Il suggère, par ailleurs à Me Abdoulaye Wade de se renseigner auprès de son ancien ministre conseiller. «Wade doit lui (Serigne Diop) demander s’il y a eu des combines pour brader la licence» a-t-il suggéré.
Le chargé des questions électorales du parti socialistes accuse même Wade de ne n’avoir pas joué franc jeu parce qu’au moment où le Gouvernement de Diouf lançait l’appel d’offre de la licence, il siégeait au Conseil des ministres.
«A l’époque en plus, Wade siégeait en Conseil des ministres du Président Diouf quand on préparait le dossier d’appel d’offre ; il était dans le Conseil des ministres et était comme ministre d’Etat auprès du président Diouf» rappelle-t-il.
« Pourquoi, à l’époque, lui, sachant que les licences de téléphonie mobile doivent se vendre à des milliards, n’est pas intervenu en Conseil des ministres pour dire que ce que vous faites n’est pas normal ? se demande Serigne Mbaye Thiam.
Pour lui, « s’il (Me Wade) le dit en 2000, c’est que c’est après qu’on a commencé à vendre aux enchères les licences. Mais, cela ne se faisait pas en 96 au moment où la procédure d’une deuxième licence a été faite » a-t-il argumenté.
Le socialiste ne comprend pas, d’ailleurs, que la Sentel dont le décret de retrait de la licence a été signé continue à fonctionner jusqu’à présent.
«Mais ce qui est cocasse dans l’affaire, c’est que Sentel qui est censée ne pas exister depuis juillet 2000 continue à fonctionner au niveau du Sénégal».
«Donc quels sont les arrangements qu’il y a entre eux ? Là aussi, c’est une nébuleuse parce que c’est une gestion totalement opaque. On ne peut pas comprendre que pour une société dont on a signé un décret pour retirer la licence continue à fonctionner » a-t-il martelé avant de se demander sur quelle base ?
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com
Le chargé des questions électorales du parti socialistes accuse même Wade de ne n’avoir pas joué franc jeu parce qu’au moment où le Gouvernement de Diouf lançait l’appel d’offre de la licence, il siégeait au Conseil des ministres.
«A l’époque en plus, Wade siégeait en Conseil des ministres du Président Diouf quand on préparait le dossier d’appel d’offre ; il était dans le Conseil des ministres et était comme ministre d’Etat auprès du président Diouf» rappelle-t-il.
« Pourquoi, à l’époque, lui, sachant que les licences de téléphonie mobile doivent se vendre à des milliards, n’est pas intervenu en Conseil des ministres pour dire que ce que vous faites n’est pas normal ? se demande Serigne Mbaye Thiam.
Pour lui, « s’il (Me Wade) le dit en 2000, c’est que c’est après qu’on a commencé à vendre aux enchères les licences. Mais, cela ne se faisait pas en 96 au moment où la procédure d’une deuxième licence a été faite » a-t-il argumenté.
Le socialiste ne comprend pas, d’ailleurs, que la Sentel dont le décret de retrait de la licence a été signé continue à fonctionner jusqu’à présent.
«Mais ce qui est cocasse dans l’affaire, c’est que Sentel qui est censée ne pas exister depuis juillet 2000 continue à fonctionner au niveau du Sénégal».
«Donc quels sont les arrangements qu’il y a entre eux ? Là aussi, c’est une nébuleuse parce que c’est une gestion totalement opaque. On ne peut pas comprendre que pour une société dont on a signé un décret pour retirer la licence continue à fonctionner » a-t-il martelé avant de se demander sur quelle base ?
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com