlemçani à El Watan.
"Le collectif d'El Watan s'élève contre cette lourde peine, injuste et disproportionnée et constate avec inquiétude que le recours à la prison est toujours d'actualité en matière de délit de presse, alors qu'il est banni dans les autres pays", selon le communiqué.