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M.M.D,17 ANS, RACONTE SON CALVAIRE « Modou m’a remis un gris-gris et m’a violée… »

L'idylle entre Modou Ndiaye et M.M.D âgée de 17 ans se termine au tribunal des flagrants délits de Diourbel. Le charretier et maître d'arts martiaux à Touba est accusé d'avoir violé la fille également pensionnaire de son «dojo».


Rédigé par leral.net le Dimanche 16 Octobre 2011 à 12:10 | | 1 commentaire(s)|

M.M.D,17 ANS, RACONTE SON CALVAIRE « Modou m’a remis un gris-gris et m’a violée… »
Modou Ndiaye et M.M.D se sont connus à Darou Miname, à Touba, mais les faits pour lesquels ils se sont expliqué devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, ce jeudi, se sont déroulés à Sokone. Nous sommes au mois de juin dernier. Modou est accusé de viol suivi de grossesse sur une mineure sous son autorité, M.M.D, qui est pensionnaire du «dojo» que dirigeait son amant. Modou Ndiaye (35 ans) et M.M.D (17 ans) filaient le parfait amour depuis 3 mois, d'après les déclarations du prévenu. Des propos confirmés par la partie civile qui s'est distinguée aussi par des incohérences dans les propos qui ont révulsé toute la salle qui assistait à l'audience. Tantôt, elle affirme que Modou était son amant, tantôt, elle dit ne l'avoir jamais aimé.

En tout cas, devant la barre, elle raconte que le jour des faits Modou lui a d'abord remis un gris-gris qu'elle avait noué autour de ses reins. Avant de préciser : «Depuis ce jour, je ne lui refuse absolument rien. La nuit du viol, nous étions à Sokone pour une compétition de taekwondo, il m'a intimée l'ordre de venir me coucher à côté de lui. Quand je suis venue, il en a profité pour me violer. » «Nous avons fait l'amour durant les 3 jours qu'a duré la compétition à laquelle nous étions invités», recadre Modou Ndiaye comme pour dire que sa petite amie était consentante. Il ajoute : «C'est elle qui me provoquait tout le temps. J'ai toujours refusé jusqu'à cette nuit qui me vaut ma présence ici.»

Sur le gris-gris remis à sa petite amie, Modou Ndiaye explique : «Je suis le responsable de la salle et je voulais que mes combattants ne soient pas atteints mystiquement par leurs adversaires. C'est pourquoi j'en ai donné à tout le monde.» Pour le Procureur, la fille est mineure; donc il ne pouvait y avoir de consentement de sa part, a-t-il rappelé à l'endroit du prévenu. Cependant, selon le Parquetier, les déclarations de la victime souffrent aussi de quelques incongruités. Il est aussi au courant pour certaines filles qui, après avoir entretenu des rapports sexuels et contracté des grossesses, viennent se cacher sous le manteau de l'hypnose et de l'envoûtement. C'est pourquoi, il s'est référé à la sagesse du tribunal. La défense, assurée par Me Jacques Baudin, s'est engouffrée dans cette brèche ouverte par le Procureur pour demander la relaxe pure et simple de son client. Pour lui, le fait d'entretenir des rapports sexuels 3 fois sur une période aussi réduite montre que la fille n'était pas à sa première expérience sexuelle.

Le tribunal a fixé le délibéré au 20 octobre prochain.

SOURCE : L’OBS MOUHAMED JOE DIOP

( Les News )


1.Posté par HERCULE le 16/10/2011 15:21 | Alerter
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