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MACKY SALL, SUR SON AUDITION: «C’est de la mascarade !»

Les masques sont-ils tombés dans cette affaire, dite de blanchiment d’argent, en complicité avec un chef d’Etat étranger, dans laquelle l’ancien Premier ministre Macky Sall serait impliqué ? Tout porte à la croire. Du délit de transfert de devises, le président de l’Apr a été entendu sur d’autres faits dont il serait mêlé : Trafic de drogue, enrichissement illicite et tentative de déstabilisation du pouvoir. C’est ce qui /se dégage de l’interview exclusive que Macky Sall a accordée à nos confrères de la télévision Walf Tv. C’était au lendemain de son face à face avec le commissaire Diagne, de la sûreté urbaine. L’ancien Premier ministre a révèlé les secrets de l’interrogatoire. 24 heures Chrono vous livre l’intégralité de son discours.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Janvier 2009 à 13:13 | | 2 commentaire(s)|

MACKY SALL, SUR SON AUDITION: «C’est de la mascarade !»
M. Sall comment vous sentez-vous au lendemain de votre audition ?

Je remercie le Tout Puissant. Pour en revenir à mon audition, je dirai que c’était là, une calomnie du ministre de l’intérieur qui tendrait à me mêler à un problème de blanchiment d’argent. Une accusation grave du reste puisque je pense que le rôle du ministre de l’intérieur n’est pas d’accuser des citoyens et de porter atteinte à leur honorabilité. S’il a des dossiers compromettants sur un citoyen, il doit les transmettre à la justice. Cela dit, j’ai répondu à la convocation. Lorsque je me suis présenté devant le commissaire Diagne, les questions, d’abord, ont tourné autour des élections locales. Comment je comptais y aller, avec qui, compte tenu du fait que l’APR n’a pas le récépissé ? Sur quels moyens, je comptais financer la campagne électorale de l’APR ? Alors je leur ai dit que je n’étais pas là pour des questions politiques. Je pense encore moins des questions électorales. Ils ont enchaîné pour me dire qu’il semble que je me serais rendu récemment au Maroc pour y recevoir une somme d’argent au-delà de 500 000 Euros (à peu près 300 millions de frcs Cfa) . Ce qui est naturellement tout à fait faux et Dieu fait bien les choses puisqu’il y’a un an et demi à deux ans que j’ai pas été au Maroc. Mon dernier séjour au Maroc remonte quand j’étais encore Premier ministre, c’était en escale. Donc je leur ai dit que cela était faux, dés l’instant que j’n’ai pas été au Maroc depuis deux ans, vous ne pouvez pas me dire que j’y étais récemment. Surtout, que l’Etat avait les moyens de savoir si j’étais au Maroc ou pas compte du fait que je suis surveillé aussi au pays qu’à l’étranger. Ensuite ils m’ont demandé si je serais à Amsterdam où l’on parle de blanchiment d’argent et que le sieur Abdoulaye Fall aurait convoyé au Sénégal des dizaines de millions d’euros presque 35 millions d’euros par conteneur ( près de 16 milliards de frcs Cfa). Est ce que je ne l’aurais pas rencontré à Amsterdam ? Là aussi je les ai dis que depuis 8ans au moins j’ai pas été au Pays –Bas et que mon dernier voyage au Pays –Bas remonte en 2001, en ce moment j’étais à Pétrosen. Et que naturellement je ne peux pas rencontrer quelqu’un dans un pays où je ne me suis pas rendu. Ensuite on m’a sorti deux courriers que j’ai adressés au président Bongo pour me dire oui que vous avez écrit ces deux courriers est ce que vous les reconnaissez ? J’ai dit oui, bien sûr ce sont mes courriers. Ils demandent si j’ai demandé de l’argent au président Bongo ? Je leur ai dis que dans les termes du courrier y’a nulle part où l’on parle de demande d’argent. J’ai sollicité une audience auprès du président Bongo en lui indiquant que j’avais quitté le gouvernement après avoir servi mon pays et servi le président Abdoulaye Wade et que maintenant nous nous sommes séparés et que j'’ai créé mon propre parti. Et compte tenu de son rôle en Afrique et de sa position, je souhaiterez bénéficier et de ses conseils et de son soutien. Alors ils me disent si ce soutien est financier ? Je leur ai dit que le soutien est multiforme.

Est ce que vous avez reçu un soutien financier de la part du président Bongo ?

