Mai Fatty, opposant radical à Yahya Jammeh, de passage au Sénégal pour sensibiliser les ambassadeurs accrédités au Sénégal et en Gambie de la situation difficile qui prévaut dans son pays, a promis de s'investir pour le réglement définitif du conflit casamançais. «Si je suis président en 2011, je vais régler le probléme de la Casamance avec le Sénégal», a notamment indiqué M. Fatty. Le leader du parti «The Gambien moral Congress» de souligner que «le probléme de la Casamance préoccupe le Sénégal et la Gambie. C'est nos deux peuples qui en pâtissent. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Donc, il est de mon devoir de cultiver la paix et en même temps de renforcer les liens qui existent entre nous».
Abordant la situation de son pays, le candidat à l'élection présidentielle de 2011, a déclaré que «la Gambie et celui qui la dirige sont malades. Il faut des médicaments pour les soigner». C'est pourquoi M. Faty est déterminé à mener le combat jusqu'au bout afin de «restaurer la démocratie et la liberté d'expression». Il compte rencontrer les ambassadeurs qui sont au Sénégal pour leur expliquer la manière dont les droit de l'Homme sont foulés aux pieds en Gambie. «La communauté internationale doit réagir pour aider la Gambie», clame-t-il. Mai Fatty n'a pas manqué de dénoncer l'emprisonnement de sept journalistes gambiens par Yaya Jammeh, mais aussi la manière dont des étudiants ont été tués pour avoir manifesté au nom de la liberté, «pour montrer le caractère brutal du régime de Jammeh».
A la question de savoir s'il n'a pas peur pour son retour en Gambie, l'opposant rappelle avoir été emprisonné plusieurs fois par le régime de Jammeh. Avant de soutenir: «Je n'ai pas de soucis par rapport à ça. Je vais rentrer en Gambie pour continuer la lutte, parce que j'aime mon pays».
Jacque Ngor Sarr
Source Le Populaire
Abordant la situation de son pays, le candidat à l'élection présidentielle de 2011, a déclaré que «la Gambie et celui qui la dirige sont malades. Il faut des médicaments pour les soigner». C'est pourquoi M. Faty est déterminé à mener le combat jusqu'au bout afin de «restaurer la démocratie et la liberté d'expression». Il compte rencontrer les ambassadeurs qui sont au Sénégal pour leur expliquer la manière dont les droit de l'Homme sont foulés aux pieds en Gambie. «La communauté internationale doit réagir pour aider la Gambie», clame-t-il. Mai Fatty n'a pas manqué de dénoncer l'emprisonnement de sept journalistes gambiens par Yaya Jammeh, mais aussi la manière dont des étudiants ont été tués pour avoir manifesté au nom de la liberté, «pour montrer le caractère brutal du régime de Jammeh».
A la question de savoir s'il n'a pas peur pour son retour en Gambie, l'opposant rappelle avoir été emprisonné plusieurs fois par le régime de Jammeh. Avant de soutenir: «Je n'ai pas de soucis par rapport à ça. Je vais rentrer en Gambie pour continuer la lutte, parce que j'aime mon pays».
Jacque Ngor Sarr
Source Le Populaire