‘’Ici, c’est le consommer local. Nous vendons des légumes que nous avons nous-mêmes produits à Rufisque avec du fumier et non de l’engrais. Le kilogramme de tomate est à 400 francs CFA’’, explique une vendeuse de teint noir et de forte corpulence.
La cinquantaine, Maty Nging, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est très occupée à ranger les sacs de choux, de carottes, de courges, de navets, de poivrons, de piments et d’oignons qui jonchent son stand.
Situé juste à l’entrée du ‘’ louma’’, celui-ci est pris d’assaut par les acheteurs qui sont venus aux premières heures de la matinée se ravitailler en produits du terroir.
Certains, manifestement des adeptes du consommer local, sont venus d’eux-mêmes, en habitués de ce rendez-vous de l’offre et de la demande et qui se tient, en moyenne, trois fois l’année, depuis 2010. D’autres ont été convaincus par la publicité de l’ANIDA dans les médias.
A 9 heures déjà, avant même l’arrivée des officiels, le marché battait son plein. Certains exposants étaient déjà à court de certains produits comme les tomates, tellement la demande a été forte.
Ainsi, il arrive que des clients aient du mal à trouver les produits qu’ils sont venus chercher. C’est le cas pour cet homme qui veut une caisse de tomate. Mais manque de chance, il arrive chez la productrice Maty Nging, alors qu’il ne reste qu’une petite quantité. Pourtant, l’on était encore à une heure assez matinale de la journée, ce qui dénote la très forte demande.
‘‘Ce sont des légumes de bonne qualité. On est connu dans les marchés de Castors, Thiaroye et de Rufisque pour notre savoir-faire. Nos légumes sont appréciés parce qu’ils se conservent mieux’’, se glorifie Boubacar Diallo, un producteur venu de Rufisque.
Venu de Ma Songo Ndiaye, un village situé dans les Niayes (littoral), à 12 kilomètres de Notto Gouye Diama, El Hadji Matar Seck embouche la même trompette. ‘’ En matière d’oignon, de pomme de terre, la production locale est meilleure que les produits importés’’, jure-t-il. Et pour ce paysan qui en est à sa troisième exposition au ‘’ louma’’ agricole, ce genre de rendez-vous est à multiplier pour davantage faire connaître le savoir-faire des agriculteurs sénégalais.
Au louma agricole, les marchandages entre vendeurs et clients ne prennent guère de temps. L’ANIDA ayant demandé aux exposants d’afficher les prix de leurs marchandises à la devanture des stands. Et c’est aussi sans anicroche que l’on circule dans ce marché, aux allures d’une foire agricole.
L’air est partout envahi d’odeurs de poissons fumés, ou séchés venus de Saint Louis, ou encore des fruits murs et légumes arrivés des quatre coins du Sénégal. Et des mangues pulpeuses à l’arôme si particulier mettent l’eau à la bouche.
La diversité des couleurs des stands bien achalandés offre un décor féerique à la vue. Le tout sur fond de rythmes endiablés des derniers tubes Mbalax. Sur l'un des stands, l’humour est même garanti avec des prestations de l’inusable comédien Mor Ba.
Partout se pressent de nombreux visiteurs dont certains sont venus en famille, là où d’autres ont choisi de le faire tout seul. Les achats terminés, les clients se font aider par des porteurs pour acheminer les produits jusqu’à la route.
Difficile en effet de résister à la grande qualité des produits du terroir, ce qui fait que l’on ne tarde guère souvent à mettre la main à la poche.
‘‘Je trouve que la qualité des produits locaux est bonne. Ils ne sont pas chers, et il n’y a pas de danger, car ils [les producteurs] mettent très peu d’engrais chimiques. C’est la raison pour laquelle, à chaque fois que c’est organisé, je préfère venir me ravitailler ici’’, explique Oulèye Thiaw.
Cette mère de famille d’une quarantaine d’années est, depuis très longtemps, un adepte du consommer local. ‘’ A chaque que je le peux, j’achète les produits qui sont issus de nos terroirs. Par exemple, je trouve que l’oignon et la pomme de terre locaux sont meilleurs que ceux importés’’, affirme-t-elle.
D’après le directeur général de l’ANIDA, Malick Sarr, le Sénégal cultive aujourd’hui une variété qui sera exportée vers la Hollande qui, dans un passé récent, était un pays d’approvisionnement de cette denrée.
