Ce qui a poussé Boubacar Sèye à se demander où est passée cette importante manne financière. Des questions que nombre de Sénégalais se posent…
Et pour cause, acteur clé dans les questions liées à la migration de manière générale, Boubacar Sèye n’avait pas hésité à monter au créneau pour affirmer que le Sénégal a reçu de l’Union européenne une enveloppe de 118 milliards Cfa dans la lutte contre l’émigration clandestine. Et, il n’avait pas besoin de chercher de midi à quatorze heures pour se poser cette question : «où sont passés ces 118 milliards Cfa… ?».
Une prise de position qui lui vaut actuellement une mise à l’ombre, en attendant de voir si son dossier va évoluer. Mieux, s’il sera présenté devant le Procureur pour savoir quelle suite donner à cette affaire. Mais, cela vaut-il autant de bruit ?
La question est posée avec acuité, après la sortie de plusieurs acteurs politiques ou de la société civile qui clament que M. Sèye doit être libéré et lui donner les moyens de rejoindre son domicile. Ils se demandent également comment a-t-il pu sortir du territoire si véritablement il lui était interdit par l’autorité de pouvoir prendre l’avion et s’envoler hors de nos frontières ?
Dans tous les cas, sur la question de la lutte contre l’émigration clandestine, le Sénégal a reçu des financements importants et conséquents à coûts de plusieurs millions d’euros. Autrement dit, depuis le magistère du Président Abdoulaye Wade, individuellement, des pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore la France, ne manquent pas d’apporter des soutiens financiers pour permettre au Sénégal de lutter plus efficacement contre ce fléau des temps modernes.
Par moment, c’est l’organisation qui regroupe ces pays – l’Union européenne (Ue) – qui définit les axes d’une coopération accompagnée de fortes enveloppes pour des projets structurants, afin de retenir les jeunes au bercail et leur éviter de tenter l’aventure de la mort connue sous le dénominatif de "barça wala barsakh". S’il est vrai que Moïse Sarr, Secrétaire d’état auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Sénégalais de l’extérieur, avait très vite démenti les propos de Boubacar Sèye, force est de reconnaître qu’il est impératif de donner des réponses sur les soutiens financiers reçus par le Sénégal dans la lutte contre l’émigration clandestine.
D’ailleurs, c’est un secret de polichinelle que d’affirmer que plusieurs organisations de quelques bords qu’elles se situent demandent depuis longtemps, l’audit de projets financés et des soutiens reçus par le Sénégal des partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine avec son lot de morts.
Il faut rappeler que Boubacar Sèye est aussi un membre fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp. Une occasion qui a poussé Bougane Guèye, président de cette organisation, à réclamer la libération immédiate de ce dernier. Les cellules dudit mouvement localisées au Sénégal, en Espagne, Italie, France et un peu partout en Europe ne sont pas en reste. Elles ont également formulé la même demande qui n’est autre que la libération sans condition de leur camarade, par ailleurs, président de l’Ong Horizon sans frontières.
Tribune
Et pour cause, acteur clé dans les questions liées à la migration de manière générale, Boubacar Sèye n’avait pas hésité à monter au créneau pour affirmer que le Sénégal a reçu de l’Union européenne une enveloppe de 118 milliards Cfa dans la lutte contre l’émigration clandestine. Et, il n’avait pas besoin de chercher de midi à quatorze heures pour se poser cette question : «où sont passés ces 118 milliards Cfa… ?».
Une prise de position qui lui vaut actuellement une mise à l’ombre, en attendant de voir si son dossier va évoluer. Mieux, s’il sera présenté devant le Procureur pour savoir quelle suite donner à cette affaire. Mais, cela vaut-il autant de bruit ?
La question est posée avec acuité, après la sortie de plusieurs acteurs politiques ou de la société civile qui clament que M. Sèye doit être libéré et lui donner les moyens de rejoindre son domicile. Ils se demandent également comment a-t-il pu sortir du territoire si véritablement il lui était interdit par l’autorité de pouvoir prendre l’avion et s’envoler hors de nos frontières ?
Dans tous les cas, sur la question de la lutte contre l’émigration clandestine, le Sénégal a reçu des financements importants et conséquents à coûts de plusieurs millions d’euros. Autrement dit, depuis le magistère du Président Abdoulaye Wade, individuellement, des pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore la France, ne manquent pas d’apporter des soutiens financiers pour permettre au Sénégal de lutter plus efficacement contre ce fléau des temps modernes.
Par moment, c’est l’organisation qui regroupe ces pays – l’Union européenne (Ue) – qui définit les axes d’une coopération accompagnée de fortes enveloppes pour des projets structurants, afin de retenir les jeunes au bercail et leur éviter de tenter l’aventure de la mort connue sous le dénominatif de "barça wala barsakh". S’il est vrai que Moïse Sarr, Secrétaire d’état auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Sénégalais de l’extérieur, avait très vite démenti les propos de Boubacar Sèye, force est de reconnaître qu’il est impératif de donner des réponses sur les soutiens financiers reçus par le Sénégal dans la lutte contre l’émigration clandestine.
D’ailleurs, c’est un secret de polichinelle que d’affirmer que plusieurs organisations de quelques bords qu’elles se situent demandent depuis longtemps, l’audit de projets financés et des soutiens reçus par le Sénégal des partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine avec son lot de morts.
Il faut rappeler que Boubacar Sèye est aussi un membre fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp. Une occasion qui a poussé Bougane Guèye, président de cette organisation, à réclamer la libération immédiate de ce dernier. Les cellules dudit mouvement localisées au Sénégal, en Espagne, Italie, France et un peu partout en Europe ne sont pas en reste. Elles ont également formulé la même demande qui n’est autre que la libération sans condition de leur camarade, par ailleurs, président de l’Ong Horizon sans frontières.
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