« Contrairement à l'an dernier, j’avais déjà mon mouton avec un prix très abordable. Mais pour cette année, on a constaté une grande hausse sur les prix. Je préfère attendre la veille avec la somme dont je possède pour voir s’il y aura des changements ou pas », dit un acheteur.
Sur les lieux, le mot le plus employé chez les clients, c'est la cherté des prix des moutons. Tout de même, Ponge Dieng, Lamine Ndoye que nous avons rencontrés en train de marchander des moutons, ont expliqué que : « les moutons sont vraiment très chers et nous sommes à deux jours de la Tabaski. Puisque cher ou facile, on doit acheter un bélier, pourquoi ne pas le faire tout de suite et passer à autre chose ».
En ce qui les concerne, les vendeurs de moutons ne sont pas satisfaits du fait qu’ils n’ont pas encore vendu grand-chose. « Les clients viennent en masse, mais presque, n’achètent pas. Ce qui veut dire que n’avons pas encore vendu beaucoup de chose», tonne, un vendeur.
Interpellé sur les prix des moutons, ce dernier de préciser : « cette année, les choses sont compliquées avec le manque d’herbe à cause de la rareté des pluies, du coup la nourriture du bétail est très chère et cela s'est répercuté automatiquement sur le prix du mouton ».
Interrogés sur la sécurité et l'état du forail, les vendeurs se disent non satisfaits de la situation de ce lieu qui manque de lumière, des toilettes, surtout l'eau et la sécurité qui, pourtant disent être en règle avec les normes de la municipalité.