Les rumeurs sur le vaccin du coronavirus ont fini par perturber la distribution de masse des médicaments contre des maladies tropicales négligées. Dans une école de la commune de Ziguinchor dont nous préférons taire le nom pour ne pas exposer le directeur, l’équipe médicale qui était venue distribuer les médicaments aux élevés a été éconduite par le chef de l’établissement.
Ce dernier n’a pas voulu prendre le risque de s’attirer la foudre des parents d’élèves, compte tenu de la complexité de la situation.
A l’école élémentaire Lieutenant Alioune Badara Diallo de Tilène, un parent d’élève a déversé sa colère sur le corps enseignant. Il fait irruption dans l’établissement pour s’indigner de l’administration de médicaments à son enfant sans son accord.
«Il nous a fallu beaucoup de temps pour le calmer. Cela aurait été pire, s’il avait trouvé le personnel médical ici», a soutenu un enseignant de l’établissement contacté au téléphone. Ce dernier informe que beaucoup d’enfants n’ont pas encore reçu de médicaments à cause du refus de leurs parents.
A l’école élémentaire d’application Francisco Carvalho de Santhiaba, il a été noté beaucoup de réticences.
«De nombreux parents d’élèves se sont présentés à l’école pour manifester leur opposition. Il a fallu qu’on les sensibilise pour qu’ils acceptent que leurs enfants prennent le traitement», affirme le directeur de l’établissement Cheikh Tidiane Cissé.
«Au finish, plus de 90% des élèves ont reçu leur dose de comprimés. Et nous allons continuer la sensibilisation pour convaincre les sceptiques», ajoute-t-il.
Pour éviter d’éventuelles récriminations, les responsables de l’école privée catholique Marie Rivier de Colobane ont pris le soin de remettre aux élèves des questionnaires pour permettre aux parents de donner par écrit leur accord ou le désaccord concernant ces médicaments.
Ces difficultés ont été reconnues par le responsable du Bureau Régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale de Ziguinchor.
«Ces deux jours de campagne se sont révélées très pénibles. Nous avons rencontré de nombreux problèmes. On a l’impression que les populations ont été emballées par les fausses rumeurs sur le vaccin du coronavirus véhiculées dans les réseaux sociaux », se désole Raphael Bakhoum.
«Les populations doivent comprendre que cette campagne, ce n’est pas une vaccination, mais une distribution de médicaments contre les maladies tropicales négligées. Cette campagne n’a rien à voir avec le coronavirus», conclut le responsable du Bureau Régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale de Ziguinchor.
L’As
Ce dernier n’a pas voulu prendre le risque de s’attirer la foudre des parents d’élèves, compte tenu de la complexité de la situation.
A l’école élémentaire Lieutenant Alioune Badara Diallo de Tilène, un parent d’élève a déversé sa colère sur le corps enseignant. Il fait irruption dans l’établissement pour s’indigner de l’administration de médicaments à son enfant sans son accord.
«Il nous a fallu beaucoup de temps pour le calmer. Cela aurait été pire, s’il avait trouvé le personnel médical ici», a soutenu un enseignant de l’établissement contacté au téléphone. Ce dernier informe que beaucoup d’enfants n’ont pas encore reçu de médicaments à cause du refus de leurs parents.
A l’école élémentaire d’application Francisco Carvalho de Santhiaba, il a été noté beaucoup de réticences.
«De nombreux parents d’élèves se sont présentés à l’école pour manifester leur opposition. Il a fallu qu’on les sensibilise pour qu’ils acceptent que leurs enfants prennent le traitement», affirme le directeur de l’établissement Cheikh Tidiane Cissé.
«Au finish, plus de 90% des élèves ont reçu leur dose de comprimés. Et nous allons continuer la sensibilisation pour convaincre les sceptiques», ajoute-t-il.
Pour éviter d’éventuelles récriminations, les responsables de l’école privée catholique Marie Rivier de Colobane ont pris le soin de remettre aux élèves des questionnaires pour permettre aux parents de donner par écrit leur accord ou le désaccord concernant ces médicaments.
Ces difficultés ont été reconnues par le responsable du Bureau Régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale de Ziguinchor.
«Ces deux jours de campagne se sont révélées très pénibles. Nous avons rencontré de nombreux problèmes. On a l’impression que les populations ont été emballées par les fausses rumeurs sur le vaccin du coronavirus véhiculées dans les réseaux sociaux », se désole Raphael Bakhoum.
«Les populations doivent comprendre que cette campagne, ce n’est pas une vaccination, mais une distribution de médicaments contre les maladies tropicales négligées. Cette campagne n’a rien à voir avec le coronavirus», conclut le responsable du Bureau Régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale de Ziguinchor.
L’As