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Litige sur le combat Modou Lô vs Ama Baldé : « Les agissements de Luc sont assimilables à du faux …(Pape Thiam, homme d’affaires)

Pape Thiam, PDG de la société Regiosis, promoteur de la plateforme « Xamga », est en rogne contre le promoteur Luc Nicolaï. Contacté selon lui par ce dernier pour un partenariat dans le domaine de la promotion du combat Modou Lô vs Ama Baldé, Luc est revenu pour nier le contrat qui les liait.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Janvier 2022 à 13:55 | | 0 commentaire(s)|

Litige sur le combat Modou Lô vs Ama Baldé : « Les agissements de Luc sont assimilables à du faux …(Pape Thiam, homme d’affaires)
Selon lui, les agissements du promoteur sont assimilables à une tentative d’escroquerie, d’autant plus qu’énormément d’argent a été investi pour la plateforme « Xamga » qui devait servir à diffuser l’évènement avec une monétisation « pay per view ». Relax malgré le contexte, Pape Thiam qui indique ne pas être dans une optique de guerre, invite Luc Nicolaï à la raison et à la table de négociation… Nous avons tenté de joindre le promoteur sans succès.

Pouvez-vous nous expliquer ce qui lie Luc Nicolaï et vous… ?

La relation entre Luc Nicolaï et moi est partie de ce projet de plate-forme pour lequel il était au courant. Il était intéressé par cette plateforme pour pouvoir y diffuser son combat Modou Lô /Ama Baldé. Donc, dès les premières séances, je lui ai demandé s’il voulait plutôt être parmi les actionnaires ou investisseurs de la plate-forme, chose qu’il a refusée parce qu’il a vu le montant qu’il fallait investir. Il a préféré se retirer et apporter uniquement son combat. Donc, on est lié par un contrat de partenariat dans lequel le promoteur, Cheikh Nicolaï a signé lui-même au nom de « Luc Nicolaï & co » un contrat au niveau du CNG le 29 avril 2021, pour un combat de lutte avec frappe qui oppose Modou Lô à Ama Baldé devant les représentants et managers respectifs.

Luc Nicolaï lui-même a apporté ce combat, recherchant un partenaire qui se chargerait d’assurer toute la promotion du combat, l’exploitation des droits audiovisuel, la recherche de partenariat, la commercialisation des tickets, etc. On a signé un contrat dont l’objet est très clair, portant sur la promotion de l’évènement, l’exclusivité d’exportation des droits audiovisuels de l’évènement, la recherche de partenaires et sponsors, la commercialisation et tout ce qui est réalisation et exploitation des vidéogrammes relatifs à l’évènement…

Mais en nous attribuant l’exclusivité de l’exploitation des droits audiovisuels, cela rend systématiquement exclusif tout le contrat, parce c’est le combat lui-même et les droits d’image des lutteurs. Aucun partenaire ne peut signer outre Regiosis. Ce contrat a été signé le 09 décembre 2021 avec la structure Fadel’Corp, dont il est le gérant. Une société détenue en majorité par son fils, William Nicolaï.

Aujourd’hui, si Luc Nicolaï sort et dit que son combat ne lui appartient plus, alors que lui-même il fait des conférences de presse pour dire ,« j’ai payé, j’ai payé… »; lui-même a signé le contrat le 29 avril 2021 au niveau du CNG, finalement on est dans quoi… ?

Si Luc Nicolaï qui s’est engagé, en tant que société légalement constituée devant le CNG, sort en point de presse hier pour dire que le combat ne m’appartient plus, qu’il appartient à William Mohamed Nicolaï, qui a constitué une nouvelle société qui s’appelle Nicolaï Business qui n’a rien à voir avec Nicolaï & Co ni « Fadel’corp », on est dans quoi ? En matière juridique avec des faits comme ça, sont assimilés à du faux en écriture privé et usage de faux et tentative d’escroquerie.

Est-ce qu’il y a une somme que vous avez avancée ?

On a avancé énormément d’argent dans ça, d’où les gros investissements que nous avons faits sur la plate-forme. Nous avons avancé énormément d’argent sur la promotion du combat, nous avons dépensé beaucoup d’argent, qui dépasse largement les montants qu’il a dû payer aux lutteurs à ce jour. J’ai devant moi les contrats qui le lient aux différents lutteurs et les montants retenus; nos investissements sont 10 fois plus importants que ce qu’il a dû sortir. Je vous donne un exemple très simple, pour faire le teaser qui est disponible actuellement sur internet, nous avons déboursé 4 millions FCfa. Parce que nous l’avons fait de manière cinématographique pour donner de l’âme à la lutte, et pour faire savoir qu’ici au Sénégal, il y a du talent. Il y a énormément d’argent investi.

Il a tenté de faire modifier le contrat ?

Oui. Luc Nicolaï est venu à mon bureau prétendant vouloir faire modifier le contrat qui nous lie. Dans les accords qui nous lient, il est dit que la rémunération sur la partie « pay per view » sera du 50-50 ,en sachant que nous avons 10 fois plus d’investissements que lui, que nous allons payer des taxes, des frais. Lui est au frais dans son canapé, on s’occupe de tout, il ne s’occupe de rien, il récupère 50%. Il a voulu revoir le contrat, le changer, chose que j’ai refusée en maintenant le pourcentage de revenu à (50-50). Il a eu une proposition de la société concurrente qui est « Sen affiche », qui propose de lui donner plus.

Donc, il a trouvé un moyen pour pouvoir nier l’existence de notre contrat, il n’est pas allé dans une clause pour casser le contrat, il l’a nié complètement. En s’appuyant sur le fait que j’ai signé avec Fadel'corp et mon contrat je l’ai signé avec Nicolaï’Corp qui est même Nicolaï Business (Rires). J’ai des photos et vidéos pour illustrer que le contrat a été signé depuis le mois de décembre. Ce monsieur se permet aujourd’hui de dire je veux gagner plus, parce que je lui ai mis à disposition le business plan du combat, où il a vu des chiffres faramineux qu’il n’a jamais vus. Il m’a dit comment tu vas faire ça ? Et il a vu les montages que je vais faire avec les partenaires. Monsieur m’a dit, on change la donne. Il a utilisé son ami Tapha Guèye, qui a parlé de nous en de mauvais termes, avant de se raviser après réception d’une sommation interpellative. Tapha Guèye s’est dégonflé en disant que ce n’était pas vrai tout ce qu’il a dit (Rires).

Maintenant, quelle action vous allez entreprendre par rapport à cette affaire ?

Moi, je suis de ceux qui pensent qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Je préfère qu’il vienne qu’on se pose pour trouver une solution à l’amiable, qu’on trouve un consensus parce qu’on est des hommes d’affaires, nos tiraillements ne doivent pas sanctionner les autres et les lutteurs qui ont attendu depuis des années pour combattre. Je suis dans cette optique, je ne suis pas dans une optique de guerre…


Dakaractu

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