Il estime que ‘’ la diversité et les variétés des produits lors de ce louma reflètent les richesses de nos terroirs ‘’, ajoutant que l’objectif des autorités, à travers le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), est que ‘’ le Sénégal puisse nourrir le Sénégal’’.
APS
La cinquantaine, Maty Nging, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est très occupée à ranger les sacs de choux, de carottes, de courges, de navets, de poivrons, de piments et d’oignons qui jonchent son stand.
Situé juste à l’entrée du ‘’ louma’’, celui-ci est pris d’assaut par les acheteurs qui sont venus aux premières heures de la matinée se ravitailler en produits du terroir.
Certains, manifestement des adeptes du consommer local, sont venus d’eux-mêmes, en habitués de ce rendez-vous de l’offre et de la demande et qui se tient, en moyenne, trois fois l’année, depuis 2010. D’autres ont été convaincus par la publicité de l’ANIDA dans les médias.
A 9 heures déjà, avant même l’arrivée des officiels, le marché battait son plein. Certains exposants étaient déjà à court de certains produits comme les tomates, tellement la demande a été forte.
Ainsi, il arrive que des clients aient du mal à trouver les produits qu’ils sont venus chercher. C’est le cas pour cet homme qui veut une caisse de tomate. Mais manque de chance, il arrive chez la productrice Maty Nging, alors qu’il ne reste qu’une petite quantité. Pourtant, l’on était encore à une heure assez matinale de la journée, ce qui dénote la très forte demande.
‘‘Ce sont des légumes de bonne qualité. On est connu dans les marchés de Castors, Thiaroye et de Rufisque pour notre savoir-faire. Nos légumes sont appréciés parce qu’ils se conservent mieux’’, se glorifie Boubacar Diallo, un producteur venu de Rufisque.
Venu de Ma Songo Ndiaye, un village situé dans les Niayes (littoral), à 12 kilomètres de Notto Gouye Diama, El Hadji Matar Seck embouche la même trompette. ‘’ En matière d’oignon, de pomme de terre, la production locale est meilleure que les produits importés’’, jure-t-il. Et pour ce paysan qui en est à sa troisième exposition au ‘’ louma’’ agricole, ce genre de rendez-vous est à multiplier pour davantage faire connaître le savoir-faire des agriculteurs sénégalais.
Au louma agricole, les marchandages entre vendeurs et clients ne prennent guère de temps. L’ANIDA ayant demandé aux exposants d’afficher les prix de leurs marchandises à la devanture des stands. Et c’est aussi sans anicroche que l’on circule dans ce marché, aux allures d’une foire agricole.
L’air est partout envahi d’odeurs de poissons fumés, ou séchés venus de Saint Louis, ou encore des fruits murs et légumes arrivés des quatre coins du Sénégal. Et des mangues pulpeuses à l’arôme si particulier mettent l’eau à la bouche.
La diversité des couleurs des stands bien achalandés offre un décor féerique à la vue. Le tout sur fond de rythmes endiablés des derniers tubes Mbalax. Sur l'un des stands, l’humour est même garanti avec des prestations de l’inusable comédien Mor Ba.
Partout se pressent de nombreux visiteurs dont certains sont venus en famille, là où d’autres ont choisi de le faire tout seul. Les achats terminés, les clients se font aider par des porteurs pour acheminer les produits jusqu’à la route.
Difficile en effet de résister à la grande qualité des produits du terroir, ce qui fait que l’on ne tarde guère souvent à mettre la main à la poche.
‘‘Je trouve que la qualité des produits locaux est bonne. Ils ne sont pas chers, et il n’y a pas de danger, car ils [les producteurs] mettent très peu d’engrais chimiques. C’est la raison pour laquelle, à chaque fois que c’est organisé, je préfère venir me ravitailler ici’’, explique Oulèye Thiaw.
Cette mère de famille d’une quarantaine d’années est, depuis très longtemps, un adepte du consommer local. ‘’ A chaque que je le peux, j’achète les produits qui sont issus de nos terroirs. Par exemple, je trouve que l’oignon et la pomme de terre locaux sont meilleurs que ceux importés’’, affirme-t-elle.
D’après le directeur général de l’ANIDA, Malick Sarr, le Sénégal cultive aujourd’hui une variété qui sera exportée vers la Hollande qui, dans un passé récent, était un pays d’approvisionnement de cette denrée.
Il estime que ‘’ la diversité et les variétés des produits lors de ce louma reflètent les richesses de nos terroirs ‘’, ajoutant que l’objectif des autorités, à travers le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), est que ‘’ le Sénégal puisse nourrir le Sénégal’’.
APS