![Loi portant interprétation de l’amnistie : « La décision du Conseil constitutionnel [...], constitue un camouflet pour le régime PASTEF... » (RV/Réewum Ngor) Loi portant interprétation de l’amnistie : « La décision du Conseil constitutionnel [...], constitue un camouflet pour le régime PASTEF... » (RV/Réewum Ngor)](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/88104790-62400420.jpg?v=1745452801)
Dans un communiqué transmis à la rédaction de Dakaractu, la République des Valeurs/Réewum Ngor a tenu à apporter des précisions relativement à la décision du CC balayant d'un revers de main les considérations du Parti Pastef. « La décision du Conseil constitutionnel n° 1/C/2025, déclarant contraire à la Constitution la loi portant interprétation de l’amnistie, constitue un camouflet pour le régime PASTEF et ses juristes autoproclamés. Il est pour le moins curieux de constater qu’ils persistent dans la manipulation, tentant de faire passer une décision censurant leur loi pour une décision qui leur donnerait raison. Le comble du narcissisme et de la bêtise populiste. »
La RV/Réewum Ngor revient ensuite sur les grandes lignes de la décision du CC :
« Voici ce qu’il convient de retenir de cette décision du Conseil constitutionnel :
Les arguments soulevés dans les mémoires de l’Agent judiciaire de l’État et du Président de l’Assemblée nationale pour faire déclarer irrecevable la requête des députés de l’opposition n’ont pas convaincu le juge constitutionnel.
La loi dite interprétative modifie en réalité substantiellement la loi portant amnistie. À ce titre, elle doit être considérée, au regard de son contenu, comme une loi pénale plus sévère, insusceptible de rétroactivité. Contrairement au discours tenu par PASTEF, cette loi n’était interprétative que dans son intitulé : sur le fond, elle constituait une modification de la loi d’amnistie.
L’article 1er, alinéa 2, de cette loi prétendument interprétative, qui permettait l’amnistie de crimes imprescriptibles (assassinat, meurtre, torture, actes de barbarie, etc.) dès lors qu’ils sont liés à l’exercice d’une liberté publique ou d’un droit démocratique, viole la Constitution (voir considérant 31). »
Et de préciser : « Contrairement à la communication de PASTEF, fondée sur la manipulation, le considérant 31 de la décision du Conseil constitutionnel rejette fermement cette tentative de contournement juridique. Le juge constitutionnel rappelle clairement que ces crimes imprescriptibles ne peuvent faire l’objet d’une amnistie, même lorsqu’ils sont liés à l’exercice d’une liberté publique ou d’un droit démocratique. »
S'adressant au Pastef, la République des valeurs/Réewum Ngor a déclaré : « C'est à se demander s’il ne règne pas au sein de PASTEF une épidémie de déraison entretenue par un gourou comme dans certaines sectes apocalyptiques. Après avoir trouvé matière à interpréter une loi d’amnistie d’une clarté manifeste, les voilà récidiver en se glorifiant d’une décision qui étale toute leur incompétence... »
La RV/Réewum Ngor revient ensuite sur les grandes lignes de la décision du CC :
« Voici ce qu’il convient de retenir de cette décision du Conseil constitutionnel :
Les arguments soulevés dans les mémoires de l’Agent judiciaire de l’État et du Président de l’Assemblée nationale pour faire déclarer irrecevable la requête des députés de l’opposition n’ont pas convaincu le juge constitutionnel.
La loi dite interprétative modifie en réalité substantiellement la loi portant amnistie. À ce titre, elle doit être considérée, au regard de son contenu, comme une loi pénale plus sévère, insusceptible de rétroactivité. Contrairement au discours tenu par PASTEF, cette loi n’était interprétative que dans son intitulé : sur le fond, elle constituait une modification de la loi d’amnistie.
L’article 1er, alinéa 2, de cette loi prétendument interprétative, qui permettait l’amnistie de crimes imprescriptibles (assassinat, meurtre, torture, actes de barbarie, etc.) dès lors qu’ils sont liés à l’exercice d’une liberté publique ou d’un droit démocratique, viole la Constitution (voir considérant 31). »
Et de préciser : « Contrairement à la communication de PASTEF, fondée sur la manipulation, le considérant 31 de la décision du Conseil constitutionnel rejette fermement cette tentative de contournement juridique. Le juge constitutionnel rappelle clairement que ces crimes imprescriptibles ne peuvent faire l’objet d’une amnistie, même lorsqu’ils sont liés à l’exercice d’une liberté publique ou d’un droit démocratique. »
S'adressant au Pastef, la République des valeurs/Réewum Ngor a déclaré : « C'est à se demander s’il ne règne pas au sein de PASTEF une épidémie de déraison entretenue par un gourou comme dans certaines sectes apocalyptiques. Après avoir trouvé matière à interpréter une loi d’amnistie d’une clarté manifeste, les voilà récidiver en se glorifiant d’une décision qui étale toute leur incompétence... »
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