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Lutte contre le paludisme : Le ministre Diouf Sarr appelle à s’inspirer des innovations


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Mai 2022 à 10:35 | | 0 commentaire(s)|

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait part de nécessité de s’inspirer des innovations en matière de lutte contre le paludisme, afin de parvenir à l’élimination de la maladie à l’horizon 2030, rapporte l'Aps.

‘’Atteindre l’objectif de l’élimination du paludisme nécessite aussi des innovations dans la manière dont les outils de lutte actuellement disponibles, sont sélectionnés et fournis’’, a-t-il notamment déclaré.

Intervenant dimanche à une cérémonie officielle de lancement d’une campagne conjointe de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) avec la Gambie, Diouf Sarr a ainsi souligné que le diagnostic amélioré et des médicaments plus efficaces constituaient des innovations importantes.

‘’Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies’’, est d’ailleurs de thème de l’édition 2022 de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

’Ces innovations sont nécessaires pour arriver à l’objectif d’élimination du paludisme d’ici 2030, selon les orientations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)’’, a-t-il ajouté lors de la manifestation organisée dans le village frontalier de Karang.

Il a notamment évoqué les orientations en matière de lutte antivectorielle, les moustiquaires imprégnées de dernière génération, le diagnostic amélioré et des médicaments plus efficaces.

Il a ainsi qualifié de novatrice la campagne simultanée de distribution transfrontalière de MILDA.

‘’La lutte contre le paludisme constitue encore un énorme fardeau économique. Tant que cette maladie existera, elle menacera les plus démunis et les plus vulnérables’’, a fait valoir Abdoulaye Diouf Sarr.

Son homologue gambien, Amadou Lamin Samakeh a dit que la lutte contre le paludisme était également un investissement pour le développement.

‘’Les engagements financiers de nos partenaires sont nécessaires pour l’élimination du paludisme d’ici 2030, mais nous allons travailler avec le Sénégal de manière soudée et collaborative, comme une seule famille, car le paludisme n’a pas de frontières’’, a assuré le ministre gambien en charge de la Santé.

Ndèye Fatou Kébé