Les coups de marteaux meurtriers de Talla SYLLA, l’incendie criminel de la Bourse du Travail, le meurtre de Balla GAYE et d’autres affaires toutes aussi ensanglantées restent toujours non élucidées. La dernière connue étant le meurtre de Malick BA à Sanghalkam.
Les multiples agressions subies par la presse avec les attaques contre le journal L’AS et le groupe WAL FADJRI sont également des tentatives de déstabilisation des médias libres sénégalais par l’installation du sentiment d’insécurité et de peur dans leurs rangs. Fort heureusement, habités par les principes de ‘honneur et de dignité qui sont les vertus fondamentales de notre peuple, nos compatriotes qui ont opté pour le sacerdoce d’informer notre peuple, d’éveiller la conscience citoyenne et de dire seulement la vérité, développent chaque jour une ténacité bien supérieure aux intimidations qu’ils ne cessent de subir.
Jusqu’à ce jour ces agressions demeurent impunies et nous laissent dans le doute.
Comment dans un pays, quel qu’il soit, peut-on espérer l’équité de la part de la Justice quand l’Etat n’est jamais tenu responsable de fautes avérées et que la machine judiciaire elle-même semble mise au service de règlements de querelles politiciennes ?
L’utilisation du doute comme moyen de brouillage et d’aliénation du peuple sénégalais et son usage fréquent à dessein pour discréditer les adversaires politiques aux yeux du peuple sont devenus des moyens ordinaires de marketing politique.
L’innommable affaire dite des « Chantiers de Thiès » avec son cortège d’épreuves douloureuses subies par monsieur Idrissa SECK, sa famille, ses proches et son entourage participent de la même stratégie du doute pour discréditer. Malgré la non condamnation de monsieur SECK finalement blanchi, le est fait. Aujourd’hui encore le préjudice a laissé des traces dans certains esprits toujours habités par le doute.
Et portant, dès l’entame de cette stratégie funeste d’installation du doute pour le discréditer et le détruire, monsieur SECK avait clamé haut et fort que « jusqu’à l’extinction du soleil on ne trouvera rien qui puisse entacher mon honneur ».
N’était ce pas Abdoulaye WADE qui disait :
« Je ne pourrai pas me présenter aux élections de 2012 car la constitution me l’interdit. J’ai bloqué le nombre de mandats à deux. »
Mais l’appétit venant en mangeant et les germes de la monarchisation déjà semés, la horde de propagandistes opportunistes a fini de convaincre le Roi qu’il était le seul sénégalais valeureux capable de conduire le bateau du Sénégal vers les horizons de l’émergence économique.
Cela constitue le plus grand affront jeté à la figure des sénégalais envers qui le président est même allé jusqu’à dépasser sa personne pour simplement penser que sa progéniture est de loin la meilleure de notre pays.
A propos de bateau, le Djola restera gravé dans la mémoire de l’histoire de la navigation. Avec un moteur au lieu des deux requis, plus de 2000 personnes à bord au lieu des 500 réglementaires, un tonnage largement dépassé et inconnu, personne n’est responsable sinon le commandant de bord déclaré naufragé parmi les victimes. Et pour couronner ce drame, le refus du renflouement du bateau qui aurait permis d’établir des certitudes sur les vraies causes du naufrage, installant un doute permanent et l’impossibilité de faire un vrai deuil pour les familles des victimes non retrouvées.
Jamais dans notre histoire nationale, le peuple sénégalais n’a autant douté. On doute de tout et tout le monde doute.
Le Gouvernement lui-même doute. Les ministres vivent avec angoisse le syndrome du limogeage possible à tout instant et dans la haute administration, les hauts responsables des services de l’Etat s’attendent à être défénestrés à chaque conseil hebdomadaire des ministres. Ce faisant, installés dans ce doute permanent et angoissant, chacun cherche à sauver sa tête, non par des résultats dans les actions de construction nationale mais dans le degré d’allégeance et de laudation au Monarque et à sa famille.
Les élus, redevables du suffrage des populations, ne sont pas épargnés de ce doute permanent et angoissant. Les maires, présidents de conseils régionaux , présidents de conseils ruraux et leurs conseillers s’attendent à tout instant à se retrouver démis et remplacés par des délégations spéciales, souvent pour des raisons qui n’ont aucun lien avec leurs gestions ou la légalité des actes qu’ils posent au nom des populations. Le tout est accompli, sans état d’âme, par un ministre plus soucieux de modifier la carte électorale selon les intérêts de son camp que de faire un maillage harmonieux du territoire.
