Les 700 km de côtes sont certes un atout économique, mais rendent le Sénégal vulnérable aux effets du changement climatique. L’érosion côtière, la dégradation des terres et la conservation de la biodiversité constituent toujours des enjeux majeurs pour les autorités en charge de la question environnementale.
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dit avoir étudié ces problématiques et dispose de stratégies « claires » pour venir à bout de ces problèmes mais, souligne Ramatoulaye Dieng, secrétaire générale du ministère, sa volonté se heurte aux questions financières.
Prenant l’exemple de l’érosion côtière, Mme Dieng indique qu’il faut des centaines de milliards de francs CFA pour résoudre cette équation. Or, note-t-elle, le budget de son département avoisine les 23 milliards avec moins de 10 milliards d’investissements. La seule option qui s’offre aux autorités, c’est d’user de la méthode « soft » de lutte contre l’érosion côtière à Thiaroye, Saly notamment, le ré-engraissement des plages qui est moins coûteux.
Le département compte surtout sur le soutien des partenaires financiers. Des bailleurs sont d’ailleurs présents à cette réunion du comité de formulation et de mise en œuvre de politique environnementale pour discuter avec les services du département des besoins. En plus de ces actions, un Conseil interministériel aura lieu très prochainement sur l’érosion côtière.
Ce sera une occasion pour le département ministériel avec les autres secteurs de la pêche, des collectivités territoriales, de l’urbanisme et des finances de se mettre autour d’une table et de discuter des solutions. Peut-être, promet la secrétaire générale du ministère, un chiffre évaluant les besoins et des financements, va sortir à l’issue de cette rencontre.
Concernant la lutte contre le trafic illicite de bois, le ministère dit poser les actes notamment en termes de moyens humains et logistiques. « Beaucoup d’efforts ont été fournis. Les forces de défense et de sécurité ainsi que des agents des parcs nationaux ont été mis à contribution surtout dans les régions sud pour faire cesser cette activité illégale », indique la secrétaire générale, qui souligne un suivi de très près par la haute autorité sur cette question.
Le Quotidien
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dit avoir étudié ces problématiques et dispose de stratégies « claires » pour venir à bout de ces problèmes mais, souligne Ramatoulaye Dieng, secrétaire générale du ministère, sa volonté se heurte aux questions financières.
Prenant l’exemple de l’érosion côtière, Mme Dieng indique qu’il faut des centaines de milliards de francs CFA pour résoudre cette équation. Or, note-t-elle, le budget de son département avoisine les 23 milliards avec moins de 10 milliards d’investissements. La seule option qui s’offre aux autorités, c’est d’user de la méthode « soft » de lutte contre l’érosion côtière à Thiaroye, Saly notamment, le ré-engraissement des plages qui est moins coûteux.
Le département compte surtout sur le soutien des partenaires financiers. Des bailleurs sont d’ailleurs présents à cette réunion du comité de formulation et de mise en œuvre de politique environnementale pour discuter avec les services du département des besoins. En plus de ces actions, un Conseil interministériel aura lieu très prochainement sur l’érosion côtière.
Ce sera une occasion pour le département ministériel avec les autres secteurs de la pêche, des collectivités territoriales, de l’urbanisme et des finances de se mettre autour d’une table et de discuter des solutions. Peut-être, promet la secrétaire générale du ministère, un chiffre évaluant les besoins et des financements, va sortir à l’issue de cette rencontre.
Concernant la lutte contre le trafic illicite de bois, le ministère dit poser les actes notamment en termes de moyens humains et logistiques. « Beaucoup d’efforts ont été fournis. Les forces de défense et de sécurité ainsi que des agents des parcs nationaux ont été mis à contribution surtout dans les régions sud pour faire cesser cette activité illégale », indique la secrétaire générale, qui souligne un suivi de très près par la haute autorité sur cette question.
Le Quotidien