Les patients du coronavirus présentant des cas graves peuvent croiser les doigts. Une nouvelle molécule est engagée par le Sénégal pour une meilleure prise en charge. Cela, après trois mois (juin, juillet et août) lourds de décès liés à la Covid-19 et à l’accroissement du nombre de patients présentant des formes graves, à cause de la multiplication des cas positifs.
L’Institut Pasteur de Dakar et les services des maladies infectieuses et tropicales de Fann ont initié une étude scientifique afin d’évaluer l’efficacité d’un médicament dans les formes sévères. L’annonce a été faite samedi par le chef du Service des maladies infectieuses de Fann, le professeur Moussa Seydi.
Il s’agit, selon lui, d’un médicament disponible depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulante et anti-inflammatoire efficace chez l’homme.
“Ces deux actions sont indispensables à obtenir, dans le cadre de la prise en charge des formes graves. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’au Sénégal, nous avions inclus, dans nos prises en charge, l’utilisation des anticoagulants et des corticoïdes comme anti-inflammatoires bien avant les recommandations de l’OMS’’, renseigne le Pr. Seydi.
En outre, précise l’infectiologue, il s’agit d’une molécule qui a une puissance antivirale très importante, in vitro. Si cette étude est initiée, c’est grâce aux résultats obtenus de l’association de l’azytromycine à l’hydroxychroloquine.
Car, assure Pr. Seydi, cette association s’est révélée efficace. Mais cette efficacité n’est évidente que quand il s’agit d’une administration précoce. Cependant, souligne le chef du Service des maladies infectieuses de Fann, elle est moins soutenue dans les formes graves ou dans les formes vues tardivement.
L’Institut Pasteur de Dakar et les services des maladies infectieuses et tropicales de Fann ont initié une étude scientifique afin d’évaluer l’efficacité d’un médicament dans les formes sévères. L’annonce a été faite samedi par le chef du Service des maladies infectieuses de Fann, le professeur Moussa Seydi.
Il s’agit, selon lui, d’un médicament disponible depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulante et anti-inflammatoire efficace chez l’homme.
“Ces deux actions sont indispensables à obtenir, dans le cadre de la prise en charge des formes graves. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’au Sénégal, nous avions inclus, dans nos prises en charge, l’utilisation des anticoagulants et des corticoïdes comme anti-inflammatoires bien avant les recommandations de l’OMS’’, renseigne le Pr. Seydi.
En outre, précise l’infectiologue, il s’agit d’une molécule qui a une puissance antivirale très importante, in vitro. Si cette étude est initiée, c’est grâce aux résultats obtenus de l’association de l’azytromycine à l’hydroxychroloquine.
Car, assure Pr. Seydi, cette association s’est révélée efficace. Mais cette efficacité n’est évidente que quand il s’agit d’une administration précoce. Cependant, souligne le chef du Service des maladies infectieuses de Fann, elle est moins soutenue dans les formes graves ou dans les formes vues tardivement.