Ce doute permanent et angoissant est accompagné d’une campagne systématique de dénigrement contre tous ceux qui ont le patriotisme de refuser le diktat de la pensée unique.
Ce sont alors des chapelets de calomnies, de dénigrements, de diffamations, de complots, d’harcèlements et même d’agressions contre des citoyens dont le seul tort est de dénoncer les manquements tout en proposant le redressement de notre pays déstructuré.
Ce battage dans les cerveaux est si prégnant que les citoyens les plus fragiles doutent aujourd’hui tant à l’endroit des personnes capables d’apporter le changement nécessaire que sur les programmes considérés comme de vaines promesses de politiciens en quête de pouvoir pour se servir et non pour servir le peuple.
Cette stratégie basée sur le doute absolu n’a en fait qu’un seul objectif : développer un réflexe de défense dans l’esprit des sénégalais, tuant chez nous toute envie de nous lancer dans une nouvelle aventure politique qu’on nous prédit déjà chaotique pour installer une peur du changement devenu indispensable si nous voulons sauver notre pays.
Malheureusement, les théoriciens et praticiens du doutent oublient de compter avec le patriotisme, l’intelligence, le courage et la détermination du peuple sénégalais debout qui ne laissera personne « monarchiser » ou détruire notre république. L’Histoire du Sénégal est jalonnée de hauts faits dans sa marche tant pour l’indépendance que pour l’avènement d’une vrais démocratie.
Le peuple sénégalais debout ne reculera jamais.
Les théoriciens et praticiens du doute auront beau faire, ils ne réussiront jamais à maquiller la réalité.
Le peuple sénégalais debout sera toujours présent et alerte pour déjouer toute ruse et continuer sa marche irréversible vers un horizon de Paix, de Liberté, de réelle Démocratie et de Prospérité dans la Justice et la Solidarité.
Et ce sera la fin du magistère du doute et l’ère d’une nouvelle espérance pour le brave peuple sénégalais.
Docteur Moustapha LO
Responsable politique REWMI
LOUGA
Les multiples agressions subies par la presse avec les attaques contre le journal L’AS et le groupe WAL FADJRI sont également des tentatives de déstabilisation des médias libres sénégalais par l’installation du sentiment d’insécurité et de peur dans leurs rangs. Fort heureusement, habités par les principes de ‘honneur et de dignité qui sont les vertus fondamentales de notre peuple, nos compatriotes qui ont opté pour le sacerdoce d’informer notre peuple, d’éveiller la conscience citoyenne et de dire seulement la vérité, développent chaque jour une ténacité bien supérieure aux intimidations qu’ils ne cessent de subir.
Jusqu’à ce jour ces agressions demeurent impunies et nous laissent dans le doute.
Comment dans un pays, quel qu’il soit, peut-on espérer l’équité de la part de la Justice quand l’Etat n’est jamais tenu responsable de fautes avérées et que la machine judiciaire elle-même semble mise au service de règlements de querelles politiciennes ?
L’utilisation du doute comme moyen de brouillage et d’aliénation du peuple sénégalais et son usage fréquent à dessein pour discréditer les adversaires politiques aux yeux du peuple sont devenus des moyens ordinaires de marketing politique.
L’innommable affaire dite des « Chantiers de Thiès » avec son cortège d’épreuves douloureuses subies par monsieur Idrissa SECK, sa famille, ses proches et son entourage participent de la même stratégie du doute pour discréditer. Malgré la non condamnation de monsieur SECK finalement blanchi, le est fait. Aujourd’hui encore le préjudice a laissé des traces dans certains esprits toujours habités par le doute.
Et portant, dès l’entame de cette stratégie funeste d’installation du doute pour le discréditer et le détruire, monsieur SECK avait clamé haut et fort que « jusqu’à l’extinction du soleil on ne trouvera rien qui puisse entacher mon honneur ».
