Menacés par la loi sur l'enrichissement illicite, les anciens du régime de Me Abdoulaye Wade sont en train de brader leurs biens dont ils ne pourront pas justifier la provenance licite. On nous apprend par la même occasion que la Cellule de traitement des informations financières (CENTIF) est sur un pied de guerre et entend agir selon la loi qui stipule que les responsables de sociétés immobilières, tout comme les notaires auprès de qui sont notariés les actes de ventes, sont assujettis, lorsqu'il y a des doutes sur une transaction, à la déclaration de soupçon auprès de la CENTIF. En cas de saisine, celle-ci mène une enquête discrète sur le dossier. Et en cas d'impossibilité de justifier licitement le bien immobilier, la loi donne aux autorités compétentes la possibilité de le saisir, le revendre et de reverser l'argent qui en est issu au Trésor public. ça risque de chauffer dans les prochains jours.