Je n’ai jamais reçu un franc du président Bongo. J’ai vu, ce matin, l’amalgame qu’ils ont voulu entretenir pour dire que le président Bongo aurait dit qu’il m’a remis de l’argent mais pas pour déstabiliser le président Wade. J’ai dit que c’est archi-faux, jamais le président Bongo ne m’a remis un franc. Jamais, ni directement ni par l’inetrmédiare d’une tierce personne. Donc s’il y’a un courrier qui le dit, en tout cas moi je le refute de la manière la plus formelle. Je l’ai dit aux enquêteurs. Voilà donc une mascarade qui a été faite, sur quelles bases, je ne sais de quelles considérations, puisque premièrement, je n’ai pas été au Maroc où on prétend que je me serais rendu récemment pour recevoir 500 mille euros sans qu’ils ne me disent de qui d’ailleurs. Ensuite que j’aurais rencontré M Abdoulaye Sall à Amsterdam, ce qui est totalement faux, puisque je ne me suis pas rendu dans ce pays. Et que troisièmement M Sall aurait dit qu’il devait convoyer des véhicules qui seraient immatriculés au nom de l’ambassade du Gabon et qu’une fois que ces véhicules arrivaient il pourrait me remettre de l’argent. Encore archi-faux puisque M Abdoulaye Sall et moi n’avons jamais échangé sur des propos ou des considérations financières, nous n’avons pas ce type de rapport. C’est un des millions de sénégalais qui soutiennent notre cause, comme partout ailleurs dans la diaspora alors je pense que tout compte fait j’ai senti une tentative d’intimidation de tous ceux qui nous soutiennent ou qui sont avec nous. Alors ils m’ont aussi demandé la même chose concernant un autre compatriote établi au Burkina Fasso du nom d’Arona Dia. Ils m’ont demandé s’il était mon bailleur de fonds, je leur ai dit que je n’ai pas de bailleur de fonds et que si j’en avais l’APR n’aurait pas édité des cartes de membres avec des prix qui sont échelonnés en fonction des militants de la diaspora et des prix à 100 frcs au Sénégal, 1000 francs en Afrique. Et les membres de la diaspora qui ont accepté de payer leur carte de membre à 10 euros, tout comme ceux de l’Amérique à 10 dollars. Donc, au-delà de tout cela nous avons édité des cartes de souscription volontaire pour que les Sénégalais qui veulent soutenir notre action puissent y contribuer en achetant des cartes à 100 frcs voire 500 frcs. Donc si j’avais des bailleurs de fonds, ou si j’avais ces fonds, l’APR n’aurait pas besoin de tout cela, Macky Sall non plus, de faire toutes ces démarches, toutes ces recherches d’argent à travers nos militants. Donc en définitive, ils m’ont dit que oui il paraît que l’Etat enquête sur un trafic de drogue, maintenant on quitte le chef de l’Etat gabonais pour parler de trafic de drogue qui partirait de la Guinée Bissao en passant par le Gabon et les Pays-Bas et qui concernerait des sommes vraiment faramineuses, parce qu’on parle de plus de 70 millions d’euros. Ils m’ont demandé si j’étais au courant ? Je leur ai dit que naturellement je suis pas au courant, car vous me l’apprenez parce que moi je ne suis pas un trafiquant de drogue. Que je ne connais pas, je ne suis pas informé et c’est vous qui m’informez de cette situation. Alors donc voilà maintenant ils m’ont demandé mon passeport pour le confisquer. Je trouve que c’est extrêmement grave. D’abord ce n’est pas cela qui va empêcher à l’APR de se déployer lors des prochaines élections locales. Je trouve le procédé anti-démocratique, et c’est regrettable pour le Sénégal qu’on en soit là. Ce matin (hier), on m’a dit qu’on est en train de traquer Farba Ngom, un de mes militants et ami ainsi qu’un autre Modou Mbaye qui a été convoqué. On convoque comme ça tous azimuts les citoyens sur des bases légères et il se trouve que c’est déplorable pour la démocratie.

Vous ne vous attendiez pas à ce genre de questions face au commissaire ?

Non parce que je ne savais pas de quoi ils me parleraient ; de documents, d’échanges de lettres où je demandais une audience au président Bongo et une deuxième où je lui ai dit que j’avais reçu des informations de l’ambassade mais que j’aurai souhaité, de vive voix, échanger avec lui. Moi je suis un homme libre, je peux écrire à qui je veux. Je suis un leader et je vais écrire encore à d’autres chefs d’Etats et à d’autres citoyens du monde. Si c’est pour cela qu’on me convoque, on me convoquera encore parce que comme je l’ai dit, on nous empêche de travailler au Sénégal. J’ai mon cabinet et je vais aller rechercher des marchés dans la sous région, en Afrique et partout où je pourrais le faire parce que je dois vivre avec les moyens de mon travail. Donc je continuerais à rechercher pour mon cabinet les voies et moyens de travailler et d’exister.

À deux mois des élections, n’avez-vous pas peur d’être trainé devant des juridictions pour d’autres accusations ?

Non, je n’ai pas peur d’être traîné, certainement je serais traîné parce qu’aujourd’hui le pouvoir pense qu’il faut m’éliminer. L’arrestation serait la chose la plus simple à laquelle je m’attends. Je m’attends à tout avec ces gens-là. Et je prends mes dispositions, que les gens le sachent. Ils sont prêts à tout. Par conséquent, étant politique, je suis conscient que si on est dans un pays où la liberté des citoyens n’est pas respectée, où elle peut être bafouée à tout moment, on doit s’attendre à tout.

Avez-vous peur pour votre sécurité ?

Naturellement, mais je prends les dispositions de citoyen que je peux prendre, pour le reste je laisse ma sécurité entre les mains de Dieu !

Sékou D. Diatta et El H. THIAM

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1.Posté par fara le 29/01/2009 15:25 | Alerter
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nous mettons en garde ce régime libéral qui prône une politique de violence d'intimidation envers des sénégalais.nous vous rappelons aucune armée du monde est parvenu a vaincre le soulèvement d'une population.donc une paix durable est l'intérêt de tous les citoyens du galsen.mais je vois l'état libérale est en train de jouer avec le feu en terrorisant certains sénégalais pour leur appartenance a un parti politique ou a une catégorie ethnique .ces fléaux engendrent seulement de la violence ou a la guerre civile .nous sommes prêts a faire face a ce régime libérale sur les voies de violences qu'il nous a inviter .nous allons le déclencher le jour que ce régime essayera d'arrêter MAKY SALL.soyez prêt peuple sénégalais wade a reculé devant les marchands ambulants wade a reculer devant les imams .wade va fuir devant le soulèvement d'une population qui est prête a défendre la liberté .:sn

2.Posté par justo le 29/01/2009 15:49 | Alerter
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C’est WADE qui doit aller en prison avant d’atterrir en enfer.
Même mort, WADE doit être enterré à la prison de Reubeus pendant au moins 20 ans.
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