N’était ce pas Abdoulaye WADE qui disait :
« Je ne pourrai pas me présenter aux élections de 2012 car la constitution me l’interdit. J’ai bloqué le nombre de mandats à deux. »
Mais l’appétit venant en mangeant et les germes de la monarchisation déjà semés, la horde de propagandistes opportunistes a fini de convaincre le Roi qu’il était le seul sénégalais valeureux capable de conduire le bateau du Sénégal vers les horizons de l’émergence économique.
Cela constitue le plus grand affront jeté à la figure des sénégalais envers qui le président est même allé jusqu’à dépasser sa personne pour simplement penser que sa progéniture est de loin la meilleure de notre pays.
A propos de bateau, le Djola restera gravé dans la mémoire de l’histoire de la navigation. Avec un moteur au lieu des deux requis, plus de 2000 personnes à bord au lieu des 500 réglementaires, un tonnage largement dépassé et inconnu, personne n’est responsable sinon le commandant de bord déclaré naufragé parmi les victimes. Et pour couronner ce drame, le refus du renflouement du bateau qui aurait permis d’établir des certitudes sur les vraies causes du naufrage, installant un doute permanent et l’impossibilité de faire un vrai deuil pour les familles des victimes non retrouvées.
Jamais dans notre histoire nationale, le peuple sénégalais n’a autant douté. On doute de tout et tout le monde doute.
Le Gouvernement lui-même doute. Les ministres vivent avec angoisse le syndrome du limogeage possible à tout instant et dans la haute administration, les hauts responsables des services de l’Etat s’attendent à être défénestrés à chaque conseil hebdomadaire des ministres. Ce faisant, installés dans ce doute permanent et angoissant, chacun cherche à sauver sa tête, non par des résultats dans les actions de construction nationale mais dans le degré d’allégeance et de laudation au Monarque et à sa famille.
Les élus, redevables du suffrage des populations, ne sont pas épargnés de ce doute permanent et angoissant. Les maires, présidents de conseils régionaux , présidents de conseils ruraux et leurs conseillers s’attendent à tout instant à se retrouver démis et remplacés par des délégations spéciales, souvent pour des raisons qui n’ont aucun lien avec leurs gestions ou la légalité des actes qu’ils posent au nom des populations. Le tout est accompli, sans état d’âme, par un ministre plus soucieux de modifier la carte électorale selon les intérêts de son camp que de faire un maillage harmonieux du territoire.
Ce doute permanent et angoissant est accompagné d’une campagne systématique de dénigrement contre tous ceux qui ont le patriotisme de refuser le diktat de la pensée unique.
Ce sont alors des chapelets de calomnies, de dénigrements, de diffamations, de complots, d’harcèlements et même d’agressions contre des citoyens dont le seul tort est de dénoncer les manquements tout en proposant le redressement de notre pays déstructuré.
Ce battage dans les cerveaux est si prégnant que les citoyens les plus fragiles doutent aujourd’hui tant à l’endroit des personnes capables d’apporter le changement nécessaire que sur les programmes considérés comme de vaines promesses de politiciens en quête de pouvoir pour se servir et non pour servir le peuple.
Cette stratégie basée sur le doute absolu n’a en fait qu’un seul objectif : développer un réflexe de défense dans l’esprit des sénégalais, tuant chez nous toute envie de nous lancer dans une nouvelle aventure politique qu’on nous prédit déjà chaotique pour installer une peur du changement devenu indispensable si nous voulons sauver notre pays.
Malheureusement, les théoriciens et praticiens du doutent oublient de compter avec le patriotisme, l’intelligence, le courage et la détermination du peuple sénégalais debout qui ne laissera personne « monarchiser » ou détruire notre république. L’Histoire du Sénégal est jalonnée de hauts faits dans sa marche tant pour l’indépendance que pour l’avènement d’une vrais démocratie.
Le peuple sénégalais debout ne reculera jamais.
Les théoriciens et praticiens du doute auront beau faire, ils ne réussiront jamais à maquiller la réalité.
Le peuple sénégalais debout sera toujours présent et alerte pour déjouer toute ruse et continuer sa marche irréversible vers un horizon de Paix, de Liberté, de réelle Démocratie et de Prospérité dans la Justice et la Solidarité.
Et ce sera la fin du magistère du doute et l’ère d’une nouvelle espérance pour le brave peuple sénégalais.
Docteur Moustapha LO
Responsable politique REWMI
LOUGA