La modification du Code pénal, la modification du Code de procédure pénal et un texte sur la transparence de la vie publique qui implique deux aspects dont le premier concerne la déclaration de patrimoine tandis que le second est relatif au financement des partis politiques. Ce sont, entre autres, autant d’avant-projets de loi élaborés et transmis aux autorités sénégalaises et qui attendent toujours leur adoption, pour une transposition dans le droit interne. Selon le secrétaire permanent de la Cnlcc (Commission nationale de lutte contre la non- transparence, la corruption et la concussion), Ibrahima Ndoye, « ces textes émanent des dispositions de la convention des Nations Unies contre la corruption, signée et promulguée par le Sénégal. »
M. Ndoye s’exprimait ainsi à l’occasion d’un atelier organisé avant-hier, mercredi 28 mars 2012, par l’USAID/Pgp, en collaboration avec la Cnlcc autour du Plan national de lutte contre la corruption. Il faut dire que parmi les textes en souffrance, il y en a un qui concerne la Cnlcc et visant à son renforcement dans ses prérogatives notamment un pouvoir d’auto-saisine et qui permettrait à l’institution de saisir directement le procureur de la République. En somme, conférer à la Cnlcc des pouvoirs coercitifs afin de lui permettre de remplir sa mission.
Il faut dire qu’en termes de rapports concernant des cas de corruption que la commission a eu à traiter et transmis au Chef de l’Etat, beaucoup dormiraient encore dans les tiroirs de la justice.
Axe transversal de la stratégie de gouvernance, la lutte contre la corruption a suscité, depuis 2010, une coopération de l’Etat du Sénégal avec l’Usaid à travers le Programme Gouvernance et Paix au Sénégal (Pgp-Sénégal) avec comme échéance 2014. Cette coopération dans laquelle la Commission nationale de lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion (Cnlcc), créée en 2003, joue un rôle central pour accroître l’impact de la lutte, intègre le Plan national de lutte contre la corruption qui en est le premier produit et dont les acteurs s’évertuent à mieux faire connaître du grand public. Aussi, l’atelier a-t-il réuni des membres des trois réseaux de journalistes que sont le Collectif des journalistes économiques du Sénégal(Cojes), la Convention des jeunes reporters du Sénégal(Cjrs) et le Réseau des journalistes anti-corruption et pour la bonne gouvernance (Rejas), dans le cadre d’un partenariat.
L’idée est que le Pnlcc soit partagé davantage avec le grand public et avec les groupes organisés afin que les impacts souhaités puissent avoir le soutien nécessaire de l’opinion nationale. D’où le partenariat avec le premier vecteur de communication qu’est la presse dont le chef du PGP/Sénégal, Jean Michel Dufils qui a lancé et clôturé l’atelier, a salué l’intérêt et l’engagement dans la lutte contre la corruption.
Sudonline
M. Ndoye s’exprimait ainsi à l’occasion d’un atelier organisé avant-hier, mercredi 28 mars 2012, par l’USAID/Pgp, en collaboration avec la Cnlcc autour du Plan national de lutte contre la corruption. Il faut dire que parmi les textes en souffrance, il y en a un qui concerne la Cnlcc et visant à son renforcement dans ses prérogatives notamment un pouvoir d’auto-saisine et qui permettrait à l’institution de saisir directement le procureur de la République. En somme, conférer à la Cnlcc des pouvoirs coercitifs afin de lui permettre de remplir sa mission.
Il faut dire qu’en termes de rapports concernant des cas de corruption que la commission a eu à traiter et transmis au Chef de l’Etat, beaucoup dormiraient encore dans les tiroirs de la justice.
Axe transversal de la stratégie de gouvernance, la lutte contre la corruption a suscité, depuis 2010, une coopération de l’Etat du Sénégal avec l’Usaid à travers le Programme Gouvernance et Paix au Sénégal (Pgp-Sénégal) avec comme échéance 2014. Cette coopération dans laquelle la Commission nationale de lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion (Cnlcc), créée en 2003, joue un rôle central pour accroître l’impact de la lutte, intègre le Plan national de lutte contre la corruption qui en est le premier produit et dont les acteurs s’évertuent à mieux faire connaître du grand public. Aussi, l’atelier a-t-il réuni des membres des trois réseaux de journalistes que sont le Collectif des journalistes économiques du Sénégal(Cojes), la Convention des jeunes reporters du Sénégal(Cjrs) et le Réseau des journalistes anti-corruption et pour la bonne gouvernance (Rejas), dans le cadre d’un partenariat.
L’idée est que le Pnlcc soit partagé davantage avec le grand public et avec les groupes organisés afin que les impacts souhaités puissent avoir le soutien nécessaire de l’opinion nationale. D’où le partenariat avec le premier vecteur de communication qu’est la presse dont le chef du PGP/Sénégal, Jean Michel Dufils qui a lancé et clôturé l’atelier, a salué l’intérêt et l’engagement dans la lutte contre la corruption.
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